• Retour sur la sortie du 8 octobre avec les Cœurs de Chouans et les Amis du Pont-Paillat.

    Montage : Franck le Chouan.

     

     

     

     

     


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    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux…

     

     

    Nicolas ayant fait un excellent compte-rendu fort détaillé de notre sortie du 8 octobre (à lire ici), je ne vois pas l’utilité de revenir sur le déroulement de la journée. De plus, des centaines de photos et de vidéos ont été partagées sur Facebook, donnant lieu aux échanges les plus enthousiastes. Je me permettrai donc simplement d’en glisser quelques unes prises au hasard du moment. Nous étions 34 personnes, un record de plus pour notre petit groupe. Très remarqués grâce à la présence de nos amis costumés des Cœurs de Chouans, nous avons été sans cesse salués par les gens que nous croisions, tantôt amusés, tantôt questionnant sérieusement. Certains nous demandaient qui nous étions, d’autres nous gratifiaient de splendides « Vive le Roi ! » en passant, ce qui augure mine de rien d’une perception de la Vendée et de la Chouannerie qui a fortement évolué depuis ces dernières années. C’est ainsi que de toutes nouvelles personnes nous ont suivi pour la journée, et même jusqu’au restaurant, tard le soir. J’adresse tout particulièrement ma plus vive sympathie à ces gens, réellement passionnés par les Guerres de l’Ouest et qui nous ont surpris par leur attachement à des valeurs que l’on croyait disparues dans la déliquescence générale de la société. Les Amis du Pont-Paillat, petit groupe qui a bien grandi et qui grandit encore à une vitesse vertigineuse.

    Je crois qu’il faut renouveler un grand merci à tous ceux qui participent à l’ambiance familiale des nos sorties. Rendons ainsi hommage à la sémillante et bondissante Jacqueline et ses « citernes de café », à Geneviève et sa gentillesse, à notre « Guy », le vendéen à l’accent provençal et à sa générosité, à l’adorable « Chachou » et à sa réactivité dans les coulisses de l’organisation, à Jordan, toujours présent, en tout temps et tout lieu, à Arnaud, bien sûr, dont la motivation n’est pas à prouver, à Patrick, n’hésitant pas à faire deux heures et demie de route depuis sa Bretagne, à Angélique, simple collègue devenue une grande amie et passionnée, à Philippe, et sa constance dans nos sorties, à Xavier et à Marie-Odile, dont les recherches historiques et généalogiques sont au top. Je n’oublie évidement pas Nicolas et encore moins ma femme, qui se démène au maximum dans la préparation de chaque sortie.

    Quant aux Cœurs de Chouans, c’est désormais une grande et franche amitié qui nous lie, malgré les tentatives de dénigrements, jadis orchestrés par une personne dont on n’entend plus parler, fort heureusement.

    Comme je sais qu’il va y avoir encore de l’impatience en vue de la prochaine sortie et que certains ne vont pas tarder à trépigner et à sautiller dans tous les sens à l’idée de nos prochaines retrouvailles ; comme je sens, disais-je une grande envie de retrouver des lieux chargés d’histoire autant que de revoir les amis, je me permets de dévoiler d’ores et déjà que la journée à venir aura lieu dans les brouillards de décembre, au sein d’une contrée de Vendée Militaire méconnue et mystérieuse à souhait…

    A tout de suite…

     

    RL

     

          Octobre 2016

     

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

     

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

     

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

     

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

     

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

     

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

    Les Amis du Pont-Paillat à Chanzeaux....

     


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  • 22 222…

     

    A force de parler du trésor de Charette en monnaie sonnante et trébuchante, que l’on imagine scintillant au fond de quelque puits abandonné ou dans un coffre vermoulu rongé par la terre, on oublie qu’il n’y a pas eu que de l’or dans l’escarcelle du Roi de la Vendée.

    On connait l’affaire du débarquement anglais des 10, 11 et 12 août 1795 et il n’est pas impossible que Charette ait bénéficié d’importants subsides à cette période. En revanche, on ignore souvent qu’il fut réalisé un autre débarquement, le 24 novembre de la même année près de Saint-Gilles. Celui-ci est assuré par Dabbaye (1). Déjà, le 19 novembre, Charette recevait ceci :

    19 novembre 1795.

