• Essai de martyrologe pour Saint-André-sur-Sèvre…

     

      

     

      Le canton de Cerizay dans le nord des Deux-Sèvres a payé un lourd tribut en pertes humaines pendant les guerres de Vendée et la commune de Saint-André-sur-Sèvre en est un illustre exemple. 915 habitants en 1793, sa population tombe à 402 habitants en 1800, soit une perte de 513 individus en 7 ans. Dans ce nombre sont  inclus : les premiers combattants de 1792, les soldats-paysans de 1793, les victimes des massacres de la funeste deuxième colonne du général Grignon en 1794 et les résistants de 1796.

      Aucun témoignage écrit ne nous est parvenu sur leur identité. Ce sont des oubliés de l'histoire.

      Maintenant, à partir des archives de l'état-civil et notamment des actes de mariage couvrant la période allant de l'an V (1797) à 1830 pour Saint-André-sur-Sèvre et les communes environnantes, à savoir Cerizay, Montigny, La Forêt-sur-Sèvre, Saint-Marsault, Saint-Pierre-du-Chemin, Menomblet, Montournais et Saint-Mesmin, plusieurs noms sortent enfin de l'oubli.

       Cette liste reste très incomplète car aucun enfant ou adolescent n'y figure, mais elle a le mérite de faire revivre les hommes et les femmes vivant à Saint-André-sur-Sèvre, "absents du pays ou tués à cause de la guerre de l'intérieur" entre 1793 et 1815.

     

    Louis BAZIN, 72 ans, tué à la bataille de Bressuire le 24 août 1792

    Pierre BAZIN, son fils, 40 ans, emprisonné à Niort après la bataille de Bressuire, libéré en novembre 1792. Il reprend les armes en 1793 et disparaît avec la guerre.

    Pierre BENETEAU, 31 ans, tué en 1793.

    Pairine GOUIN, 45 ans, tuée en 1793

    Jacques PERROCHON, 57 ans, tué en 1793.

    Pierre DEGUIL, 56 ans, tué en 1793.

    Pierre DROCHON, 33 ans, tué en 1793.

    Jean AUBINEAU, 80 ans, tué en 1794.

    Françoise BERGER, 70 ans, tuée en 1794,

    Louis BONNEAU, 42 ans, tué en 1794.

    François DAHAY, 71 ans, tué en 1794.

    Jacques DROCHON et son épouse Marie JOLLY, tués en 1794.

    Pierre FALLOURD, 44 ans, tué en 1794.

    Charlotte TRICOT, 48 ans, tuée en 1794,

    Pierre GEFFARD, 61 ans, tué en 1794.

    Jacques MARQUET, 62 ans, guillotiné à Niort le 3 mars 1794.

    Jean MASSON, 45 ans, tué en 1794.

    Marie Anne MORISSET, 49 ans, tuée en 1794.

    Pierre BOISSEAU, 47 ans, tué en 1794.

    Jeanne OLIVIER, 45 ans, tuée en 1794.

    François FAVRELIERE, 39 ans, et son épouse Marie FUZEAU 37 ans, tués en 1794.

    Pierre BIRAUD, 45 ans, tué en 1794.

    François MORISSET, tué en 1794.

    Marie CHABIRON, tuée en 1794.

    Jean ALBERT, 31 ans, tué en 1796.

    Pierre JADAUD, 34 ans tué en 1796.

    François PAPIN, tué au combat de Châtillon le 17 mai 1815

     

     A ceux-là s'ajoute la liste de demandes de pension octroyées aux veuves et aux anciens combattants de la guerre.

     

    Marie USSEAU, veuve de Pierre BOISSEAU, 50 Fr.

    Marie BERTRAND, veuve de Pierre FALLOURD, 40 Fr.

    Pierre CHAIGNEAU, blessé au Bois-des-Chèvres, 100 Fr.

    Pierre PAPIN, blessé à La Châtaigneraie en 1793, 100 Fr.

    François BREMAUD, blessé à la Châtaigneraie en 1794, 100 Fr.

    Alexis GUILLET, blessé à Mortagne en 1794, 100 Fr.

    Jacques PINEAU, blessé et infirme, 80 Fr.

    Henri DROCHON, blessé, 80 Fr.

    Jean MARQUET, blessé, 80 Fr.

    François BOINOT, blessé de plusieurs coups de feu et de sabre, 80 Fr.

    Marie HERPIN, blessée de plusieurs coups de et de sabre, 50 Fr.

