• Tanneries de peaux humaines et autres inventions démocratiques....

     

     

    Tanneries de peaux humaines et autres inventions démocratiques….

     

     

    Août 1792 et la révolte de la Saint-Louis dans le Bressuirais qui sera la première révolte vendéenne anti-républicaine. Les paysans sont torturés et ont les oreilles tranchées. Oreilles que les républicains portent en guise de cocarde. Madame Picard de Faye-l’Abesse raconte : « J’ai vu plusieurs fois des hussards, dits de la mort, au retour de leurs excursions, rapporter des chapelets d’oreilles coupées à des Vendéens, les laver, les rôtir sur le gril, ricanant comme de vrais cannibales, les manger à la vinaigrette ».

     

    A Clisson, le 5 février 1794, une quinzaine de personnes font cuire du pain dans l’enceinte du vieux château fort en ruine. Le reste de la ville est en ruine également. Le général de colonne infernale Cordelier aperçoit la fumée et s’empare des malheureux. Après d’abominables tortures, ils sont jetés vivant dans le puits-citerne du château s’étouffant les uns les autres dans leur chute et emmurés par la destruction de la margelle du puits que l’on fait écrouler sur eux. Des ossements et même des sabots d’enfants seront retrouvés dans les années 60. Au même endroit, le 5 avril 1794, c’est un autre général de colonne infernale, Crouzat qui fait brûler 150 femmes pour en extraire de la graisse. Un républicain raconte : « Nous faisions des trous de terre pour placer des chaudières afin de recevoir ce qui tombait ; nous avions mis des barres de fer dessus, et placé les femmes dessus, puis au dessus encore était le feu. Deux de mes camarades étaient avec moi pour cette affaire. J’en envoyai 10 barils à Nantes. C’était comme de la graisse de momie : elle servait pour les hôpitaux. »

     

    A propos des tanneries de peau humaine à présent : A Angers, il s’agit de fabrication de culottes de cheval pour les officiers supérieurs. Claude-Jean Humeau expliquera au tribunal d’Angers le 6 novembre 1794 que le chirurgien-major Pecquel du 4° bataillon des Ardennes a écorché 32 cadavres. Les peaux sont transportées chez un tanneur des Ponts-de-Cé. Un témoin raconte que les cadavres « étaient écorchés à mi-corps parce qu’on coupait la peau au-dessous de la ceinture, puis le long de chacune des cuisses jusqu’à la cheville des pieds, de manière qu’après son enlèvement le pantalon se trouvait en partie formé ; il ne restait plus qu’à tanner et à coudre. » Un soldat avouera à la comtesse de la Bouère avoir tanné des peaux à Nantes et en avoir vendu 12 à la Flèche.

    Saint-Just déclarera à la « Commission des Moyens extraordinaires » le 14 août 1793, donc bien avant les colonnes infernales : « On tanne à Meudon la peau humaine. La peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une bonté supérieure à celle des chamois. Celle des sujets féminins est plus souple, mais elle présente moins de solidité. »

     

    RL

    Janvier 2012

     

    Sources exploitées : Reynald Secher, « Le Génocide franco-français » et ADML,  1L 1127/3 (chemise 8).

    Tanneries de peaux humaines et autre inventions démocratiques....

    Reprise de Cholet par les Vendéens le 10 février 1794.

    Le général républicain Moulin qui porte un pantalon en peau de vendéen préfère se suicider que d'affronter...

      

      

      


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  • Commentaires

    5
    Dimanche 26 Janvier 2020 à 17:14

    Le témoignage de l'ancien soldat républicain, que Madame de La Bouëre cite dans ses Souvenirs, est à prendre avec beaucoup de prudence. Cela ressemble à la fanfaronnade d'un sans-culotte destinée à effrayer une vieille dame de la noblesse (cela se passe en 1829, à la fin de la IIe Restauration au climat politique tendu). 

    Il suffit de lire ce que rapporte Madame de La Bouëre : cet ancien Bleu aurait été partout et aurait commis des crimes par centaines de victimes. Il dit qu'il a servi Kléber, Beysser, Canclaux, Duquesnoy, Turreau, Cordellier, etc., ce qui n'est pas possible sans posséder le don d'ubiquité. Il se serait trouvé à Clisson le jour du massacre dans le château (soit le 8 février 1794), avec Carrier (qui venait pourtant d'être rappelé à Paris) et qu'il aurait sabré au moins 200 personnes (alors qu'il n'y eut que 18 victimes jetées dans le puits, dont on a les noms et dont on a retrouvé les ossements). Il parle d'une autre affaire de ce genre dans le puits de Montaigu le 30 mars, avec 500 victimes (comment voulez-vous jeter 500 corps dans un puits ?), alors que le seul cas avéré à Montaigu a lieu en septembre 1793. Il se vante d'avoir écorché des brigands pour en faire tanner la peau à Nantes et d'avoir vendu des pantalons de peau humaine à La Flèche. À Clisson encore, il aurait fait fondre 150 femmes (sic !) pour en récupérer la graisse et l'envoyer à Nantes.

    En somme ce gars est partout, sous le commandement de tous les généraux républicains, et il commet à lui seul des crimes par centaines. C'est surtout un gros mythomane qui n'a pas totalement berné Madame de La Bouëre qui écrit à son sujet : « Il y a à croire que ce fanfaron de crimes les exagère… »

      • Vincent
        Vendredi 24 Février 2023 à 09:36

        Les tanneries de peaux humaines ont bien existé aux Ponts de Cé, les noms du chirurgien de l'armée républicaine (Pekel), des tanneurs (Meunier), des chamoiseurs (Langlais), des manchonneurs (Prud'Homme) impliqués ont été retrouvés, également le nombre de corps (32). Pour ce qui est de Nantes, même si le témoignage dont vous parlez vient d'une "grande gueule", il n'en reste pas moins crédible étant donné le niveau des monstruosités commises à cette époque. La différence avec Angers vient du fait qu'aucun historien n'a fait de travail de fonds. Avis aux amateurs: aux archives.

    4
    Lundi 26 Mars 2012 à 20:27
    Vendée bernie

    J'ai un jour vu dans un site d'enchères, un livre datant de la Révolution et dont la couverture était de la peau humaine! il parait que c'était la 'mode' en ces temps très troublés, de faire recouvrir des livres de la peau des ennemis de la République! un vrai Monde de fous furieux!!!!!!

    3
    Le Loup Profil de Le Loup
    Jeudi 1er Mars 2012 à 20:48

     Ce lien va vous donner quelques pistes.


    http://www.contre-info.com/art-republicain-les-tanneries-de-peau-humaine


    Vous pouvez également trouver aux archives d'Angers une délibération en date du 16 frimaire an II (vendredi 6 décembre 1793) qui nous annonce: "que les têtes des brigands (les vendéens) seront coupées et disséquées pour être mises sur les murs de la ville. Le laboratoire de chrirugie de cette ville a été indiqué pour faire ce travail". Néanmoins, quelques jours plus tard, personne ne s'est occupé des têtes entreposées dans le magasin du citoyen Delaunay et qui "sentent très mauvais" et l'on décide de les enterrer suite à une autre délibération.


    Ceci dit à ma connaissance, aucun auteur n'a concacré d'ouvrage uniquement sur le tannage des peaux des opposants à la république (ou non, car n'importe qui pouvait être tué pour n'importe quel motif) et toutes ce monstruosités ne sont pas sans rappeler ce qu'ont pu endurer les juifs, tziganes et autres prisonniers dans les camps nazis. Les actes de barbarie sont très similaires et dans les deux cas liés à une idéologie nouvelle qui se doit d'avoir des "cibles".


    Merci de votre visite et à bientôt,


    Le Loup

    2
    JCFo
    Jeudi 1er Mars 2012 à 06:19

    quel livre trouve-t-on sur ce sujet, écrit par des historiens sérieu xà ce sujet,

    merci de me répondre.

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