• Saint-Mesmin et la colonne de Lachenay....

     

    Saint-Mesmin et la colonne de Lachenay…

     

    Le texte que je vous propose ce soir à été plusieurs fois repris par différents historiens, par petits bouts ou en extraits. La version ci-dessous n’est pas complète par défaut d’avoir pu consulter l’original aux Archives Nationales. En effet, le dossier « W 22 » du procès de Turreau et de ses comparses,  dont le document est tiré, tarde un peu à être numérisé (1). C’est néanmoins avec un intérêt tout personnel que je vous le présente, puisqu’il concerne le village où je fus baptisé.

    Le signataire de ce mémoire se nomme Alexis-Marie-Jean-Aimé Barrion, né en 1766 probablement à Saint-Mesmin (absence de registres - Ses parents s’étaient mariés au Boupère en 1765). Officier de santé après avoir étudié à Brest. Membre de la Société Populaire de Fontenay à partir de juin 1794. Bien que farouche sans-culotte, il nous donne beaucoup de détails sur le parcours de la colonne de gauche de Grignon, commandée par Lachenay et qui passa bien par Saint-André-sur-Sèvre avant d’arriver à Saint-Mesmin en empruntant le chemin de la Forêt-sur-Sèvre. Deux options à ce stade. Soit, la colonne est passée par « Saint-Mesmin-la-Ville » et son château, où la cavalerie semble installée ; soit elle est arrivée en passant près du village de « La Mantruère », où demeure aujourd’hui, l’ami Patrick, membre de la Troupe des Cœurs de Chouans. L’option de Saint-Mesmin-la-Ville est séduisante au vu du nombre de bâtiments en ruines sur le cadastre de 1809, autour du vieux château. Cependant, restons prudents, car aucune ferme ne semble avoir été incendiée sur ce parcours depuis Saint-André-sur-Sèvre. Vous me direz, pas de trace d’incendie non plus à la Mantruère sur le cadastre… de 1840, bien trop récent pour se faire une idée. On peut se dire qu’une consultation des « séries M » des archives des deux départements de Vendée et des Deux-Sèvres pourrait nous éclairer avec les demandes de secours suite aux incendies. Méfiance là aussi : les déclarations étaient souvent rédigées par des notables… républicains, pour leurs propres biens et bien rarement pour les pauvres bougres, ne sachant pas écrire, et qui avaient tout perdu, sauf cette foi qu’on avait tenté de leur enlever.

    RL

    Janvier 2018

     

     

    « Le 4 pluviôse (23 janvier 1794), nous eûmes des avis certains que des colonnes républicaines parcouraient les districts de Cholet et de Bressuire, incendiaient et massacraient tout ce qui se trouvait sur leur passage. Ne sachant à quel but attribuer cette marche, la commission municipale envoya de suite une ordonnance à la municipalité de Pouzauges, pour la prévenir de ce qui se passait, et en même temps pour recevoir d’elle des renseignements, si elle en avait. Elle nous répondit qu’elle n’avait aucune connaissance de ce qui se passait et qu’elle ne croyait pas que ces colonnes passassent la Sèvre, vu que le district de La Châtaigneraie était entièrement soumis, et qu’à l’aide des gardes nationales, organisées dans presque toutes les communes, la plus grande tranquillité y régnait. Cependant, cela ne nous tranquillisa pas sur le sort qui nous menaçait.

