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    Le Chêne de Robert le Chouan…

     

    François-Augustin Robert, dit « Robert le Chouan » né le 10 juillet 1795 et décédé le 31 décembre 1868 à minuit est une figure célèbre des événements de 1832. Sa tombe est toujours présente dans le cimetière d’Azay-sur-Thouet.

    Ce qui est pour le moins curieux c’est la cachette qu’il employa à plusieurs reprises pour échapper aux troupes philippistes. Un énorme chêne de 1100 ans dont la partie haute fut ouverte par un orage il y a fort longtemps. C’est là que notre combattant légitimiste se cachait dans cette ouverture de 3.20 m de haut et 2.10 m de largeur. Ce chêne appelé tantôt « Chêne du Hibou », « Chêne de Robert » ou tout simplement « Chêne de la Cigogne », nom de la ferme la  plus proche, a dû voir bien des choses se passer depuis 11 siècles qu’il veille sur cette campagne profonde et mystérieuse.

     

    RL

    Mars 2013

     

    Le Chêne de Robert le Chouan....

     

     

    Le Chêne de Robert le Chouan....

     

     Gravure extraite de « Histoire de la Vendée Militaire » par Jacques-Crétineau Joly.

     

    Le Chêne de Robert le Chouan....

     

    Acte de décès et tombe de Robert le Chouan.

     

    Le Chêne de Robert le Chouan....

    Le Chêne de Robert le Chouan....

    Le Chêne de Robert le Chouan....

     


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  • Photos…

     

    Ce n’est pas la première fois que nous retrouvons des photos publiées sur d’autres blogs, sites ou forums et qui proviennent de « Chemins Secrets » ou de celui de « La Maraichine Normande ». Nous ne voyons aucun mal à ce que ces photos soient diffusées ailleurs à partir du moment où elles servent à la mémoire de la Vendée et cela nous prouve que « Chemins Secrets » et « La Maraichine Normande » ont du succès.

    En revanche, il serait bon que les personnes qui diffusent ou partagent ces photos précisent où ils les ont obtenues par un lien vers nos blogs comme le font d’autres déjà (comme avec « Vendéens et Chouans », par exemple que nous citons généreusement et qui n’hésite nullement à nous rendre la pareille). Ce serait d’une part une preuve d’amitié pour des gens qui œuvrent dans un but commun mais aussi un gage de respect pour ceux qui ont fait l’effort de se déplacer sur les lieux.

    Je conçois tout à fait qu’il soit compliqué d’avoir d’authentiques photos pour ceux qui veulent parler d’histoire et qui sont loin des lieux, mais autant citer ses sources que de laisser à penser qu’on y soit allé soi-même.

     

    Le Loup et la Maraichine Normande

    Dernier jour de février 2013

     

     

    Mise au point....

     


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    Bois-Vert et Henri de la Rochejaquelein…

     

    C’est ici que « Monsieur Henri » , tout juste revenu de la Virée de Galerne, passa le Noël 1793 chez sa tante, Anne Henriette du Vergier, cachée dans cette ferme (1). Bois-Vert se situe sur la commune de Combrand, cependant tout près de La Petite-Boissière et nous y avons été reçus cet après-midi sous un vent glacial et un ciel menaçant de neige. La maison que Henri de la Rochejaquelein et sa tante avaient connue n’existe plus de nos jours. Le propriétaire nous a expliqué que cette maison, dans un état de ruine très avancé fut démolie en 1983. Elle contenait une grande cheminée et dans sous son sol se trouvait un souterrain, dont l’entrée est aujourd’hui comblée.

    Nous remercions chaleureusement les propriétaires de leur accueil et de leur permission pour publier les photographies qui suivent.

     

    RL

    Février 2013

     

    Photographie aérienne en 1979. On voit à gauche la maison en ruine, transformée en grange.

    Bois-Vert et Henri de la Rochejaquelein....

    Bois-Vert sur le cadastre de 1809.

    Bois-Vert et Henri de la Rochejaquelein....

    Emplacement aujourd’hui de la maison où séjourna monsieur Henri, qui est devenu une plateforme pour stocker le fumier.

    Bois-Vert et Henri de la Rochejaquelein....

    Vieux chemins…

    Bois-Vert et Henri de la Rochejaquelein....

    Bois-Vert et Henri de la Rochejaquelein....

    Bois-Vert et Henri de la Rochejaquelein....

     Dessin d'Armand Bérart : "Après la bataille", représentant Henri de la Rochejaquelein auprès du feu :

    Bois-Vert et Henri de la Rochejaquelein....

