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    Seuls les habitués de la maison savent pourquoi…

    La porte du Fantôme....


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    Ce soir là....

    Qui sont les brigands ? Ceux qui défendent l’ordre établi ou les coupeurs de têtes et massacreurs en tout genre ? Guerre du peuple contre la noblesse ? Comment se fait-il que vous Monsieur Bertrand Barrère de Vieuzac, auteur du rapport qui porte votre nom, vous en appeliez à l’extermination de tout un peuple de paysans, d’ouvriers, d’artisans, de petits militaires nobliaux ? Et les Maximilien de Robespierre ? Les Jean-Jacques Régis de Cambacérès , auraient-ils donné  du pain au vrai peuple plutôt qu’à celui supposé dans leurs rêves idéologiques qui ne dépassent pas les limites de Paris ?

    Les « révoltés contre-révolutionnaires » comme on les appelaient dans vos loges et autres sectes mafieuses, où les compas et les équerres rouillés ont refilé le tétanos cérébral général à force de mensonges ;  ces « révoltés contre-révolutionnaires », disais-je,  n’aurait-il pas été plus simple de les appeler « partisans de l’ordre », plutôt que d’employer ces contradictions ridicules ?

    En ce soir de 13 juillet, la pluie et le vent sont au rendez-vous en Vendée. L’anniversaire de la prise de la Bastille d’où l’on a sorti 7 prisonniers de droit commun qui sont retournés aussitôt derrière les barreaux d’ailleurs, semble bien compromis par la météo. Quant à la fête de la fédération, nul besoin de couper la tête ou les testicules  de son prochain pour attirer son amitié. La France est ainsi faite, encore fallait-il y penser….

     

    RL

    Juillet 2012


     

    Ce soir là....

     

    Ce soir là....



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  • Texte intégral du discours prononcé par Alexandre Soljenitsyne, le samedi 25 septembre 1993, aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration du Mémorial de Vendée des Lucs-sur-Boulogne.

    « M. le président du Conseil général de la Vendée, chers Vendéens,

    Il y a deux tiers de siècle, l'enfant que j’étais lisait déjà avec admiration dans les livres les récits évoquant le soulèvement de la Vendée, si courageux, si désespéré. Mais jamais je n'aurais pu imaginer, fût-ce en rêve, que, sur mes vieux jours, j'aurais l'honneur inaugurer le monument en l'honneur des héros des victimes de ce soulèvement.

    Vingt décennies se sont écoulées depuis : des décennies diverses selon les divers pays. Et non seulement en France, mais aussi ailleurs, le soulèvement vendéen et sa répression sanglante ont reçu des éclairages constamment renouvelés. Car les événements historiques ne sont jamais compris pleinement dans l'incandescence des passions qui les accompagnent, mais à bonne distance, une fois refroidis par le temps.

    Longtemps, on a refusé d'entendre et d'accepter ce qui avait été crié par la bouche de ceux qui périssaient, de ceux que l'on brûlait vifs, des paysans d'une contrée laborieuse pour lesquels la Révolution semblait avoir été faite et que cette même révolution opprima et humilia jusqu'à la dernière extrémité.

    Eh bien oui, ces paysans se révoltèrent contre la Révolution. C’est que toute révolution déchaîne chez les hommes, les instincts de la plus élémentaire barbarie, les forces opaques de l'envie, de la rapacité et de la haine, cela, les contemporains l'avaient trop bien perçu. Ils payèrent un lourd tribut à la psychose générale lorsque fait de se comporter en homme politiquement modéré - ou même seulement de le paraître - passait déjà pour un crime.

    C'est le XXe siècle qui a considérablement terni, aux yeux de l'humanité, l'auréole romantique qui entourait la révolution au XVIIIe. De demi-siècles en siècles, les hommes ont fini par se convaincre, à partir de leur propre malheur, de ce que les révolutions détruisent le caractère organique de la société, qu'elles ruinent le cours naturel de la vie, qu'elles annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de mort innombrables, d'une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d'une dégradation durable de la population.

    Le mot révolution lui-même, du latin revolvere, signifie rouler en arrière, revenir, éprouver à nouveau, rallumer. Dans le meilleur des cas, mettre sens dessus dessous. Bref, une kyrielle de significations peu enviables. De nos jours, si de par le monde on accole au mot révolution l'épithète de «grande», on ne le fait plus qu'avec circonspection et, bien souvent, avec beaucoup d'amertume.
    Désormais, nous comprenons toujours mieux que l'effet social que nous désirons si ardemment peut être obtenu par le biais d'un développement évolutif normal, avec infiniment moins de pertes, sans sauvagerie généralisée. II faut savoir améliorer avec patience ce que nous offre chaque aujourd'hui. II serait bien vain d'espérer que la révolution puisse régénérer la nature humaine. C'est ce que votre révolution, et plus particulièrement la nôtre, la révolution russe, avaient tellement espéré.