    Le 5 au soir, nous apprîmes qu’une des colonnes commandée par le général Grignon était arrivée à Cerizay. Nous fûmes députés, Gérard, mon collègue, et moi, auprès de ce général pour savoir de lui quels étaient ses ordres relativement à notre commune, et quel était le parti que nous avions à prendre. Nous arrivâmes à Cerizay sur les huit heures. Il était à souper. Le maire nous annonça et on nous fit entrer.  Il  nous demanda d'abord ce que nous voulions. Nous lui dîmes que notre mission était de lui demander s'il se portait sur notre commune.  Il nous répondit que oui,  et que,  le 7 du courant,  sa colonne gauche s'y rendrait  coucher. Nous lui demandâmes s’il incendierait. Il nous répondit affirmativement, que ses ordres le portaient expressément. Son souper fini, il me retira seul auprès du feu et me demanda qui j’étais, ce que je faisais à Saint-Mesmin. Je lui dis que j’étais chirurgien et, dans ce moment, membre de la commission municipale. Il me dit qu’il était fort surpris de trouver un jeune homme comme moi, me disant patriote, dans un pays proscrit et où pas un honnête homme n’habitait, et que, puisque j’y étais rentré, il fallait de toute nécessité que j’eusse des amis parmi les rebelles, desquels j’étais protégé. Et sans me donner le temps de répondre, il me demanda quelle avait été la conduite que j’avais tenue depuis l’insurrection. Je lui dis que j’avais toujours été réfugié depuis le commencement, que j’avais pris les armes au mois de septembre et avais suivi l’armée jusqu’après la prise de Cholet, Beaupréau et Saint-Florent. Qu’alors ma commune étant libre, j’avais reçu ma commission de l’administration de La Châtaigneraie et que je m’étais rendu à mon poste. Que depuis que j’y exerçais, nuit et jour j’étais sur pied, ainsi que mes collègues. Que nous avions organisé une petite garde nationale, composée de vrais sans-culottes, à l’aide de laquelle nous étions parvenus à désarmer presque en totalité les habitants de la commune. Que déjà 72 fusils, dont les trois quarts de  munition, étaient rendus et que plus de 30 scélérats, des plus coupables de cette commune, avaient été pris et envoyés, tant à la commission militaire établie à Fontenay-le-Peuple qu’à Bressuire, où ils ont été condamnés à mort. Il me dit alors que le district n’avait point d’ordre à me donner et qu’il ne connaissait aucune autorité constituée dans la Vendée. Je lui répondis que je me serais cru très coupable si j’avais refusé de me rendre au poste où l’administration m’avait appelé. « Tout cela n’est rien dit-il. Il n’y a que des brigands dans la Vendée, je veux tous les exterminer, et aujourd’hui j’ai fait fusiller plusieurs municipaux en écharpe. » (2) Il me dit ensuite qu’il fallait que j’eusse à sortir de ce pays, et il m’offrit même sa protection pour me faire avoir une place de chirurgien-major dans un bataillon qui s’organisait à Thouars. Le voyant aussi favorablement disposé en ma faveur, je profitai de ce moment pour lui demander s’il ne serait pas possible de sauver de l’incendie les maisons des patriotes. Il me répondit qu’elles étaient en aussi petit nombre, si même il en existe qu’elles ne méritaient pas qu’on y fit attention. Que, cependant, si j’avais du blé dans la mienne, elle ne serait pas brûlée. Je lui dis que oui. Alors il me dit qu’il fallait en prévenir le général Lachenay, commandant de la colonne qui devait passer sur ma commune. Il me demanda si je connaissais quelques attroupements dans le pays. Je l’assurai qu’il pouvait être tranquille, qu’il n’en existait aucun dans cette partie. Que, dès qu’on en connaissait quelques uns, les gardes nationales des différentes communes se réunissaient à la garnison de Pouzauges, et qu’on les dissipait facilement. Que, depuis que les autorités constituées avaient repris leurs fonctions, tout était rentré dans l’ordre. L’habitant était tranquille chez lui et les lois s’exécutaient. « Cette tranquillité n’est que factice, me répondit-il. C’est pour recommencer au printemps. » Nous nous rendîmes ensuite à Saint-Mesmin. Le lendemain,  bien persuadé que ma maison ne serait pas incendiée, j'en prévins tous les patriotes connus du bourg, qui de suite la remplirent de leurs effets et de grains. Tous, forts de notre patriotisme, nous attendions l'armée avec la plus grande sécurité. Mon collègue Girard fut encore voir le général Grignon, qui lui ordonna de désarmer notre garde nationale et de faire conduire toutes les armes à son quartier général à la Pommeraie, où il devait être le lendemain, et qui lui assura que toutes les maisons où il y avait du blé seraient conservées jusqu’à nouvel ordre. Il se rendit le soir à Saint-Mesmin avec le commissaire des guerres David et, ce qui prouve bien la tranquillité du pays dans un moment où tant d’horreurs se commettaient contre les malheureux habitants des campagnes, de bonne foi rentrés chez eux, c’est que ces deux citoyens voyagèrent tous les deux, sans aucune escorte, tout le jour et une partie de la nuit sans être inquiétés, dans les bois et les détours les plus dangereux.

