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    Charette avait raison...

     

     En regard du succès de la sortie d'hier, 1er février, je réfléchis à ce que nous n'avons pas pu faire, faute de temps, et que nous pourrions éventuellement poursuivre au printemps ou à l'automne sur le même secteur. Par ailleurs, une autre sortie devrait se programmer au débuts des beaux jours sur le département 85 cette fois. Le programme n'est pas établi de manière définitive et nous avons le temps d'en discuter.

     Il n'est pas question de concurrencer le travail des grandes associations de mémoire dans lesquelles certains d'entre nous œuvrent déjà, c'est pourquoi il nous faudra nous efforcer de choisir nos dates en fonction de ce que ces dernières établissent de manière officielle dans leur agenda. Ainsi chacun pourra participer et travailler librement pour l'association de son choix, tout en permettant les rencontres comme celle d'hier.

     N'est-ce pas le plus passionnant que d'emmener les gens sur le terrain pour leur donner le goût de l'histoire, l'envie de résoudre des énigmes historiques et géographiques ? Une jeune amie qui se reconnaîtra, découvrait hier, à quel point les chemins creux sont plus intéressants qu'un après-midi sur une console de jeux. Je crois que cette phrase résume bien la situation d'une population qui manque cruellement de contact humain mais aussi d'air frais.

     Il s'est formé je crois un petit comité qui œuvrera désormais en ce sens. Dans l'immédiat, le programme de nos futures sorties apparaitra sur les blogs "Chemins secrets" et "Vendéens et Chouans" (ce dernier recensant par ailleurs les agendas de toutes les manifestations vendéennes et chouannes). Des mails seront envoyés en groupe aux personnes susceptibles d'être intéressées et nous verrons bien si Charette disait vrai en proclamant à ses gars : "Nous sommes la jeunesse du Monde ! "

     

     RL

     Janvier 2015

     

    Charette avait raison....

     


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    Sortie du 1er février 2015,

     le compte-rendu...

     

     Comme précédemment annoncé sur ce blog, nous étions un petit groupe d'amis à nous réunir autour de la mémoire des Guerres de Vendée sur l'ancien chemin de Bressuire à Châtillon (Mauléon) pour une petite marche et la découverte ou redécouverte de lieux marqués par l'histoire. Parmi les participants annoncés, on notera la présence de plusieurs figures honorables des chemins creux, telles que Nicolas Delahaye, l'écrivain vendéen Jacques Chauvet, ou encore Xavier Paquereau, membre d'Alliance Royale. Quelques jeunes nous avaient également rejoint et ce fut une agréable surprise de voir arriver Sixte et Jordan, prévenus par Arnaud et qui avaient noté le programme sur "Chemins secrets".

     Lorsque nous avions programmé cette sortie, nous avions plaisanté ensemble sur la présence de neige à cette date. Nos vœux durent être entendus car il neigeait à 6 h 30 du matin. Le fin manteau blanc était toutefois disparu à l'heure de notre rendez-vous à la Croix de Bel-Air entre Le Pin et Nueil-les-Aubiers.

     

     

    Sortie du 1er février 2015

     

    Les présentations faites pour ceux qui ne se connaissaient pas, nous prîmes les voitures jusqu'au Mémorial du Bois des Chèvres pour évoquer les batailles des 3 juillet et 9 octobre 1793.

     

    Sortie du 1er février 2015

    Sortie du 1er février 2015

    Sortie du 1er février 2015

     

