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La Porte des Martyrs …
Si l’on connaît Saint-Laurent-sur-Sèvre comme la « ville sainte » de Vendée, il est bien moins question de ces chemins de campagne qui connurent bien des drames. Ainsi au château de la Barbinière à « La Porte des Martyrs » dont nous livrons ici quelques photos.
Les descriptions des scènes de meurtres, viols, incendies et autres activités typiquement républicaines que fait madame de Sapinaud dans ses mémoires sont d’une violence inouïe et doivent participer à nous rappeler sans cesse ce que des français ont pu faire à d’autres français pour de stupides questions idéologiques, donnant ainsi libre court à tout ce qu’il peut y avoir de plus bas dans l’être humain. Encore, s’il est permis d’appeler humain ces abrutis prétendument admirateurs des « Lumières ». Et bien encore, aurait-il fallu qu’une quelconque lumière puisse sortir des égouts.
RL
Août 2012
La croix Brebion, sur un autre lieu de massacre, non loin de la Porte des Martyrs.
Un peu plus loin, le moulin d’Etourneau sur lequel le blog « Vendéens et Chouans » a fait un article.
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Choses vues…
Récemment, sur le site « Vendéens et Chouans », un article nous parlait d’une ancienne borne Michelin des années 30 qui avait conservé dans ses directions, le célèbre nom de « Châtillon-sur-Sèvre », la capitale de la Vendée Militaire. On sait que Mauléon porta ce nom dû à son achat par le duc de Châtillon, de 1736 à 1965.
http://guerredevendee.canalblog.com/archives/2012/08/08/24860037.html
Suite à une promenade sur place, dans les entrailles profondes de ce Bocage tant aimé, nous y avons découvert la borne citée plus haut, ainsi qu’ une autre, un peu plus loin, indiquant le même nom si incontournable dans les annales de 1793…
RL
Août 2012
La borne découverte par le site « Vendéens et Chouans »
Celle découverte par nos soins
Une croix dans la campagne
Un moulin
La chapelle des Oulleries (ou Houilleries) non loin du calvaire dont nous avons déjà parlé.
Posuerunt me custodem : « Ils ont fait de moi leur gardienne »
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Le camp de Montorgueil (1°partie)…
Cet article sera sûrement remanié dans l’avenir, car il y a des choses à éclaircir et bien des mystères à élucider. Charette se tint ici de la fin novembre 1795 au 20 février 1796 dans ce hameau non loin du Poiré-sur-Vie (Montorgueil dépendait alors du Poiré. Il est rattaché à Belleville depuis 1849.).
Outre le fait que notre général bas-poitevin se cantonnait dans un petit château dont il ne reste que quelques dépendances, et s’asseyait sur un rocher en forme de siège pour causer à ses gars, il y a aussi la tombe de François Pajot, mortellement blessé au bas-ventre après un combat où il venait donner son renfort aux troupes de Lucas de la Championnière. Ce dernier reçut comme commentaire de la part de Charette : « Vous m’avez laissé tuer un brave homme monsieur. » (1) Pajot fut enterré à Montorgueil, au pied d’un pommier…
Bien entendu, il y a là aussi de possibles chances de trouver une partie du trésor de Charette, ici ou dans le bois des Gâts, à l’Est de Belleville-sur-Vie, sur la paroisse de Dompierre-sur-Yon, mais on sait qu’une partie fut déjà trouvée en 2004 en forêt de Grasla. Laissons donc les trésors des héros à la terre et les dettes à la république, cela lui sied très bien…
RL
Août 2012
Hoche écrivait à Delaage depuis Nantes le 26 novembre 1795 :
"Charette a six mille louis d'or... Promettez-les, et donnez-les à quiconque le prendra mort ou vif ; ne l'abandonnez plus qu'au tombeau. Cette action est digne de vous et de votre camarade Travot" (Savary, tome VI, p. 64).
Outre l'éclairage magnifique sur la mentalité républicaine, cette missive, si elle dit vrai, laisse supposer que 4 791 pièces d'or dorment encore quelque part en Vendée...
RL
10 novembre 2015
A suivre ici.
Note :
(1) Il s’agit d’un combat contre une troupe républicaine se dirigeant depuis les Lucs vers le château de Chatenay, occupé par les républicains. Op.cit, « Charette et la guerre de Vendée », René Bittard des Portes, Paris 1902, p. 548.
Le vallon de Montorgueil et ses mystères…
Symbole….
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Le Château du Pont-de-Vie
C’est ici que Charette fit tenir le fameux synode des prêtres de la Vendée le 4 août 1795. 57 d’entre eux sont venus ici pour prendre les consignes de monseigneur de Mercy, évêque de Luçon insermenté et exilé. Parmi eux, le célèbre curé Barbedette du Grand-Luc et l’abbé de Gruchy, vicaire de Beauvoir-sur-Mer, originaire de Saint-Mars-la-Réorthe qui sera guillotiné le 28 novembre 1797 à Nantes. Il y aura là aussi, le curé Desplobeins de Puymaufrais dont nous avons déjà parlé, et le curé Mitrecey de la Grolle.
Devenu le quartier général du républicain Travot, c’est au Pont-de-Vie que Charette sera conduit prisonnier aussitôt après son arrestation dans le bois de la Chabotterie.
Il ne reste de cette époque que le porche d’entrée du château et un pigeonnier, le reste ayant été rasé.
RL
Août 2012
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