    Jacques AUDUREAU, capitaine en 1815, reçu une lettre de reconnaissance.

    Michaud Gaspard de Saint-André, époux de Marie Girard mort au Pas des Colons en décembre 1794. La veuve demeurant à Saint-Mesmin, 2 enfants, proposée pour une pension de 40 francs. SHD XU 39-7.

     

    Bruno Griffon de Pleineville pour Chemins secrets

    Novembre 2016

     

     

    Essai de martyrologe pour Saint-André-sur-Sèvre....


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  • La Gaubretière et le Pont du Grand-Ry…

     

     

     

    Si tout le monde connaît l’histoire du siège du clocher de Chanzeaux, que nous avons d’ailleurs évoquée lors de la sortie des « Amis du Pont-Paillat » du 8 octobre dernier, il n’en va pas forcément de même pour La Gaubretière qui a connu non pas un mais deux sièges du clocher de son église. Ces deux combats se termineront d’ailleurs d’une manière tragique, ajoutant ainsi aux terribles horreurs que le village à dû subir au cours des incursions républicaines et du passage des colonnes infernales.

    Revenons si vous le voulez bien sur ces deux épisodes.

    Le 3 février 1794, Boucret écrit à Turreau :

    « Les brigands étaient à la Gaubretière au nombre de quatre mille, les trois quarts armés de fusils, ils en sont partis le 31 janvier, dirigeant leur marche sur Saint-Fulgent ; ils n’ont laissé que cinquante à soixante hommes avec quantité de femmes à la Gaubretière. Je te préviens que j’irai demain matin avec ma colonne brûler ce bourg, tuer tout ce que je rencontrerai sans considération, comme le repaire de tous les brigands. Je n’avais pas encore occupé un pays où je pusse rencontrer autant de mauvaises gens, tant d’hommes que femmes ; aussi tout y passera par le fer et le feu.

    Je n’ai point reçu de pain depuis deux jours qu’il est dû à la troupe, heureusement que l’on en a trouvé dans les métairies, j’en attends ce soir de Chollet.

    Les trois quarts de ma colonne sont sans souliers ; quant      aux habits, je ne t’en parle pas, cependant les soldats sont nus. »

    (Savary, tome III, p. 158). 

    Le lendemain 4 février, 80 personnes, dont 20 femmes s’enferment dans le clocher de l’église tandis que le reste des autres habitants, non-combattants se disperse dans la campagne. Boucret fait assiéger le clocher pendant 8 heures sans succès. Malgré les monceaux de cadavres de républicains décimés par les résistants du clocher, les « infernaux » parviennent à se frayer un passage et incendient les portes de l’église. Une fois les portes brûlées, ils se précipitent dans le clocher et massacrent les vendéens sur les échelles du clocher. Les 45 hommes et 8 femmes restant se rendent et sont évidemment fusillés.

    Un deuxième siège du clocher aura lieu le 2 mars 1795. Un petit groupe de vendéens commandés par Bizoin, attirés par les vivres entreposés dans l’église y pénètre mais se fait surprendre par l’arrivée d’une troupe républicaine. La « Grande Terreur » est officiellement terminée mais les terroristes sont toujours au pouvoir. Ils sont 52 à se réfugier une nouvelle fois dans le clocher. Le siège durera à nouveau 8 heures avant que les munitions ne s’épuisent. 23 personnes, dont 8 femmes, encore une fois, si l’on en croit Paul Legrand, l’historien de la Gaubretière, se rendent. On les fera marcher pendant plus de 4 kms et ils seront tous fusillés au pont du Grand-Ry ( et non du "Grand-Henry" comme on l'a vu sur certains documents) à la limite de la commune des herbiers, tout près du village de la Belletière. C’est ce dernier endroit que nous présentons à présent. Les victimes connues se nomment : Bizoin, Mathurin Landry, Mathurin Micheau, Lucas, de la Soudelache, François Jobard, Jean-Baptiste Durand, Jean Drapeau, Pierre Laurent, Louis et Philippe Rondard, Boudaud, de la Sauvagère.

     

    On voudra bien me pardonner la qualité des photos ci-dessous, faites sous la pluie, d’un lieu difficile d’accès, avec le risque de tomber dans la rivière, et d’où nous sommes revenus les pieds trempés…

     

    RL

    Novembre 2016

     

    Situation sur l’IGN, marqué d'une croix violette :

    La Gaubretière et le pont du Grand-Ry....