    De là, nous revînmes à la Croix de Bel-Air. Il fallut nous chausser de bottes afin d'envisager plus sereinement la suite de nos aventures, à savoir, la descente jusqu'au Pont-Paillat, lieu de combats acharnés entre les vendéens et les républicains et où Poirier de Beauvais avait fait disposer l'artillerie vendéenne pour défendre le chemin de Châtillon. Dans ces dernières centaines de mètres jusqu'au Pont-Paillat, le chemin est à l'identique de celui de 1793 et doté d'ornières particulièrement profondes, rendant la marche difficile pour les novices. On notera notre petit arrêt devant la maison de la Chagnelaie où le vieillard Souchelot fut brûlé vif dans son lit par les républicains le 14 mars 1794. La marche vers le Pont-Paillat fut, disais-je une véritable aventure et au retour nous avons eu la chute de l'un des participants qui en sera quitte pour un passage de son pantalon dans la machine à laver... Je me permets au passage de rappeler encore une fois que nous n'avons pas croisé de grands historiens parisiens spécialistes en exégèse révolutionnaire. S'il y en a qui font l'effort d'aller sur le terrain, c'est loin d'être le cas pour tous et on peut se demander comment l'on peut se dire spécialiste des Guerres de Vendée, sans jamais mettre les pieds sur les lieux concernés...

     

    Sortie du 1er février 2015

    Sortie du 1er février 2015

     

     De retour à nos voitures et après avoir repris des chaussures convenables, notre périple nous fit passer près du village de la Noue-Ronde, lieu du massacre d'une femme par la colonne infernale de Grignon avant de gagner le cimetière ou repose le capitaine de paroisse de Nueil, Pierre Chabeauty. On prendra connaissance de ses états de service ici.

     Un petit bouquet fut déposé par trois jeunes de notre groupe : Sixte, Jordan et Arnaud. Ce sont eux qui représenteront dans l'avenir la mémoire vendéenne. 220 ans plus tôt, Pierre Chabeauty aurait pu être leur ami, lui qui avait pris les armes à 19 ans...

     

    Sortie du 1er février 2015

     

    Sortie du 1er février 2015

     

     

    Il ne fut pas bien long de rejoindre ensuite l'église à pied. Les participants ont pu y découvrir un tableau de la crucifixion daté de 1791, restauré, mais qui porte encore les 22 impacts de balles tirées par les esclaves de la dictature terroriste de Robespierre et des ses acolytes.

     

    Sortie du 1er février 2015

    Sortie du 1er février 2015

     

     Face à ce tableau, un panneau porte les 85 noms des victimes de la révolution à Nueil.

     Le temps nous a manqué pour nous rendre à notre dernier lieu de visite qui était le village de la Fontaine Amère, où une famille entière fut massacrée par la colonne infernale de Grignon. On pourra retrouver quelques éléments décrits ci-dessus dans cet article. Par un curieux hasard, dans la soirée de jeudi dernier, un petit séisme a secoué le Bocage et son épicentre était précisément non loin de la Fontaine Amère...

     La fin de la journée ne fut pas sans un bon café et un peu de brioche à la maison, puis tout le monde se sépara en se promettant de se retrouver bientôt pour de nouvelles aventures. C'est un immense merci que nous offrons à tous pour cette sortie particulièrement réussie et ces moments, tantôt comiques dans la gadoue des chemins, tantôt plus graves devant l'horreur de certains faits passés.

     

     RL

     Février 2015

     

    Le compte-rendu de Nicolas, sur le blog "Vendéens et chouans".

     


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    Choses vues par Lucas de la Championnière...

     

     Si les mémoires de Lucas de la Championnière sont bien connus, il est bon de rappeler certains passages et notamment les descriptions d'un témoin oculaire des pires moments de la première Guerre de Vendée. Nous extrayons ici quelques passages ayant trait aux villages de Legé et de Saint-Philbert-de- Grand-Lieu.

     

     RL

    Janvier 2015

     

    "... Les républicains cantonnés à Legé avaient massacré tous les habitans d'alentour ; les cadavres des femmes et des enfants, rangés dans tous les villages avec une symétrie barbare dont les sauvages n'eussent pas été capables, semblaient crier vengeance à leurs parens qui leur survivaient. Nous nous précipitâmes dans Legé malgré la défense de la garnison et le feu de deux pièces de canon. Cette fois nous avions attaqué par le chemin de Roche-Servière ; nous fûmes bientôt maîtres de la place, l'ennemi se sauvant par la route de Nantes se trouva pressé entre deux ruisseaux qui dans l'hiver forment des torrents, presque tous furent massacrés : à peine s'en sauva-t-il 60 de 800 qu'ils étaient.