    Le 7, sur les dix heures du matin, nous aperçûmes toute la commune de Saint-André en feu et nous entendîmes une fusillade très vive. Nous apprîmes bientôt que c’était la garde nationale de cette commune qui avait été égorgée (3). Nous fîmes de suite prendre les armes à la nôtre ; elle se plaça en bataille au pied de l’arbre de la liberté, et jura d’y périr plutôt que de fuir à l’approche de l’armée républicaine. Mes collègues et moi prîmes nos écharpes et fûmes au-devant de la colonne. Nous vîmes bientôt des tirailleurs qui arrivaient de tous côtés, qui nous demandèrent si c’était le village où ils devaient coucher. Nous leurs dîmes que oui. Dans ce cas, dirent-ils, il ne faut pas y mettre le feu ni tuer les habitants jusqu’à demain. Enfin la colonne arriva, et le général (Lachenay, lieutenant de Grignon) se rendit à la municipalité, où il demanda les armes de la garde nationale ; une voiture que nous avions requise était prête, on les mit dedans et on les envoya à la Pommeraie.

     Lachenay nous enjoignit  ensuite de lui montrer tous les chemins qui conduisaient au bourg,  afin d'y placer des bivouacs ; ce que mon collègue Girard fit avec la plus grande exactitude. Dans ce moment, un malheureux patriote,  nommé  Renaudeau,  voiturier, (4) qui  partait  de  chez  lui  pour  se rendre à la municipalité,  avec sa femme,  un enfant à la mamelle et deux chevaux chargés de lourds effets, fut tué,  sa femme violée et ses chevaux emmenés par un militaire qui se faisait une gloire d'avoir tué et démonté un brigand.  Deux  de  nos  gardes  nationales,  qui,  après  avoir  déposé  leurs armes, allaient chez eux chercher leurs femmes, furent aussi égorgés...»

    Le moulin de Robineau de nos jours, où eu lieu le drame pour le voiturier Renaudeau :

    Saint-Mesmin et la colonne de Lachenay....

     

    «...Tout se passa assez tranquillement dans le bourg jusque sur les six heures du soir, au pillage près ; mais, comme les citoyens savaient que leurs maisons devaient être incendiées le lendemain, ils n'attachaient pas beaucoup de prix à leurs effets, étant dans la persuasion de ne pouvoir les soustraire aux flammes.  A cette heure,  tout changea de face ;  les soldats,  persuadés qu'ils devaient tout mettre à feu et à sang dans cette malheureuse contrée, se livrèrent aux plus grands excès : les femmes étaient violées, pillées, mutilées; les hommes étaient frappés, et bientôt la majeure partie des officiers, pires  mille  fois  que les  soldats,  se  permirent  les  plus  grandes  violences contre les malheureuses femmes qui leur avaient fait leur souper, toujours le sabre dégainé et prêt à leur trancher la tête, si elles ne consentaient à assouvir leur exécrable passion. Ils ne respiraient que sang et carnage et menaçaient d'égorger tout  le monde.  Ceux qui avaient  des passeports les leur montraient. « Cela est fort bon jusqu’à demain matin, leur disaient-ils, cela n’empêchera pas que vous y passerez comme les autres. Votre municipalité est aussi brigande que vous et aura le même sort. »

    Comme je n’ai pas la pièce originale sous les yeux, j’ajoute le commentaire d’Henri Bourgeois dans « La Vendée Historique » (5).