     

    Sur le cadastre de la Gaubretière en 1839 :

    La Gaubretière et le pont du Grand-Ry....

    La Gaubretière et le pont du Grand-Ry....

     

    Sur place :

     

    La Gaubretière et le pont du Grand-Ry....

    La Gaubretière et le pont du Grand-Ry....

    La Gaubretière et le pont du Grand-Ry....

     

     


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  • Veillée de novembre des Amis du Pont-Paillat…

     

     

     

    Cette soirée était prévue depuis longtemps et nous avions hésité à la programmer autour d’un feu de camp l’été dernier. La disponibilité des participants, limitée par leurs activités au Puy du Fou pour certains, avait retardé cette réunion nocturne pourtant si désirée. Puis ce fut la décision des « jeunes » du groupe qui l’emporta. Ainsi Arnaud et Chachou ont-ils pris les choses en main pour mettre les petits plats dans les grands. La date fut fixée au 18 novembre, obligeant ainsi Jean et Martine à dresser le décor de la grande salle de leur maison afin d’accueillir les participants. Un grand merci à eux d’avoir accepté tout le dérangement occasionné par ces 22 noctambules dans une pièce censée ne pouvoir accepter que 18 personnes. Il y avait là bon nombre de têtes connues mais aussi quelques nouveaux, qui, comme il fallait s’y attendre, demandèrent à rejoindre notre groupe pour les sorties à venir.

    La soirée se déroula dans la plus franche bonne humeur et la plus agréable des compagnies autour d’un repas où chacun avait apporté victuailles et boissons. Nicolas étant retenu par son travail n’avait pas pu nous rejoindre. Je reçu néanmoins un secours inattendu de la part de Jacques Chauvet, qui s’était libéré de ses obligations dans les tranchées 14-18 et qui nous raconta quelques histoires aussi dramatiques qu’amusantes. A voir et à écouter, l’une d’elles, concernant son grand-père qui se termine d’une manière bien propre à nous autres vendéens :

     

     

    Après d’interminables discussions tout comme dans une authentique veillée vendéenne et après avoir vu Chachou traverser la pièce en sabots de bois, fuyant autant qu’elle pouvait les mitraillades de photos de l’ami Guy, vint l’heure des histoires de coin du feu. J’avais remis à certaines personnes, quelques anecdotes à lire en public et tirées, que dis-je, pillées dans la Vendée Historique d’Henri Bourgeois, mea culpa…

     

    Je fis ensuite un petit tour d’horizon des énigmes concernant la Vendée, ses sépultures, ses trésors méconnus. Il était près d’une heure du matin et la nuit aurait pu largement se prolonger. Vincent devait retrouver sa femme et sa petite famille, Pascal était sur les genoux après sa semaine d’usine, Guy repartait sur Angers avec Charles-Antoine, et surtout : Angélique devait nous ramener, avant de repartir en son fief de Boismé. La soirée fut donc trop courte et nous avons dû garder notre surplus « d’histoires à frémir » pour la prochaine veillée.

    Ah ! Qu’il sera bon de retrouver à nouveau la grande famille des « Amis du Pont-Paillat » début décembre pour notre prochaine sortie autour de lieux où tant de choses restent encore à apprendre et à partager.

     

    RL

    Novembre 2016

     

    Veillée de novembre des APP....

    Veillée de novembre des APP....

    Veillée de novembre des APP....

    Merci à Franck le Chouan pour le montage vidéo !

     


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    1792, 

    Les massacres de septembre à Reims. 

                          

     

     Les massacres de septembre à Reims.... « A Reims, les massacres commencèrent le même jour qu'à Paris, le 2 septembre, et furent peut-être plus affreux que partout ailleurs. Ils étaient ordonnés et dirigés par un personnage aussi grotesque que féroce, un cardeurs de laine répondant au nom d'Armonville*, ami et protégé de Marat, qui l'avait fait nommé président de la société populaire.

      Le 2 septembre, arrivait à Reims un bataillon de volontaire que conduisait vers la Meuse le général Duhoux.

      Armonville, suivi des membres les plus sûrs de la société populaire, se porte au devant d'eux, leur dit que la ville est pleine d'aristocrates et de prêtres réfractaires qui méditent la mort des bons citoyens. « Laisserez-vous ces traîtres, s'écrie-t-il égorger vos femmes et vos enfants pendant que vous allez verser votre sang pour la patrie ? Venez avec moi purger notre belle cité de tous ces scélérats. »

     

      Sourds à la voix du général Duhoux, qui parle d'honneur et d'humanité, une partie des recrues passent du côté d'Armonville, entouré déjà par de bons patriotes qu'enflamme l'agréable perspective d'exterminer des scélérats capables d'égorger les femmes et les enfants des valeureux volontaires.