     

    Note :

    (1) Françoise de Chabot, « Henri de la Rochejaquelein et la Guerre de Vendée », 1889, reprint de « Pays et Terroirs », 1998. Françoise de Chabot se fie à « Mes souvenirs de famille » d’Anne-Henriette du Vergier (archives de la Durbelière) qui a écrit : « A Noël 1793 Henry vint me voir à Boisvert de Combrand. Après la dernière fête, il revint à la Durbelière dont il fut obligé de fuir, les républicains ayant encore brûlé et achevé d’enlever les domestiques et les bestiaux. Henry voyant ne rien gagner leva d’autres troupes, mais le 6 février, à la poursuite de cinq à six hommes, il fut tué près de Chanteloup, en Anjou, par un qui fut tué aussi." On sait que Henri de La Rochejaquelein fut en réalité tué entre Nuaillé et Cholet, le 28 janvier 1794.

     


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    Montilliers…

     

     

    Plusieurs ouvrages sur les marches des colonnes infernales existent et nous n’allons pas ici détailler toutes les horreurs qui se sont passées avant et après leur passage à Montilliers. On notera que le 21 janvier 1794, la colonne infernale de Bonnaire arrive à Montilliers et y massacre une trentaine de femmes et d’enfants après avoir tué quarante personnes à Cernusson, dont le maire. Puis vient le 5 avril de cette même année et c’est la colonne infernale de Boucret qui capture vingt-deux femmes cachées dans les bois des Marchais sur le territoire de Faveraye-Mâchelles, non loin de Montilliers. Les victimes sont emmenées jusqu’au Moulin de la Reine et fusillées. Deux enfants seront exceptés et pris au service des bleus. L’un d’eux se nommait Marie Clémot, âgée de 12 ans et sera l’arrière grand-mère du donateur du vitrail ci-dessous. L'autre était son petit frère.

    C’est donc, cette fois-ci, sous un soleil quasi printanier, mais accompagné d’un vent bien hivernal que nous sommes allés nous recueillir sur place. Puissent ces petits reportages donner envie à nos lecteurs d’en faire de même…

     

    RL

    Février 2013

     

    Les Bois des Marchais, où les victimes du 5 avril furent découvertes.

     

    Montilliers....

     

    Vitrail commémorant le massacre du 5 avril.

    Montilliers....

    Montilliers....

    Montilliers....

    Montilliers....

    Montilliers....

     

    Vitrail représentant l’abbé Raison retrouvant sa paroisse en 1800 après sa déportation en Espagne.Montilliers....

     Chemin menant à la Croix des Martyrs du Moulin de la Reine.

     

    Montilliers....

     

    Lieu du massacre du 5 avril.

    Montilliers....

    Montilliers....

     

    Le Lys, près de l’emplacement du Moulin de la Reine, aujourd’hui disparu.

    Montilliers....

     

    Le Moulin de la Reine sur le cadastre napléonnien (AD49).

    Montilliers....

     

    Le Moulin de la Cave.

    Montilliers....

     

    L’ancien prieuré de Montilliers.

    Montilliers....

    Montilliers....

     

     Un article de Nadine, sur le même village ici.

     

     


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  • Les Moulins de Cornet…

     

    Nous n’allons pas refaire la terrible histoire de l’insurrection du 24 août 1792 dans le Bressuirais et nous y avions déjà consacré un long article pour l’Association Vendée Militaire (1).

    Nous invitons simplement le promeneur à aller se recueillir sur les lieux, tout d’abord auprès du dernier des deux moulins encore existant (2). Le moulin disparu se situait, quant à lui  un peu plus au Sud. Tout près, dans la rue de l’Orgerie, se trouve une croix, marquant l’emplacement de fosses communes, où reposent les cadavres de près de 300 paysans du Bocage, dont beaucoup  auront les oreilles coupées, dont  les républicains se feront des cocardes, porteront en collier , voir mangeront à la vinaigrette. (3)

    Les cadavres resteront pendant trois jours à pourrir en plein soleil.

    RL

    Février 2013

     

    Les Moulins de Cornet....

     

     

    Les Moulins de Cornet....

    Les Moulins de Cornet....

     

     La croix du chemin de l’Orgerie.

    Les Moulins de Cornet....

    Les Moulins de Cornet....

    Les Moulins de Cornet....

     

     

     

    Notes :

    (1)  « Promenade en Bressuirais », Cahier des paroisses et soldats de l’Armée Vendéenne N° 119, 2003.

    (2) Aujourd’hui, « Cornet » rebaptisé « Puy-Fort » et qui dépendait de Terves et absorbé dans l’agglomération de Bressuire.

    (3)  Voir ici : http://chemins-secrets.eklablog.com/tanneries-de-peaux-humaines-et-autre-inventions-democratiques-a31707837

      

     


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