•  

    L'église de Saint-Vincent-Fort-du-Lay...

     

     Nous avons déjà parlé à plusieurs reprises de Saint-Vincent-Puymaufrais, réunion en 1833 des villages de Puymaufrais et de Saint-Vincent-Fort-du-Lay, mais je viens de me rendre compte que je n'ai jamais parlé de l'emplacement de l'église disparue de cette dernière paroisse.

    Afin de bien situer les lieux et les événements, j'invite les curieux à lire ou à relire un article déjà paru ici. On pourra voir une photo ici du presbytère de l'abbé Desplobeins de Puymaufrais et ici  quelques vues de Saint-Vincent-Fort-du-Lay.

     

     Comme on peut le voir sur le cadastre de 1825, l'église de Saint-Vincent-Fort-du-Lay est en ruine à cette époque et donc colorisée en jaune.

     

    L'église de Saint-Vincent-Fort-du-Lay....

     

    L'église de Saint-Vincent-Fort-du-Lay....

    Le village et son cimetière toujours existant sur la carte IGN

     

    L'église de Saint-Vincent-Fort-du-Lay....

     

    Sur la vue aérienne : la croix blanche indique le cimetière, la rouge, l'emplacement de l'église disparue et la bleue, le presbytère du curé Gauly.

     

    L'église de Saint-Vincent-Fort-du-Lay....

     

    A suivre...

     

     RL

    Décembre 2014

     

     


    votre commentaire
  •  

    Les Landes de Jouinos...

     

     

    C'est du côté de Saint-Denis-la-Chevasse que notre promenade de ce jour nous a conduit. Rien de bien mémorable pour la cause vendéenne mais une fois de plus un lieu oublié dont les historiens parlent mais sans vraiment le situer.

     La plupart du temps orthographié "Jouinos", on le trouve sur les cartes écrit "Jouinaud" ou "Jouineaux", voir encore "Jouinaux".

     Le 18 juillet 1794, une colonne républicaine incendiaire passe dans les Landes de Jouinos comme en atteste cette lettre. Toujours dans les Landes de Jouinos, deux paysans seront tués par les blancs pour avoir collaboré avec les républicains. Le Bouvier Desmortiers fait allusion à cet épisode dans sa "Réfutation des calomnies publiées contre le général Charette: commandant en chef les armées catholiques et royales dans la Vendée ". Voir l'ouvrage en ligne ici.

     C'est encore dans les Landes de Jouinos que Couëtus et Faugaret rencontreront le général Gratien le 31 décembre 1795, en vue de pourparlers de paix.

     

     RL

    Décembre 2014

     

     

     

    Les Landes de Jouinos sur la carte de Cassini

     

    Les Landes de Jouinos....

     

     

    Les Landes de Jouinos....

      

    Le moulin des Jouineaux

     

    Les Landes de Jouinos.... 

     

    Les landes qui n'en sont plus aujourd'hui...

     

    Les Landes de Jouinos....

     

    ... et qui s'étendaient sur un territoire immense.

     

    Les Landes de Jouinos....

     

     

     


    4 commentaires
  •  

    Petite balade automnale...

     

     La journée était un peu fraîche mais ensoleillée, c'était l'occasion de sortir "Pénélope" pour l'une de ses dernières promenades de l'année avant un long séjour hivernal dans son garage.

     Nous avons donc pris la direction du Pin, dans les Deux-Sèvres. La Maraichine Normande évoquait il y a quelques jours le triste sort de la famille Tricot, massacrée par la colonne infernale de Grignon (cliquer ici).

     

     L'église millénaire du Pin depuis le chemin du lavoir.

     

     

    Petite balade automnale....

     

           Voici l'endroit supposé où le massacre aurait eu lieu. Il ne s'agit là bien entendu que d'une hypothèse sur l'endroit :

     

    Petite balade automnale....

     

     Rue de la Chevalerie au Pin. Le lieu ou le notaire Roucher fut massacré :

     

     

    Petite balade automnale....

     

    Petite balade automnale....

     

     Petite halte pour Pénélope, près de la chapelle de la Barangerie de Saint-Amand-sur-Sèvre déjà évoquée par la Maraichine Normande (cliquer ici).

     

    Petite balade automnale....

     

      Eglise de Saint-Amand-sur-Sèvre

     

    Petite balade automnale....

     

     A Saint-Amand, nous reviendrons prochainement sur une triste anecdote dont nous avons trouvé trace dans le Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 1er et 2° trimestre 1945, tome XIV, 3° série, p 594.

     L'auteur de l'article, Jean Carbonnier, cite les archives de la Vienne qui contiennent une lettre de Amey à Boucret ainsi libellée et datée du 2 pluviôse an II (mardi 21 janvier 1794) :

     

     " Il se trouvait onze habitants à Saint-Amand-sur-Sèvre, onze habitants qui venaient de quitter l'armée de Charette , lesquels ont été sur le champ fusillés ; la veille, douze ont subi le même sort."