    « Le chevalier de Warren, commandant l’escadre anglaise, au chevalier Charrette (sic) (A bord de la Pomone, en rade de l’Ile-Dieu)

    «Monsieur, j’ai envoyé au conseil du Morbihan pour annoncer que je compte faire débarquer le plus tôt possible la somme de vingt-deux mille deux cent vingt-deux livres sterling en dollars, que je crois que le conseil vous fera passer sans retard. Je vous souhaite tous les succès possibles. »

    On ne trouve trace de cette missive que chez Savary, tome VI, p 57. On a souvent mis en doute les écrits de Jean-Julien-Michel Savary qui a eu quelquefois tendance à arranger les choses en faveur de la république mais il faut bien reconnaître que l’on retrouve aujourd’hui beaucoup des correspondances présentées dans son ouvrage aux archives du Fort de Vincennes…

    A la date du 24 novembre 1795, Charette est au château de La Roche-Boulogne au Sud de Rocheservière. Il sera à Montorgueil à partir du 4 décembre. A-t-il pu récupérer les 22 222 livres que Dabbaye avaient probablement fait débarquer avec les armes anglaises ? Serait-il possible, comme l’a avancé le chasseur de trésor Didier Audinot, qu’elles ait pu être cachées en forêt d’Aizenay ?

     

    22 222....

    22 222....

    22 222....

    22 222....

     

    Dans le bois des Gâts, si l’on en suit encore M. Audinot ?

    22 222....

    22 222....

    22 222....

     

    22 222....

     

    A Roche Boulogne ? Ou encore à Montorgueil ? J’avoue personnellement que la dernière hypothèse me séduit assez…

     

    RL

    Septembre 2016

       

     

    Note :

     

    (1) A ne pas confondre avec Pierre Nicollon des Abbayes. Notre Dabbaye sera pris près de Saint-Etienne-du-Bois le 21 février 1796 avec 14 de ses hommes et fusillé à Montaigu trois jours plus tard.


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                  Six bons cavaliers sauvent Monsieur de la                Bouëre et son épouse...

     

                           

     

     Six bons cavaliers.... Vers la mi-décembre 1794, Madame de la Bouëre et son mari sont réfugiés aux Aulnais-Jagus (Aunès-Jagus) paroisse de la Poitevinière, lorsque la métairie est cernée par les Bleus, … des gendarmes... Ils fouillent la maison, soudain l'un des hommes se mit à dire : «  Sauvons-nous, nous sommes perdus ! »

      « En même temps des cris de : « Vive le Roi » se firent entendre, et six Vendéens armés franchirent la haie qui était en face de la maison. Les gendarmes ne les attendirent pas, leurs pistolets à la main ils se sauvèrent par la porte opposée à celle où était le pataud, et sans remonter à cheval se mirent à fuir à travers champs ; ceux qui revenaient se joignirent à eux, poursuivis tous par les Vendéens.

    Six bons cavaliers....

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      J'étais bien résignée à la mort, ne voyant pas de salut, que ce fut tout un renversement d'idées pour moi que ce coup de théâtre. Cette fuite précipitée des gendarmes, ce tumulte, les coups de pistolet de ces derniers, les coups de fusils de nos libérateurs... Je ne pouvais me rendre compte de rien dans l'étourdissement où je me trouvais. M.de la Bouëre me réveilla de cette apathie par ces mots :

      - Sauvez-vous donc bien vite par là !

      Nous sortîmes par la porte abandonnée par le pataud, et en traversant les prés, nous nous rendîmes à un bordage nommé la Grange.

      Pendant ce temps, le chef des Vendéens n'avait pas perdu une seconde pour se mettre à la poursuite des bleus. C'étaient six bons cavaliers qui venaient de repasser la Loire : Véron, de Nevy ; Loiseau, de Trémentine ; Bernier ; Brevet du moulin de la Brisière, paroisse de Sainte-Christine ; Gâté, de la Brosse, et Langevin, tous d'une valeur éprouvée. Ils tuèrent plusieurs gendarmes ; malheureusement, les deux jeunes, qui paraissaient plus humains que les autres furent du nombre ; leur chef et le pataud parvinrent sains et saufs à Jallais. Mais trois ou quatre jours après, les bleus tuèrent ce dernier pour le récompenser de les avoir guidés.

      Les chevaux des gendarmes furent pris par ceux qui nous avaient sauvés ; ils trouvèrent dans la poche d'un des bleus tués des cordes pour nous attacher, et la dénonciation qui leur avait été faite avec les signalements, rien n'avait été oublié... ».

     

      Le premier de ces braves a survécu à toutes les guerres de Vendée. En effet René Véron rédige une demande de pension au Roi le 23 mai 1825.