    « Poursuivant son rapport, Barrion raconte comment il fut averti secrètement, par un officier de sa connaissance, que l’ordre avait été donné, pour le lendemain matin à cinq heures, de tout incendier et de tout égorger indistinctement dans le bourg, et comment il s’empressa, en compagnie de trois de ses collègues de demander audience au commandant de la colonne : non pas, ainsi qu’on pourrait le croire, pour protester contre l’acte de barbarie qui se préparait, mais tout simplement pour faire viser le passe-port qui leur était nécessaire pour se tirer eux-mêmes d’affaire et prendre la poudre d’escampette avant l’heure du massacre, l’ordre ayant été donné de ne laisser sortir personne du bourg sans autorisation, et toutes les issues étant sévèrement gardées. Ce ne fut pas sans difficulté que l’audience fut accordée, et l’infortuné Barrion, ainsi que ses trois collègues, les citoyens Girard, Denouhes et Gillebaud, furent d’abord sur le point, tout bons sans-culottes qu’ils étaient, d’être traités comme de simples brigands, c’est-à-dire impitoyablement sabrés par les bandits qui se trouvaient à la porte du général. Celui-ci consentit enfin à les recevoir . »

    Barrion lui-même à présent :

    « Enfin le général (Lachenay) daigna cependant nous entendre en particulier, et nous montâmes dans une chambre haute. Je lui porte le premier la parole en lui demandant à quelle heure il voulait que nous eussions parti. « Quand vous voudrez, nous répondit-il.  - Dans ce cas, lui dis-je, je te prie de vouloir bien viser nos passeports. – Je n’en vise aucun. – Comment veux-tu donc que nous partions ? – Faites comme vous pourrez ou bien attendez à demain. – Que feras-tu de nous demain, lui dîmes-nous, où nous réfugierons-nous ? Ca il parait que les soldats, d’après leurs propos, ont ordre de tout égorger sans distinction. – Vous resterez à la municipalité. – Réponds-tu de notre vie ?- Oh ! pour la vie !... » Après avoir longtemps réfléchi : «Oui. D’ailleurs, j’irai à six heures chez le commandant de la cavalerie au château et nous arrangerons ça ensemble, et ensuite je passerai à la municipalité à sept heures. – Et si le commandant de la cavalerie n’est pas de ton avis, pour nous sauver la vie ? – Oh si ! c’est lui qui a sauvé tantôt le maire de Saint-André. D’ailleurs, si vous ne voulez pas être témoins de l’incendie de vos maisons et du massacre qui va avoir lieu, vous ferez bien de vous en aller, car je vous avoue que je vais commencer de suite à faire fusiller, et je suis fort surpris de trouver des patriotes dans ce pays. » Nous lui répondîmes que « connaissant nullement le plan qu’ils exécutaient pour terminer la guerre, et que d’ailleurs forts de notre civisme, nous nous attendions de trouver, comme autrefois, en nos frères d’armes des défenseurs et des protecteurs, et que nous n’avions nullement pensé à fuir devant une armée de frères. » Il nous dit à cela que « les districts étaient chargés de faire retirer tous les patriotes du pays ». Nous lui répondîmes que « le district n’en savait pas plus long que nous et que nous n’avions reçu aucun avertissement ».  Enfin, après avoir visité nos certificats de civisme, il nous dit : « Tout cela est fort bon, mais faites comme vous pourrez pour vous sauver. Je ne veux plus m’en mêler ! » Et il voulut descendre. Nous l’arrêtâmes pour lui observer que nous avions quelques patriotes dans le bourg, que nous serions bien aise de sauver avec nous. « Eh bien, faites une liste, nous dit-il, vous me l’apporterez, et je verrai ensuite si je peux viser vos passeports. » Et il descendit, en nous disant que, s’il nous accordait la vie, ce n’était que d’après un arrêté d’une société populaire qu’il ne nomma pas, dans lequel il était dit que l’on pourrait avoir quelque ménagements pour les habitants des communes où les gardes nationales iraient au-devant de l’armée.