    La Révolution française s'est déroulée au nom d'un slogan intrinsèquement contradictoire et irréalisable : liberté, égalité, fraternité. Mais dans la vie sociale, liberté et égalité tendent à s'exclure mutuellement, sont antagoniques l'une de l'autre! La liberté détruit l'égalité sociale - c'est même là un des rôles de la liberté -, tandis que l'égalité restreint la liberté, car, autrement, on ne saurait y atteindre. Quant à la fraternité, elle n'est pas de leur famille. Ce n'est qu'un aventureux ajout au slogan et ce ne sont pas des dispositions sociales qui peuvent faire la véritable fraternité. Elle est d'ordre spirituel.

    Au surplus, à ce slogan ternaire, on ajoutait sur le ton de la menace : « ou la mort», ce qui en détruisait toute la signification. Jamais, à aucun pays, je ne pourrais souhaiter de grande révolution. Si la révolution du XVIIIe siècle n'a pas entraîné la ruine de la France, c'est uniquement parce qu'eut lieu Thermidor.

    La révolution russe, elle, n'a pas connu de Thermidor qui ait su l'arrêter. Elle a entraîné notre peuple jusqu'au bout, jusqu'au gouffre, jusqu'à l'abîme de la perdition. Je regrette qu'il n'y ait pas ici d'orateurs qui puissent ajouter ce que l'expérience leur a appris, au fin fond de la Chine, du Cambodge, du Vietnam, nous dire quel prix ils ont payé, eux, pour la révolution. L'expérience de la Révolution française aurait dû suffire pour que nos organisateurs rationalistes du bonheur du peuple en tirent les leçons. Mais non ! En Russie, tout s'est déroulé d'une façon pire encore et à une échelle incomparable.

    De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement appliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes. Seul leur degré d'organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des jacobins. Nous n'avons pas eu de Thermidor, mais - et nous pouvons en être fiers, en notre âme et conscience - nous avons eu notre Vendée. Et même plus d'une. Ce sont les grands soulèvements paysans, en 1920-21. J'évoquerai seulement un épisode bien connu : ces foules de paysans, armés de bâtons et de fourches, qui ont marché sur Tanbow, au son des cloches des églises avoisinantes, pour être fauchés par des mitrailleuses. Le soulèvement de Tanbow s'est maintenu pendant onze mois, bien que les communistes, en le réprimant, aient employé des chars d'assaut, des trains blindés, des avions, aient pris en otages les familles des révoltés et aient été à deux doigts d'utiliser des gaz toxiques. Nous avons connu aussi une résistance farouche au bolchévisme chez les Cosaques de l'Oural, du Don, étouffés dans les torrents de sang. Un véritable génocide.

    En inaugurant aujourd'hui le mémorial de votre héroïque Vendée, ma vue se dédouble. Je vois en pensée les monuments qui vont être érigés un jour en Russie, témoins de notre résistance russe aux déferlements de la horde communiste. Nous avons traversé ensemble avec vous le XXe siècle. De part en part un siècle de terreur, effroyable couronnement de ce progrès auquel on avait tant rêvé au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, je le pense, les Français seront de plus en plus nombreux à mieux comprendre, à mieux estimer, à garder avec fierté dans leur mémoire la résistance et le sacrifice de la Vendée ».

    Alexandre SOLJÉNITSYNE

     

    Un homme libre....

     

     


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  • Le Pont de Boussay…

     

    La bataille de Torfou, nous le savons, fut l’une des plus titanesques qu’eut à soutenir le pays vendéen. La réunion de l’Armée Catholique et Royale et de celle de Charette ayant eu raison de l’armée de Mayence le 19 septembre 1793, tandis qu’à l’autre bout du pays, le même jour, au Pont-Barré (voir plus loin, notre article sur ce lieu), les républicains échoueront de la même manière dans leur tentative d’invasion.

    Si les Mayençais, qui fuient vers Nantes talonnés par les Vendéens qui leur hurlent aux oreilles : « Armée de Mayence, armée de faïence ! », si les Mayençais, disais-je, ont pu faire leur retraite, on le doit au lieutenant Chevardin, commandant des chasseurs de Saône-et-Loire. Celui-ci reçoit l’ordre de Kléber, lui intimant de périr ainsi que tout son bataillon, au pont de Boussay, afin de protéger la retraite des troupes républicaines. Dans l’espace d’une demie lieue (2.250 kms environ), les républicains dénombreront 1500 cadavres des leurs et le lieu en a gardé le nom de « Chemin des Morts ». C’est ainsi que pour une fois, des hommes de la république, se sont comportés en héros. Un monument à la gloire des soldats des deux camps aurait eu sa place ici. Mais que venaient-ils faire ici ces pauvres gars ? Et au nom de quelle dictature progressiste ?

     

    RL

    Juillet 2012

    Un récente étude nous montre que ce combat ne se passa pas là où les historiens nous l'affirment. Voir le blog Vendéens et Chouans et sur Chemins secrets l'article de Bruno Griffon de Pleineville ici.

    Juillet 2015

     

     

    Armée de Mayence, armée de faïence !!!!

     Le pont de Boussay, dessiné par Drake en 1856, Album Vendéen.

     

     

    Armée de Mayence, armée de faïence !!!!

    Armée de Mayence, armée de faïence !!!!

    Aujourd’hui….

    Armée de Mayence, armée de faïence !!!!

    Cette Sèvre Nantaise que j’aime tant… 

    Armée de Mayence, armée de faïence !!!!

    Armée de Mayence, armée de faïence !!!!

     


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