      René Véron est né et a été baptisé le 8 mai 1772 à Neuvy, il est le fils de Jean Véron, filassier et de Jeanne Malinge. Il épouse à Neuvy le 10 Floréal an 12 (30 avril 1804), Jeanne Lehoreau, âgée de quinze ans, née à Neuvy le 19 mars 1789, fille de René Lehoreau, cultivateur et de Jeanne Bouet. De cette union : deux enfants connus      :

    1° René Véron, né à Neuvy, le 10 germinal an 13.

    2° Germain-Jacques Véron, né à Neuvy, le 1 août 1808.

      En 1793 il rejoint l'Armée Catholique et Royale et sert dans la division de Chemillé, dans le corps de la Cavalerie Royale d'Anjou et Haut-Poitou en qualité de Lieutenant. Ce sera un brillant officier de cavalerie, devenu capitaine, il sera proposé pour recevoir la Légion-d'Honneur.

     

      Voici sa demande pension enregistrée à Neuvy le 24 maÿ 1825 :

     

    « A Monsieur le Préfet du département de Maine et Loire, président de la commission départementale nommée pour faire l'examen des pièces produites par le militaire des armées Royales de l'Ouest.

      Monsieur le Préfet, à l'honneur de vous exposer le nommé Véron René, tisserand, né à Neuvÿ, canton de Chemillé arrondissement de Beaupréau département de Maine et Loire, le huit mai mil sept cent soixante douze demeurant dite commune de Neuvÿ département de Maine et Loire.

     Que depuis et y comprie l'année 1793 jusque ÿ comprie 1815, il a constamment figuré dans les armées Royales Vendéennes division de Chemillé, 1° a servi dans le corps de cavalerie Royale d'Anjou et Haut-Poitou en qualité de lieutenant, de juin 1793 jusque ÿ comprie 1800 et en 1815 reconnu par Monsieur le Comte Charles d'Autichamps, Breveté par lui au grade de capitaine du corps de la cavalerie Roÿal et Vendéenne d'Anjou et Haut-Poitou, lequel à montré un dévouement sans borne à la cause du Roi, a passé Outre-Loire et a assisté a toutes les affaires qui ont été engagées contre les Républicains. Il repassa la Loire en 1794 avec les généraux Stofflet et Rochejaquelin et depuis son retour il a assisté à tous les rassemblements ordonnés par ses chefs a toujours été sur ordre fait en découvert les plus périlieuses et a fait les commissions très utiles au parti du Roi : en un mot il peut comté pour un des plus braves de l'Armée Royaliste de Vendée.

      Comme il le justifie par son état de service, son Brevet de Capitaine et autres pièces autantiques. Confirmation de ses exposé qui sont ci-joint, et qu'il s'est comporté avec honneur et bravoure dans les différentes actions qui ÿ ont eu lieu et pour coopérer à la Restauration de l'Auguste famille des Bourbons, qui a été blessé plusieurs fois, deux coups de sabre à Saumur et reçu une balle à Neuvÿ en 1796 pour lesquels il a déjà reçu de la bienveillance du Roi un secours annuelle de cent francs, un bien insignifiant pour lui donner un moÿen d'existance.

      Pourquoi Monsieur le Préfet, le réclamant vous supplie très humblement de prendre en considération son exemple et de vouloir bien le mêtre sous les yeux de Messieurs les membres composant la Commission du département de Maine et Loire, pour qu'il veuille bien donner son avis favorable de manière à lui faire obtenir une augmentation de pension annalogue a ses faits et services conformément à l'Ordonnance de sa Majesté Royale du vingt neuf décembre mil huit cent vingt quatre qui accordent des bienfaits à tous ceux qui ont servis avec dévouement aux guerres sans fortune.

      Vous rempliré infiniment Monsieur le Préfet, les intentions de notre Auguste Souverain et donneré un moyen d'existance a un sujet qui se glorifie d'avoir comparu et versé son sang dans les rangs des vraÿes Français, guider par lamour de leur Roi et de son Auguste famille. Daigné Monsieur le Préfet agréer l'hommage respectueux de votre très humble et très obéissant serviteur et fidèle Vendéen qui en aura une éternelle reconnaissance ».

     

    A Neuvÿ le 23 mai 1825 ; soussigné René Véron Capitaine.

     

    Six bons cavaliers....

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Six bons cavaliers....

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     A priori René Véron n'a rien reçu de l'Auguste famille des Bourbons, ni la légion-d'Honneur, ni une arme de récompense, les archives sont muettes sur le sujet ! En espérant qu'il reçut une augmentation de sa pension...