     

     A suivre....

     

     RL

     Novembre 2014

     

     


    votre commentaire
  •  

    La croix des chouans…

     

     

     Chanteloup est un sympathique petit village entre Bressuire et Moncoutant et touchant de près Courlay. Le 10 juillet 1794, pendant que Marigny se fait assassiner à La Girardière de Combrand, un détachement républicain de 2 300 hommes venu de la Châtaigneraie et conduit par Bonnaire arrive à Chanteloup, sans doute pour faire sa jonction avec le « Camp de Chiché » et ainsi se débarrasser de la troupe de Louis Richard (originaire de Cirières et qui sera tué en février 1796) qui s’élève à 1 000 hommes.

      Les Vendéens de Richard accueillent les républicains par une vive fusillade, commencent à les faire fuir avant que Bonnaire ne rallie ses troupes et gagne le combat. Les Vendéens se  dispersent en perdant une soixantaine des leurs.

     Il est probable que ce combat ait eu lieu sur un vieux chemin qui reliait Chanteloup à Moncoutant (à ne pas confondre avec la route de Bressuire à Moncoutant qui passait pas le hameau courlitais de La Plainelière). Ce chemin existe toujours et on y trouve à la jonction avec un autre chemin menant à Puy-Doré, une vieille croix de carrefour. Cette croix porte le nom de « Croix des Chouans ». Que s’est-il passé ici ? Probablement un violent combat… Pour l’heure la vieille croix est bien tranquille et rares sont les promeneurs à se douter que là…..

     

    Sources : SHD B5/9-79.

     

      RL

    Octobre 2011

     

     

    La Croix des Chouans....

     

    La Croix des Chouans....

    La Croix des Chouans....

     


    4 commentaires
  •  

    La crypte de l'église des Epesses....

     

     

     Il y a largement plus de dix ans que votre serviteur n'était pas descendu dans la crypte de l'église des Epesses et la première fois fut assez mémorable car la minuterie de la lumière m'avait laissé pendant plusieurs secondes dans l'obscurité la plus totale, au milieu de tombeaux peu avenants.

     Nous avons donc retenté l'aventure avec notre "Maraîchine Normande" cet après-midi équipés d'une lampe torche.

     L'entrée de la crypte est dissimulée dans les boiseries du choeur de l'église. On tire un peu sur celles-ci et un passage secret digne des aventures du "Club des Cinq" apparait :

     

     

    La crypte de l'eglise des Epesses....

     

    La minuterie de jadis n'est plus fonctionnelle et il faut descendre un escalier particulièrement sombre. On arrive au pied d'un autel et d'un vitrail qui éclaire tant bien que mal l'entrée des caveaux :

     Avec le flash de l'appareil photo...

     

    La crypte de l'eglise des Epesses....

     

    Et sans...

     

    La crypte de l'eglise des Epesses....

     

     L'ensemble est en forme de croix latine et le premier caveau est celui de Claude de Boysleve qui devint propriétaire du château du Puy du Fou en 1659. Sa tombe fut profanée en 1793, avec trois autres, par les soudards de l'armée républicarde qui sortirent son squelette et l'abandonnèrent au fond de la crypte, assis dans un coin obscur. Ce squelette aurait porté une longue barbe, si l'on en croit la tradition locale... Il aurait ainsi reposé dans cette posture jusqu'à la Restauration.

     

    La tombe en question :

    La crypte de l'eglise des Epesses....

     

    Un deuxième caveau...

     

    La crypte de l'eglise des Epesses....

     

    L'endroit supposé où fut abandonné le squelette.

     

    La crypte de l'eglise des Epesses....

     

     Le 4 février 1946, l'abbé Deriez et deux maçons, Gabriel Jozelon et Auguste Coutand, nous dit la notice explicative de l'église, ont en effet retrouvé sous le dallage un squelette particulièrement bien conservé. Le malheureux défunt put ainsi retrouver son caveau et y continuer son séjour éternel... C'est d'ailleurs à lui que l'église des Epesses devait son magnifique retable du XVII° que nous voyons ci-dessous.

     La fin de notre balade arrive et nous ressortons par la droite du choeur de l'église, en poussant une seconde porte dérobée.

     

    La crypte de l'eglise des Epesses....

     

    Le retable :

     

    La crypte de l'eglise des Epesses.... 

     

    Carte postale ancienne....

     

    La crypte de l'eglise des Epesses....

     

    Plaque commémorative de l'association du Souvenir Vendéen sur le mur de l'église :

     

    La crypte de l'eglise des Epesses....

     

     Il serait trop long ici de faire un historique des Epesses pendant la période des Guerres de Vendée, mais nous nous permettons de renvoyer le lecteur vers quelques "détails" parus dans un autre article (cliquer ici).

     

     RL

    Novembre 2014

     


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique