• Saint-Martin-des-Noyers (85)…

     

    Perrine Sauvaget, née en 1756 (selon sa demande de pension, en 1760 en réalité) à Saint-André-Treize-Voies, trois enfants, est proposée pour une pension de 45 francs le 15 février 1817. Son mari, Joseph Renaudin a été tué au combat du Mans. La déclarante demeure à Saint-Martin-des-Noyers.

    Sources : SHD XU 39-5.

    RL

    Juillet 2016

       

     Joseph Antoine RENAUDIN est né et a été baptisé le 27 septembre 1750 à Rocheservière, paroisse Saint-Sauveur. Il était le fils d’Antoine RENAUDIN et de Jeanne CHARON. Le 7 janvier 1777 à Saint-André-Treize-Voies, Joseph épouse Perrine SAUVAGET, fille de Pierre SAUVAGET et Marie MERCIER, née le 17 août 1750  et baptisée le lendemain à Saint-André-Treize-Voies. Il apparaît sur l'acte de baptême de leur premier fils, que Joseph était maçon. Joseph et Perrine eurent six enfants, nés de 1778 à 1788. Perrine SAUVAGET est décédée le 5 septembre 1818 à Saint-Martin-des-Noyers, sans s'être remariée.

          Sources : BMS.

    ND

    Juillet 2016

     

    Saint-Martin-des-Noyers (85)....

     


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  •                               

    Massacres de Saint-Philbert-en-Mauges 1794. 

     

                    

     Massacres de Saint-Philbert-en-Mauges.... Le 31 janvier1794 Stofflet et Beauvais passent la nuit à Gesté chez les de Bruc à leur château. Le 1er février au matin ils partent vers la Regrippière avec quelques officiers. Soudain ils entendent une fusillade du côté de Gesté et se dirigent vers ce lieu. « A moitié chemin, Stofflet et Beauvais rencontrent leurs soldats qui sont en déroute, au milieu des landes de la Musse. Ils les ramènent au combat, en leur disant qu'un renfort les suit, et se joignent à Beaurepaire, à la Bouëre, à Cathelineau, à Monnier et beaucoup d'autres qui soutenaient vigoureusement l'attaque de leur côté. C'était la colonne de Crouzat......».

       Les bleus sont défaits et sont poursuivis jusqu'à Villedieu et l'autre colonne républicaine du chef de brigade Robiquet se sauve dans la direction de Saint-Philbert et de Saint- Macaire et se vengent de leur défaite en massacrant des femmes et des enfants.

      Quant à la colonne de Cordellier, elle se retira à Beaupréau sans combattre ; de Beauvais et Cordellier signalent un combat d'arrière garde. Le reste prit la fuite sans lutter.

       « Les hurlements affreux de l'ennemi, écrit Cordellier ont porté l'épouvante dans l'âme des soldats, et je crains bien que beaucoup d'entre eux ne soient tombés sous les coups de ces scélérats qui avaient l'avantage inappréciable, celui de connaître parfaitement le terrain   ».

     

      Voici quelques victimes enregistrées par Monsieur l'Abbé Bernier, curé de Saint Laud d'Angers.

    Massacres de Saint-Philbert-en-Mauges....

     

       Jeanne Brebion, « Le 2 février 1794 a été massacrée par les républicains François, sur la paroissse de Gesté et inhumée dans une pièce de la ditte paroisse par des personnes charitables qu'on n'a pu nous indiquer, le corps de Jeanne Brebion, âgée de quinze ans, fille de feu Yves Brebion et de Marie Pasquier ses père et mère métayers à Guichonet».

       Marguerite Moreau, « Le 3 février 1794 a été inhumée au cimetière de ce lieu par Joseph Coëffard, Michel Coëffard, Nicolas Nerrière le corps de Marguerite Moreau, fille âgée de 62 ans, massacrée par les républicains François le 1er du dit mois et ceci à la métairie des Cimbronnières.

       Dans les mêmes circonstances :

       Anne Terrien, veuve de René Moreau, le 3 février 1794, âgée de 23 ans, son mari a été tué au combat de Torfou au mois de septembre 1793, elle a été massacrée à la métairie des Cimbronnières le 1er de ce mois de février.

       René Moreau, âgé de 2ans et demi, massacré par les républicains le 1er février 1794, fils de feu René Moreau et feue Anne Terrien ses père et mère métayers aux Cimbronnières.