     Il périt à cette attaque le fils Joly, jeune homme plein de courage et fort aimé des soldats ; son père perdit dans la même action ce fils qu'il adorait, un autre qui servait dans la république et dans le même jour un plus jeune qui fut massacré par une colonne ambulante.

     Parmi les troupes que nous venions de battre, il y avait un bataillon de Bordelais. On ne saurait voir une plus belle jeunesse. Que de fois j'ai gémi sur la nécessité de faire périr tant de gens dont la moitié peut-être partageait notre opinion ; mais les prisonniers faits dans l'année précédente étaient venus nous attaquer de nouveau ; nous savions qu'un jeune homme renvoyé sur sa parole n'était pas maître de la tenir. Peu d'entre ceux que nous aurions fait prisonniers auraient consenti à partager notre misère et nous n'avions plus d'endroit à pouvoir nous assurer d'eux. On conserva cependant un homme qui depuis nous a été bien utile ; c'était un capitaine, il avait fui avec sa compagnie, mais nos cavaliers l'arrêtèrent, et c'en était fait de lui, si son ami intime qui se trouvait parmi nous depuis peu de jours, ne fût arrivé à temps pour lui sauver la vie. Il se nommait Baumel ; il a été depuis un de nos premiers officiers et a servi avec distinction.

     Les cadavres d'hommes et d'animaux et des charognes de toute espèce faisaient de Legé un endroit infect où nous jugeâmes qu'on ne pouvait rester longtemps sans danger ; nous emmenâmes l'artillerie et toute la prise à la Benate....

     .../...

     Quelques jours après cette affaire une division républicaine, du côté de Nantes, vint jusqu'à Saint-Philbert indiquant sa route au loin par l'incendie de toutes les habitations.

     L'armée royaliste était à Touvois ; M. Charette marcha aussitôt vers l'ennemi, mais celui-ci était parti de Saint-Philbert au moment de son arrivée ; il ne s'y trouva qu'une centaine de traînards qui se jetèrent dans la rivière ou furent sabrés par nos cavaliers. Le feu consumait la ville ; plusieurs cadavres furent trouvés à moitié brûlés dans différens endroits. Celui d'une femme surtout frappa d'horreur tous ceux qui purent en approcher. Tout son corps était supporté sur la pointe d'un seul pied sans qu'elle touchât à rien qui put la soutenir ; elle avait les bras ouverts comme quelqu'un qui s'élance pour échapper d'un grand danger. La flamme sans doute l'avait surprise dans cette attitude ; ce tableau faisait frémir.

     Des cavaliers s'arrêtèrent au-delà de Saint-Philbert un républicain occupé à mettre le feu dans le lit d'un paysan : Scélérat que fais-tu là lui dit le premier qui l'aperçut ? Que pouvez-vous me reprocher lui répondit l'incendiaire, est-ce que je ne mets pas le feu ? Sa réponse fit croire que les Généraux républicains exigeaient de leurs soldats des crimes auxquels ils se refusaient quelquefois et que celui-ci nous avait pris pour être de sa compagnie. Nos piétons arrivant en foule se jetèrent sur le malheureux et voulurent le faire griller dans le feu qu'il venait d'allumer, mais M. Charette réprimanda fortement ceux qui avaient eu une pareille idée et il ordonna de fusiller le prisonnier de la manière la plus prompte..."

     

     

    Choses vues par Lucas de la Championnière....


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    Balade à Saint-Hilaire de Mortagne...

     

     

     Partis tout d'abord faire des photos de l'église de Mortagne-sur-Sèvre pour le blog de "La Maraîchine Normande", nous avons fait halte à Saint-Hilaire. Il ne faut pas oublier que l'église de ce village est toujours en sursis et même si sa démolition n'est plus officiellement à l'ordre du jour, il est bon de rester vigilant. En effet, la grande mode du moment étant à la destruction des édifices religieux catholiques, certaines municipalités ont probablement calculé qu'en n'entretenant pas pendant plusieurs décennies l'église de leur village, il serait tout à fait commode de la détruire en invoquant des coûts de restauration trop importants par la suite. Et puis, au mieux, il se trouvera bien un petit copain architecte pour faire édifier un "lieu culturel" en forme de boîte à chaussures passée sous un camion, qui coûtera des millions, mais avec une bonne rétro-commission, cela passera tout seul. En ce qui concerne Saint-Hilaire, nous avions déjà évoqué le problème ici. Pour l'histoire de l'église, on se reportera ici.