      Tout d'abord, Armonville dirige sa bande vers la poste aux lettres, car, dit-il, le directeur Guérin, et son facteur, Carton, sont fortement soupçonnés de royalisme caché. En réalité, ces fonctionnaires s'étaient attirés la haine d'Armonville en lui refusant l'échange contre de l'argent d'une somme en assignats dépassant la limite fixée par les règlements. Le maire, averti, envoie en hâte un détachement de la garde, mais ce détachement, trop faible, est noyé dans la masse des émeutiers et ne peut empêcher le crime. Le directeur de la poste et son facteur sont traînés jusqu'à l'hôtel de ville, et là, sur la marche la plus élevée du perron, pour que la foule puisse jouir du spectacle, on les égorge, puis on leur coupe la tête.

      A ce moment se produisit un incident qui mit la population en joie : l'un des exécuteurs, apercevant un jeu de quilles à quelques pas du perron, s'empara de l'une des têtes et s'en servit comme d'une boule pour abattre quelques quilles.

      Cette première opération était encourageante. Armonville voulait mieux. Sur la place, il tint une sorte de conseil avec les membres de la société populaire et quelques-uns des volontaires, puis la foule, étonnée, vit des patriotes apporter des fagots, des planches, des troncs d'arbre et former de tout cela un énorme bûcher. Lorsque tout fut en place, Armonville cria :

     

      « Mes amis, nous allons griller les curés qui ont refusé le serment  ».

     

      Ce fut un prêtre des environs qui inaugura le bûcher. Des paysans l'amenaient à la municipalité pour la prestation de serment. On l'arrêta au passage, et, sans écouter ses supplications, on l'égorge et l'on jette dans les flammes son corps palpitant. On fait ensuite subir le même sort à l'abbé Levacher, grand vicaire, cueilli à son domicile, à l'abbé Pacot, curé de Saint-Jean, et au curé de Rilly qui se trouvait en visite chez ce dernier.

      Ce jour là, 2 septembre, la dernière victime fut M. Monrosier, ancien lieutenant du roi à Lille, qui s'était retiré chez son beau-père, officier municipal de Reims. Ce malheureux n'eut pas les honneurs du bûcher : on lui coupa les bras et les jambes, et, pour mettre fin à son agonie, on lui trancha la tête sous les yeux de son beau-père, maintenu par quatre volontaires devant une fenêtre ouverte.

     

      Le 3 septembre, on dressa un nouveau bûcher.

      Sur ce bûcher périrent le chanoine Romain, qui refusa de prêter serment et préféra mourir, et l'abbé Alexandre, curé doyen, qui, lui, se déclara disposé à prêter serment pour sauver sa vie, mais n'en fut pas moins jeté dans le brasier. Comme il suppliait qu'on l'arrachât au terrible supplice et demandait de nouveau à prêter serment, on le retira du bûcher, la figure et les mains fortement brûlées déjà, puis l'on envoya chercher le procureur de la commune, Couplet, qui reçu le serment. Alors, on vit cette chose horrible : aussitôt que Couplet eut rempli son office, les bourreaux rejetèrent le malheureux prêtre dans les flammes, et l'un d'eux s'écria en ricanant :

     

      « A présent, va brûler dans les enfers. »

     

      On voit que, contrairement à ce qui s'est passé la veille, les deux prêtres ne furent pas mis à mort avant d'être brûlés : on les jeta vivants sur le bûcher, autour duquel des patriotes et des volontaires dansaient en rond, étouffant les cris effrayants des victimes sous leurs chants et sous leurs cris de VIVE LA NATION.

      En résumé, les victimes furent peu nombreuses à Reims, mais leur supplice fut atroce. »

     

      Les républicains aiment particulièrement le feu, le feu de l'Enfer, la Vendée n'échappera ni à l'incendie, ni au supplice atroce subi par les femmes et les enfants jetés vivants dans des fours par ces ''Messieurs'' des ''Colonnes Infernales''.

     

      *Jean-Baptiste Armonville est né le 18 novembre 1756 à Reims rue des Créneaux, dans la paroisse Saint Timothée. Devenu cardeur de laine, il est le fils d'un ancien soldat du régiment du Poitou. C'est un des rares ouvriers élus député à la Convention. 