      Pierre Moreau, âgé de 13 mois, fils de René Moreau et de Anne Terrien, massacré par les républicains le 1er février 1794 aux Cimbronnières.

      Françoise Brochard, inhumée le 3 février 1794, âgée de 32 ans, femme de Jean Fonteneau, métayers aux Cimbronnières, massacrée par les républicains.

      Dominique, Jacques Fonteneau, âgé de 9 ans, massacré par les républicains, fils de Jean Fonteneau et de feue Françoise Brochard.

       Charles Fonteneau, âgé de 6 ans, massacré par les républicains à la métairie des Cimbronnières, le 1er février 1794, fils de Jean Fonteneau et de feue Françoise Brochard.

       Pierre Fonteneau, âgé de 4 ans, massacré par les républicains à la métairie des Cimbronnières, le 1er février 1794, fils de Jean Fonteneau et de feue Françoise Brochard.

     Catherine Fonteneau, veuve de René Martin inhumée le 3 février 1794, métayère à la Grange d'Argonne à la Chapelle-du-Genêt, âgée de 42 ans, massacrée par les républicains.

      Jean Brebion, inhumé le 4 avril 1794 au cimetière de Saint-Pierre-de-Chemillé par Jacques Baron, René Poupelard et Mathurin Fonteneau – tué au combat de Chemillé, âgé de 26 ans, fils de Jean Brebion et de Marie Martin.

      Jean Brebion, inhumé le 8 juin 1794, âgé de 60 ans, métayer à Frebault, époux de Marie Martin, natif de la Chapelle-du-Genêt, massacré le sept juin par les soldats républicains.

      Pierre Coulonnier, inhumé le 8 juin 1794, garçon, âgé d'environ 34 ans, massacré le 7 juin par les républicains, fils de René Coulonnier et de Louise Gautier, de la métairie de Boisgirault.

      Un inconnu, inhumé le 8 juin 1794 ''le corps d'un homme massacré par les républicains le 7 juin dont on ignore le lieu et la demeure, peut-être originaire du May ''.

      Hubert Arial, inhumé le 10 juin 1794, massacré par les républicains.  

      Louise Coulonnier, veuve Poislane, massacrée le 7 juin 1794 à la métairie de Boisgirault.

      Julien Samson, garçon, inhumé le 13 juin 1794, garçon domestique de Jean Chupin métayer de la Cour du Plessis, originaire de Gesté, âgé de 67 ans, massacré par les républicains.

    Massacres de Saint-Philbert-en-Mauges....

      Nous apprenons aussi par ce registre de 1794 que :

       Jean Papin a été tué au combat de Beaupréau « vers le 23 avril 1793  » époux de Jeanne Ripoche.

      Jean Aubron, charcutier au bourg de Saint-Philbert est ''mort au siège de Nantes de 1793 par l'Armée Catholique et Royalle, selon que nous l'on certifié le sieur Marchais curé de la Chapelle-du-Genêt et plusieurs compagnons d'armes du dit Aubron''.

      Monsieur le curé de Saint-Philbert-en-Mauges, nommé Davy est déporté en Espagne.

      Nous apprenons aussi que la population se défend et tue un républicain qui est inhumé le 2 février 1794 (un guide?)  :

      Pierre Pellerin, de la paroisse de la Chapelle-du Genêt, tonnelier, veuf de Marie Chauvierre , soldat républicain, « A été tué sur la paroisse de Saint-Macaire par les soldats de l'Armée Royale et Catholique et a été enterré  dans une pièce de la ditte paroisse par Pasquier et Ménard métayers de la Monsellière, paroisse de Saint-Macaire ».

     

    Sources : Archives Départementales de Maine et Loire- tous droits réservés commune de Saint-Philbert-en-Mauges, années 1794-1795-1796. Cadastre de 1834.- Histoire de la Guerre de la Vendée, Abbé Deniau – tome IV - page 229.230. 

     

    Xavier Paquereau pour Chemins secrets                                                    

     


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  • Communiqué des Coeurs de Chouans....