     

     L'église, dans son état actuel :

     

    Balade à Saint-Hilaire de Mortagne....

     Balade à Saint-Hilaire de Mortagne....

    Balade à Saint-Hilaire de Mortagne....

    Balade à Saint-Hilaire de Mortagne....

     

    Détrompez-vous : la tignasse verte dont est doté le Christ n'est pas l’œuvre d'un artiste parisien génial, mais bien le résultat d'un sacré manque de goût et de respect. Si l'achat d'un nettoyeur haute pression s'avère trop coûteuse ou que la fragilité de la statue, dont les doigts et le nez sont brisés, ne permet pas l'emploi d'un tel engin, il me semble qu'une brosse et un seau d'eau javellisée pourraient faire l'affaire...

     

    Balade à Saint-Hilaire de Mortagne....

     

     Non loin de l'église, le calvaire qui figure dans le vitrail dit de "La messe blanche". Cette messe blanche a eu lieu dans le cimetière de l'époque, soit à l'emplacement du parking actuel devant l'église (voir notre article cité plus haut).

     

    Balade à Saint-Hilaire de Mortagne....

     

     Avant de quitter le pays de Mortagne, nous sommes passés au "Pré du Massacre", près de la ferme  de Saint-Philbert. C'est là qu'à la fin mars 1794, un détachement de soldats républicains eut la mauvaise surprise de rencontrer les gars de Marigny et de Stofflet, en tentant une sortie pour aller chercher des vivres au Puy-Saint-Bonnet. La croix marque l'emplacement de la tuerie, dont seuls 3 républicains auraient réchappé. On lira le récit de ce combat ici et ici.

     

     RL

    Janvier 2015

     

     

    Balade à Saint-Hilaire de Mortagne....

     

    Balade à Saint-Hilaire de Mortagne....

     

    Balade à Saint-Hilaire de Mortagne....


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  • Marseillaise et propagande...

     

     Je savais les journalistes un peu ignares dans leur grande majorité et souvent dotés d'une inculture manifeste. Mais voilà, ce matin, je serais probablement tombé à la renverse si je n'avais pas été assis au volant de ma voiture sur la route de mon travail. Comme à l'habitude, ce matin du 23 janvier 2015, j'écoute les infos sur une grande radio, qui semble être "la première radio de France". Ce matin-là, une journaliste connue fait sa petite chronique et bien entendu, il est encore une fois question du terrorisme islamique et de la manière d'éduquer les jeunes à l'école. Il faut les obliger à apprendre la Marseillaise entend-t-on. La chroniqueuse n'hésite pas à s'avancer sur le couplet : "qu'un sang impur abreuve nos sillons". Et voilà notre bonne-femme affirmant d'une manière péremptoire que ce couplet n'est en aucun cas xénophobe et qu'il parle du "sang impur" des pauvres paysans français ("en 1792, la France est agricole" rappelle t'elle) en regard du sang des nobles jugé "pur" sous l'Ancien Régime. Elle a probablement oublié que beaucoup de "ci-devant" nobles dirigeaient ces armées, sans quoi rien n'était possible, pendant que les "bobos" parigots d'hier, les Maximilien de Robespierre et les Lazare Carnot auraient probablement gravement taché leur culotte au premier coup de fusil.

             Je ne sais pas d'où vous sortez vos âneries madame, probablement de théories fumeuses mal dégueulées par de pseudo-historiens payés pour faire passer la pilule des "valeurs de la république" dans les "banlieues chaudes" où cette dernière ne peut que s'agenouiller et lécher les bottes de l'Islam radical. Madame, malgré votre propagande prépayée et prémâchée, je crains que vous ayez beaucoup de mal à faire passer ce couplet pour un message de paix. Lorsque vous aurez lu un tant soit peu des textes de l'époque révolutionnaire, vous comprendrez rapidement que le "sang impur" est celui des "ennemis de la liberté". La liberté au sens des révolutionnaires eux-mêmes bien entendu, c'est-à-dire contre tous ceux qui tentent à l'époque de ramener la France à la raison : les prussiens, les anglais, les autrichiens, les espagnols, à qui le régime républicain a déclaré la guerre, les émigrés nobles qui espéraient sauver leur pays depuis l'étranger et bien entendu les Vendéens et les Bretons qui avaient osé préférer le régime précédent au régime de la Terreur. Les Vendéens, cette "race abominable" comme on se plaît à les décrire dans les salons parisiens et qu'il "faut exterminer jusqu'au dernier". Le voilà votre "sang impur" et tous les historiens sérieux sont d'accord sur le sujet, à commencer par les plus favorables à la révolution de 1789, ce qui est tout de même un comble, si j'en suis vos affirmations. Il n'y a donc aucun doute sur le sens des paroles dont nous parlons et je pense qu'au fond de vous, vous en êtes parfaitement consciente. Ceci dit, il est probable que vous suiviez l'air du temps et peut-être même vous a t-on imposé cette version sur commande d'instances supérieures, quitte à exposer une contre-vérité historique patente et du plus éclatant ridicule.

     Pensez-vous réellement, que les personnes à qui votre harangue est adressée seront dupes ? Si bien des journalistes sont souvent dotés d'un QI de betterave, il n'en est pas forcément de même chez le reste des français.

     D'habitude je n'aime pas commenter l'actualité sur ce blog, mais là, la propagande et la connerie ont dépassé les bornes. Il y a aujourd'hui un gros problème en France, qui est le même chez beaucoup de nos voisins européens. Ce problème était prévisible depuis plusieurs décennies, mais la naïveté, la stupidité et la politique de l'autruche l'ont toujours occulté avec force, à tel point que l'aborder était un crime de lèse-république. Elle est bien empotée aujourd'hui votre république avec ses "valeurs", se prenant les pieds dans le tapis de l'histoire, avec son passé sanguinolent et son avenir incertain. Ce ne sont pas les mièvreries des "valeurs" et de la "laïcité", qui parviendront à endiguer la vague destructrice qui s'avance. Tiens, en parlant de laïcité. Celle-ci, n'avait-elle pas pour but de départ que la déchristianisation du pays ? Et maintenant, qu'elle a accompli son œuvre, quel est son avenir vis-à-vis des autres religions ? Permettez-moi de rester circonspect sur le sujet... Je lis discrètement mais régulièrement des blogs chrétiens, juifs (et je ne parle pas de sionistes furieux, mais de personnes nées juives et qui ne mettent pas le feu et n'agressent personne) et musulmans. Il est très clair que pour les deux premières catégories, c'est la peur qui se ressent. Pour les derniers, les choses sont plus troubles. Certains sont farouchement conquérants et intransigeants, d'autres ne revendiquent rien et se taisent. Comment interpréter ce silence ?

     Pour finir : le massacre des dessinateurs du journal bien connu me touche en tant que français, mais je n'irais pas manifester pour des gens qui passaient leur temps à montrer le Pape en pédophile sodomite et je ne trouve pas spécialement intelligent de se moquer d'un personnage, prophète ou non, mort il y a 1383 ans. A fortiori, lorsque le journal en question se revendiquant comme subversif, n'attaque jamais le pouvoir en place d'aujourd'hui et de front, voire même couche avec. Nous n'avons pas les mêmes notions de liberté je crois... La liberté se situe plus haut que la moquerie permanente envers son prochain, enfin il me semble.

     Au final, cette république qui s'auto-sodomise, ne me plaît toujours pas...

     RL

    Janvier 2015

     

     

    Marseillaise et propagande....

     

     

     

     


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