      Armonville, dit ''Bonnet Rouge'' à cause de sa coiffure qu'il ne quitte jamais, vote la mort du Roi, il devient donc régicide. Il meurt à Reims le 11 décembre 1808, ignoré et dans l'indigence.

      Depuis 1903 la ville de Reims peut s'enorgueillir de posséder une rue Armonville.... 

     

    Sources: Extrait de « Sous LA TERREUR » de Jules Mazé - librairie Hachette – Paris -1947. Photo de l'auteur. Sur les massacres de Reims lire aussi l'article de la Maraîchine normande ici.

                                                                 

     

    Xavier. Paquereau pour Chemins Secrets. 


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    Le Martyrologe de la Chapelle-Saint-Florent.

     

     

      Le martyrologe de la Chapelle-Saint-Florent....Extrait de la liste chronologique des décès de la commune de la Chapelle-Saint-Florent de 1791 à l'an VIII. (Maine et Loire).

    Année première de la République.

    - Le 12 mars 1793 an premier.

    ''Ont été massacrés les nommés'' :

     

    1 : Michel Macé, âgé de 60 ans.

    2 : Marie Audouin, âgée de 50 ans, son épouse.

    3 : Jeanne Macé, leur fille.

    4 : Françoise Macé, leur fille.

    5 : François Blouin, âgé de 60 ans.

    6 : Marie Chéné, veuve de Pierre Dalainne, âgée de 46 ans.

    7 : Pierre Dalainne, son fil, âgé de 26 ans.

    8 : Perrine Levron, âgée de 65 ans.

    9 : Renée Arrondeau, fille de Jean Arrondeau et de Marie Onillon.

    10 :Marie Bigeard, âgée de 22 ans, fille de François Bigeard et de Jeanne Billard.

    - Le 29 Ventôse (19 mars) :

     

     

    11 et 12 : ''Mathurin Réthoré et Julien Terrien ont été tués dans un combat contre les républicains''.

     

    - Le 7 Nivôse (27 décembre 1793) :

     

    13 : ''François Vincent, fils de Louis Vincent et de Perrine Levron a péri dans l'armée de la Galerne'' 

     

    - Le 7 Nivôse.

     

    '' Ont péris dans l'armée susdite''  :

    13 : Joseph Réthoré, tisserand, fils de Joseph Réthoré et de..... Toublanc.

    14 : Louis Dalainne, fils de feu Jean Dalainne et de feue Renée Vignon.

    - Le 7 nivôse.

     

    ''A également péri dans la dite armée'' :

     

    15 : Pierre Martin, époux de Anne, Jeanne Michel, fils de Pierre Martin et de Jeanne Renou.

     

    - Le 7 Nivôse.

     

    ''Ont été tués dans la même armée'' :

     

    16 : Jacques Marquis, fils de …. Marquis et de..... Coiffard.

    17 : Jean Lebrun, fils de Jean Lebrun et de Jeanne Gaudin.

     

    - Le 11 Nivôse (31 décembre) :

     

    18 : Pierre Chiron ''A été arrêté et conduit à Nantes et depuis ce temps on n'a point eu de ses nouvelles'' fils de André Chiron et de Jeanne Babin.

     

    - Le 20 Nivôse (9 janvier 1794) :

     

    19 : Charles Rivereau ''A été pris et conduit à Nantes où il a été fait mourir''

     

    - Le 4 Prairial (23 mai 1794) :

     

    ''A été massacrée'' :

     

    20 : Louise Gabory, fille de François Gabory et de Louise Gabory.

     

    - Le 29 Thermidor (16 août 1794).

     

    21 : Sébastien Bourget ''est mort à Nantes'', fils de Jean Bourget et de Perrine Duseau.

     

    - Le 3ème jour complémentaire (19 septembre 1794) :

     

    22 :René Vincent, charpentier ''A été tué à l'armée des Brigands peu de temps après son passage dans la Galerne''

     

    - Le 2 Vendémiaire de l'an 2 (23 septembre 1794) :

    ''A été tué'' :

     

    23 : Pierre Moriceau, fils de René Moriceau et de Françoise Dolbeau.

     

    - Le 21 Vendémiaire an 2 (12 octobre 1793) :

     

    24 : Pierre Vincent, 36 ans ''A été tué à Mortagne'', fils de Pierre Vincent et de Gabrielle Giron.