     

      En ce qui concerne ses états de services, il sert de 1793 sans discontinuer jusqu'en 1800, puis 1814-1815 à la Roche-Servière.

      Blessures : Deux coups de sabres à Saumur, une balle à Doué, une balle à Fougère ; Il tue un capitaine de cavalerie Républicain à Challans et prend son cheval. Attaque de Saint-Florent, à cette affaire a sauvé le colonel de cavalerie – Blessé à Neuvy à l'épaule gauche – A servi a toutes les reprises d'armes – Total des services : 16 années.

      « Il demande simplement la confirmation de son grade de capitaine et la pension de retraite attachée à ce grade. Si sa Majesté daignait l'honorer de la croix de la Légion-d'Honneur, cette faveur lui serait bien précieuse, le dédommagerait de ses peines et rappellerait à ses enfants qu'ils sont Vendéens et que leur premier devoir est d'aimer et servir le Roi ».

      « Il n'a que son état de tisserand pour faire subsister deux enfants en bas âge et sa belle mère âgée de 60 ans. Il a perdu dans l'incendie de la Vendée en 1794 son mobilier qui était tout son avoir ».

      « Il a perdu son brevet de lieutenant de la cavalerie de la division de Chemillé, que lui avait donné le Général Stofflet en juin 1794, mais il présente un certificat des anciens chefs existants qui constate sa nomination et l'exercice de cette place jusqu'en 1800. Il joint un certificat constatant les infirmités causées par sa blessure à l'épaule gauche : blessé à l'épaule gauche d'une balle qui a traversé de derrière en devant qui a froissé l'omoplate et la clavicule près de leur articulation, qu'il en est sorti plusieurs esquilles, ce qui a beaucoup affaibli le bras dont l'articulation avec l'épaule n'est pas libre   ».

      Enfin, « Il a l'honneur d'être connu de Mr le Lieut Général d'Autichamps   ». 

     

      René Véron est décédé au bourg de Neuvy-en-Mauges, le 2 mai 1835 à 11 heures du soir, à l'âge de 62 ans. 

     

    Sources:  Archives Départementales de Maine et Loire tous droits réservés – Dossiers Vendéens 1M9/347-  Cadastre de la Poitevinière de 1834, B2 du Rortay Aunès-Jagus - La Guerre de la Vendée 1793-1796 - Souvenirs de la Comtesse de la Bouëre, Les éditions du Choletais, Cholet 1984 ; page 110, 111 – Portrait de Madame de la Bouëre – Vendéens et Chouans 2010 – Etats de services vue n°6 -  Brevet provisoire de Capitaine vue 7 - Registres d'Etat civil de la commune de Neuvy-en-Mauges.

     

     

                                                  X. Paquereau pour Chemins Secrets. 

     

    Six bons cavaliers....


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  • Les Guinchelières…

     

    Nous avons publié ici la 6° partie des « Souvenirs de Louise Barbier ». Celle-ci nous parle d’un massacre à la Tessoualle en ces termes :

    « Le général Boucret était à la Tessoualle, à dix kilomètres et brûlait tout le bourg et l'église. Il fit mettre le feu dans un grand champ de genêts, dans le bas des Juchellières, où tous les habitants étaient réfugiés et il faisait tirer sur ceux qui voulaient s'échapper. Mon frère Louis, qui y travaillait à tisser de la toile, se sauva en traversant la rivière et arriva nous raconter ce massacre où périrent plus de soixante personnes. »

     

    Louise Barbier se trompe de nom et c’est plutôt aux « Guinchelières » (« Ginchellières » sur le cadastre) qu’eut lieu la tuerie. Ce massacre a dû avoir lieu le 21 janvier 1794, effectivement de la part de la colonne de Boucret tandis que son second, caffin se cantonne à Maulévrier.

    Aujourd’hui, la rivière de la Moine s’est considérablement élargie avec le barrage de Ribou et on peut penser que le lieu de ce massacre se trouve plus ou moins sous les eaux.

    RL

    Septembre 2016

     

    Les Guinchelières sur l’IGN :

    Les Guinchelières....

     

    Sur la matrice de 1810 :

    Les Guinchelières....

     

    Sur place :

    Les Guinchelières....

     

     

    Les Guinchelières....

     

    Les Guinchelières....

    Les Guinchelières....

    Les Guinchelières....

    Les Guinchelières....

     

     


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