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  • Les moulins de Saint-Clémentin…

     

    Etant une nouvelle fois dans ce secteur, il m’a semblé utile de faire un arrêt au Nord de Saint-Clémentin. En effet, si quasiment tout le monde connaît les moulins du Mont des Alouettes, ceux de la colline de Mouilleron-en-Pareds et bien d’autres encore, les moulins de Saint-Clémentin, dans le Nord-Deux-Sèvres, ne semblent pas attirer vraiment les foules. Vraisemblablement incendiés en 1794, et reconstruits plus ou moins, en voici quelques vues prises en ce beau jour d’été.

     

    RL

    Juillet 2016

     

    Les moulins sur le cadastre de 1813, au nombre de cinq. Quatre sont parvenus jusqu’à nos jours. Celui placé le plus au Sud semble être déclaré ruiné et colorisé en jaune.

    Les moulins de Saint-Clémentin....

    Les moulins de Saint-Clémentin....

    Les moulins de Saint-Clémentin....

    Les moulins de Saint-Clémentin....

    Les moulins de Saint-Clémentin....

    Les moulins de Saint-Clémentin....

    Les moulins de Saint-Clémentin....

    Les moulins de Saint-Clémentin....

    Les moulins de Saint-Clémentin....

    Les moulins de Saint-Clémentin....

     
     


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  • Le prieuré de la Vacherasse…

     

    Notre petite balade estivale du jour ne nous a pas conduits pour une fois, sur un lieu de massacre des Guerres de Vendée, mais sur le site d’un ancien prieuré de l’époque médiévale. Les lecteurs connaissent mon engouement prononcé pour les abbayes, prieurés et églises disparues et il faut aussi savoir relâcher un peu la bride de temps en temps pour mieux revenir sur les sujets qui tiennent à cœur.

    En l’an 1090, un certain David de la Flocellière vivait dans un hameau situé entre Les Aubiers et Saint-Clémentin, du nom de   « La Poictevinière ». Ce hameau que nous connaissons aussi sous le nom de « La Vacherasse ». Au cours de l’année 1120, Bertrand Gastineau  y fait établir une aumônerie. L’église est fondée sous le vocable de « Sanctae Mariae Magdalene de Pictaveneria » (Sainte-Marie-Madeleine de la Poitevinière). La fondation est donnée à l’abbaye de Mauléon (cartulaire de l’abbaye de Mauléon). En 1310, le prieuré porte le nom de « La Vacherece » (archives de Saint-Loup). En 1356, Guy d’Argenton est dit « seigneur de La Vacherasse ». En 1416, le prieuré de Saint-Clémentin annexe le prieuré de « La Vacherasia » (Cartulaire de Mauléon). « La Vacheresse » est dite dépendante de La Fougereuse en 1425, tout en étant toujours annexe de Saint-Clémentin en 1648. On y dit une messe par semaine et son revenu est de 400 livres.

    Pour autant, le prieuré tombe petit à petit en désuétude et à cette époque, les religieux ne disposent plus que de huit mauvais lits de paille afin d’héberger les miséreux de passage. De là, on verra un interminable procès intenté par les hospitaliers du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, qui essaient de mettre la main sur les quelques biens du petit établissement à partir de 1672. Ces derniers seront finalement déboutés de leurs appétits en 1677 mais le procès se poursuit encore pour le prieuré de Saint-Clémentin jusqu’à la fin des années 1690.

     On ne sait ce qu’il advint de la Vacherasse au cours de la période révolutionnaire, mais on imagine que la colonne de Grignon a dû y passer, sans doute à plusieurs reprises. Dans le martyrologe des Aubiers, nous trouvons un habitant du hameau, Pierre Racaud, 25 ans, qui fut enterré à Puy-Louet.

     

    Il ne reste de nos jours que le chœur de l’ancienne église…

     

    Le prieuré de la Vacherasse....

     Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

     

    Sources : « Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres », « Pouillé du diocèse de Poitiers », Beauchet-Filleau, Bibliothèque Nationale de France, Maurice Poignat, « Le Pays du Bocage », Abbé Michaud, « Saint-Clémentin ». Les photos ont été prises sans pénétrer sur la propriété privée.

     

    ***

    Petite mise à jour de l’article après la visite intérieure des lieux avec la propriétaire. Cette dame  ayant vu notre article nous a gentiment proposé de nous faire visiter les bâtiments de l’ancien prieuré. Un grand merci à Simone L** donc, et sa permission de diffuser des photos.

    RL

    Août 2016

     

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

     

    Le prieuré de la Vacherasse....

    Le prieuré de la Vacherasse....

     


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