     

    - Le 26 Vendémiaire (17 octobre 1793) :

     

    25 : Julien Terreau, 56 ans ''A été tué à l'armée de la Vendée après qu'elle eut passé la Loire''. Fils de Jean Terreau et de Renée Berthelot.

     

    - Le 27 Vendémiaire (18 octobre 1793) :

     

    26 : Pierre Lebrun, '' A été tué dans la même armée'', fils de Jean Lebrun et de Perrine Réthoré.

     

    - Le 2 Brumaire (23 octobre 1793) :

     

    ''A péri dans la dite armée :''

     

    27 : René Barat, 36 ans, fils de René Barat et de Renée Guérif.

     

    - Le 7 Brumaire (28 octobre 1793) :

     

    28 : Jean Pineau, 34 ans, ''a péri dans l'armée de la Galerne'', fils de Jean Pineau et de Clémence Coiffard.

    - Le 21 Ventôse (11 mars 1794) :

     

    ''A été tué par les troupes républicaines'' :

     

    29 : Pierre Dandé, fils de Pierre Dandé.

     

    - Le 21 Ventôse.

     

    ''A également été tué par les troupes républicaine'' :

     

    30 : Pierre Badreau, fils de Pierre Badreau.

     

    - Le 21 Ventôse.

     

    ''A également péri'' :

     

    31, 32 et 33: René Grasset avec François et Joseph ses enfants.

     

    - Le 21 Ventôse.

    ''A aussi péri'' :

     

    34 : René Vincent, âgé de 62 ans, fils de René Vincent et de Marie Chataigner.

     

    - Le 21 Ventôse.

     

    ''A aussi péri'' :

     

    35 : Anne Bondu, fille de Toussaint Bondu et d'Anne Michel.

     

    - Le 22 Ventôse (12 mars 1794) :

     

    ''A aussi péri'' :

     

    36 : François Chauviré, âgé de 55 ans, fils de François Chauviré et de Renée Terrien.

     

     

    - Le 22 Ventôse.

     

    ''A été massacrée'' :

     

    37 :Perrine Bourdeau, fille de Julien Bourdeau et de Perrine Chéné.

     

    - Le 22 Ventôse.

     

    ''A été aussi massacré :

     

    38 : Gabriel Bourget, fils de Jean Bourget et de Perrine Audusseau.

     

    - Le 23 Nivôse (12 janvier 1794) :

     

    ''A péri au Mans '' :

     

    39 : Jacquine Bourdeau, fille de Julien Bourdeau et de Perrine Chéné.

     

    - Le 23 Ventôse (13 mars 1794) :

     

    ''A été massacrée'' :

     

    40 : Perrine Badreau, fille de Pierre Badreau et de Jeanne Barat, épouse de René

    Vincent, charpentier.

     

    - Le 24 Ventôse(14 mars 1794) :

     

    41 : Jean Guérif, métayer, âgé de 27 ans, ''a péri à Nantes :

     

    - Le 24 Ventôse :

     

    ''Ont également péris à Nantes'' :

     

    42 et 43 : Jean Rivereau, métayer, âgé de 36 ans et Jacques Bioteau, âgé de 26 ans.

     

    - Le 24 Ventôse :

     

    44 : René Barat, âgé de 15 ans est mort à la Flèche.

     

    - Le 4 Prairial (23 mai 1794) :

     

     

    ''Ont été tués par l'armée républicaine les nommés ci-après'' :

     

    45 : Jeanne Terrien, fille de Pierre Terrien et de Jeanne Réthoré.

    46 : Marie Réthoré, fille de Jean Réthoré et de Marie Palussière.

    47 :Louise, Françoise Goinard, fille de François Goinard et de Louise Gabory.

    48 : Jean Mercier, fils de René Mercier et d'Elizabeth Roy.

    49 : Marie Fonteneau, fille de Mathurin Fonteneau et de Jeanne Blouin, femme de Pierre Réthoré.

     

    - Le 5 Prairial (24 mai 1794) :

     

    50 : Jean Verger, fils de Jean Verger et de....... Bondu.

    51 : René Leprêtre ''a péri à Nantes'', fils de Pierre Leprêtre et de Anne Le Sour, époux de Anne Dellimont.

     

    Le martyrologe de la Chapelle-Saint-Florent....

     

    Sources: Archives Départementales de Maine et Loire tous droits réservés – Registres d'Etat civil de la commune de la Chapelle-Saint-Florent.-Liste chronologique des décès de 1791 à l'an VIII. - Photo de l'auteur.

     

     

    Xavier Paquereau pour Chemins Secrets


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