    Nous retournons de suite à la maison commune, et nous nous occupons de cette liste. Elle fut bientôt faite, et Girard se chargea de la porter ; elle comprenait à peu près 15 à 18 individus, tant hommes que femmes et, je le jure sur mon honneur et ma conscience, il n’est pas l’un d’eux qui n’eût été victime des brigands. Plusieurs avaient été emprisonnés pendant longtemps, d’autres avaient été traités le plus durement possible, et la majeure partie avait toujours été réfugiée pendant le règne de ces scélérats. Le général Lachenay, à la vue de cette liste, dit à Girard : « Vous êtes des gueux, vous voulez me tromper. Il n’ya pas autant de patriotes ici ! » Il lui rend la liste en lui disant : «  Je ne m’en mêle plus, retirez-vous ! »

    Girard vient rendre compte de sa mission, et les deux officiers à qui nous devons notre salut l'accompagnent et nous pressent de partir... On fait secrètement sortir tous les patriotes réfugiés à la commune, et on s'achemine, guidés pendant quelque temps par ces deux officiers, sur le chemin de la Forêt-sur-Sèvre (6). Heureusement  que c'était  par ce chemin que la colonne était arrivée,  et qu'on n'y avait point placé de bivouac.  Pour moi,  j'étais à pied ; je me sauve au travers des jardins et des prés, et je gagne, au milieu des bivouacs postés de tous côtés, le même chemin de la Forêt . De là nous nous rendîmes à La Châtaigneraie [...].

    Quatre jours après, quelques uns de mes concitoyens et moi allâmes à Saint-Mesmin, pour ramasser quelques débris de nos effets que nous avions cachés dans les caves, mais tout avait été enlevé. Je vis ma maison incendiée, il n’y restait que les murailles et un monceau de blé dans lequel le feu n’était pas encore éteint. Tout le chef-lieu de la commune est brûlé, à l’exception de trois maisons, le presbytère, une appartenant à Béjarry, chef des rebelles, et une où demeure un membre du comité contre-révolutionnaire. Peu de métairies ont été livrées aux flammes. Mais, dans plusieurs, on a égorgé les malheureux cultivateurs et enlevé les blés. Pourquoi n’avoir pas enlevé  celui qui était chez moi, puisqu’on voulait brûler ma maison, et pourquoi a-t-on laissé exister des maisons, après avoir enlevé les grains pour les conduire à Bressuire, où plus de six cents tonneaux ont été abandonnés aux rebelles ?

    Une femme que je rencontrai dans le bourg, me dit qu’après que nous fûmes partis, dans la nuit quelques soldats plus humains que leurs chefs avaient fait évader tout ce qui était resté dans le bourg, à l’exception d’un vieillard âgé de 92 ans, son épouse et son domestique aussi très âgés, qui avaient été sabrés tous les trois... » 

     

     

    Notes :

    (1)  Extraits du procès de Turreau, AN W 22, dossier 6, pièce 41. « Déposition du 16 août 1794, certifiée exacte par Benjamin Godet, ci-devant maire de Saint-Mesmin, aujourd’hui substitut de l’agent national de Fontenay-le-Peuple, l’ayant entendu raconter maintes fois par ses concitoyens. »

    (2)  Ce qui fut en effet le cas à Saint-Aubin-du-Plain.

    (3)  Voici donc la preuve de l’incendie et du massacre de la garde nationale de Saint-André-sur-Sèvre. Reste à savoir si c’est bien le même jour qu’eut lieu le massacre du « Pont des Colons » même si le fait parait très probable…

    (4)  On sait que ce Renaudeau habitait le moulin de Robineau, entre Saint-Mesmin et Cerizay, ce qui sous-entend un détachement de la colonne infernale de Grignon qui avait sans doute poussé un peu au-delà de la Sèvre après Cerizay.

    (5)   « La Convention et la Vendée », AD85,  4 Num 280/5.

     

    (6)  Très intéressante indication ! En effet, on sait bien peu de choses que les parcours intermédiaires qu’ont pu faire les colonnes infernales. Les historiens se répètent, sans jamais entrer dans la fastidieuse histoire de détail qui permettrait à chacun de savoir si le lieu où il habite, fut ou non traversé par les hordes incendiaires.


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