• Racaille républicaine....

                                    

    La République s'est toujours appuyée sur le mensonge et la racaille.

     

     

     Racaille républicaine....Dès sa création, la République, dite Française, a acheté à prix d'or la lie du peuple de Paris afin d'ouvrir son agenda de destruction des royaumes chrétiens.

      La France a été en quelque sorte le ''laboratoire'' de la ''Révolution'', la première d'une longue série de révolutions à travers le monde. Des millions de morts engendrés par des déments ; qui d'ailleurs continuent d'ensanglanter la planète depuis deux siècles et ayant toujours comme alliés, le mensonge et la racaille, en ne perdant pas de vue leur objectif délirant : Une République Universelle sans Dieu.

      Voici ce que disait Monseigneur Gaume de la Révolution :

    «  Si, arrachant son masque, vous lui demandez : qui est tu ? Elle vous dira :

    Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme.... ni l'émeute...... ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l'incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers et moi je suis un état permanent.

      Je suis la haine de tout ordre que l'homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la proclamation des droits de l'homme sans soucis des droits de Dieu. Je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu détrôné et l'homme à sa place. (L’homme devenant à lui-même sa fin). Voilà pourquoi je m'appelle Révolution, c'est à dire renversement.... ».

      C'est donc sans étonnement, qu'avec de tels principes, nous allons assister immédiatement à un dérèglement grave des mœurs, une turpitude et une dépravation jamais vues, un désir de jouissance sans limite dont voici un exemple parmi des milliers.

     Un simple fait divers pour illustrer mes propos, dans le cas présent il ne s'agit pas du fait divers mensonger de ''l'enfant Bara, lâchement assassiné'' par les Vendéens, mais d'un volontaire Républicain du Régiment du Cap qui viole une fillette de dix ans, le 11 messidor an 3 (29 juin 1795) à Saint-Etienne-de-Chigny dans le département d'Indre-et-Loire.

      Cette histoire, comme tant d'autres, étant beaucoup plus difficile à maquiller que l'affaire Bara; le silence s'est donc imposé ''sur toute la ligne''. La République a passé sous silence les milliers de viols, d'incendies et de meurtres commis en Vendée. Ce fait divers en dit long sur ce que ce militaire a pu faire en Vendée... Voici le jugement rendu par le premier Tribunal Criminel Militaire de l'Armée de l'Ouest séant à Tours, le 7 fructidor an troisième de la République Française (24 août 1795).

      «  Qui, d'après la déclaration des Jurés de Jugement condamne à douze ans de fers Paul Coustille, âgé de trente-sept ans, natif de Tonnerre, district idem, Département de l'Yonne, Chasseur au deuxième bataillon du Cap, convaincu d'être l'auteur du viol commis sur la personne de Geneviève Cormier, fille âgée de dix ans et demi.

      Ordonne que préalablement il sera conduit sur la place du marché à Tours, pour y être attaché à un poteau placé sur un échafaud, ayant un écriteau au-dessus de sa tête sur lequel sera inscrit en gros caractères, ses noms, profession, domicile, la cause de sa condamnation, et le jugement rendu contre lui.

    Vu par le Tribunal, l'acte d'accusation dressé par le citoyen Saget, officier de police militaire attaché à la quatrième Division de l'Armée de l'Ouest : contre Paul Coustille, âgé de trente sept ans, natif de Tonnerre, district idem, Département de l'Yonne , Chasseur au deuxième Bataillon du Régiment du Cap, prévenue d'être auteur du viol commis sur la personne de Geneviève Cormier âgée de dix ans et demi.

      Lecture faite de la loi du 5 pluviôse, relative aux témoins,

      Après avoir entendus les témoins assignés dans cette affaire, l'Accusé, son Conseil et la déclaration des Jurés de Jugement, portant qu'il est constant que le onze messidor dernier, sur les sept heures du soir, il a été commis à  Archigni-les-Bois (Saint-Etienne-de-Chigny), près Luynes, un viol sur la personne de Geneviève Cormier, fille âgée de dix ans et demi et que Paul Coustille, Chasseur au deuxième bataillon du Régiment du Cap est convaincu d'être auteur de ce viol.

      Le Tribunal, après avoir entendu l'Accusateur Militaire, et en exécution de l'article 18 du titre 13 de la loi du 3 pluviôse an deuxième, sur l'organisation de la Justice Militaire ainsi conçu :

     '' Dans les cas non prévus par les lois Pénales Militaires ; les Tribunaux Criminels et de Police Correctionnelle Militaire, appliqueront les peines énoncées dans les lois Pénales Ordinaires, lorsque le délit s'y trouve classé''

      Et les articles 29 du titre 2 des crimes contre les particuliers (Code Judiciaire) : ''Le viol sera puni de sept années de fers''. 3° à la peine portée en l'article précédent fera douze année de fers ''lorsqu'il aura été commis dans la personne d'une fille âgée de moins de quatorze ans accomplis, ou lorsque le coupable aura été aidé dans son crime par la violence ou les efforts d'un ou plusieurs complices''.

    Art 28 – (Première partie des condamnations) ''Quiconque aura été condamné à l'une des peines de fers, ou de la réclusion dans la Maison de Force, de la gêne, de la détention, avant de subir sa peine sera préalablement conduit sur la place publique de la ville où le Juré d'Accusation aura été convoqué. Il y sera attaché à un poteau placé sur l'échafaud ; et y demeurant exposé aux regards du peuple pendant six heures ; s'il est condamné aux peines des fers ou de la réclusion dans la Maison de Force ; etc, au-dessus de sa tête sur un écriteau seront inscrits en gros caractères, ses noms, sa profession, son domicile, la cause de sa condamnation et le Jugement rendu contre lui''.

    Condamne : Paul Coustille à douze années de fers ; et a être préalablement conduit sur la place du marché à Tours, pour y être attaché à un poteau placé sur un échafaud, où il demeurera exposé aux regards du public pendant six heures ; ayant au-dessus de sa tête un écriteau sur lequel seront inscrits en gros caractères, ses noms, sa profession, son domicile, la cause de sa condamnation, et le jugement rendu contre lui.

    Ordonne : Que le présent jugement sera imprimé dans toutes les Divisions de l'Armée de l'Ouest, envoyé à la municipalité d'Archigni-les-Bois, et qu'à la diligence de l'Accusateur Militaire, il sera lu, dans le plus bref délai possible, à la tête du Corps dont le condamné fait partie.

      Ainsi jugé et prononcé le 7 Fructidor en la salle des Audiences Publiques du premier Tribunal Criminel Militaire de l'Armée de l'Ouest séant à Tours, Grande Rue, au ci-devant collège, par Chatillon Vice-Président.

    L'an troisième de la République Française Une et Indivisible ».

    Signé au registre : Chatillon, Vice-président – Pépin Accusateur Militaire – Millet faisant fonction de Greffier, Pour copie conforme signé Millet.

     

    Racaille républicaine....

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'auteur : Paul Coustille qui serait né vers 1758, originaire de Tonnerre dans l'Yonne ? Le 2 octobre 1758, mariage de Marin Coustille-Richebourg, charpentier, avec Catherine Vallier en la paroisse Saint-Pierre. De cette union naîtront sept enfants entre le 16.11.1759 et le 30.5.1773, mais aucun ne porte le prénom de Paul...

     

    La victime : Geneviève Cormier est née le 12 avril 1784 à Luynes en Touraine. Elle est la fille de François Cormier, vigneron et de Catherine Bergeau de la paroisse Sainte Geneviève.

    Elle décède le 2 avril 1853 à Luynes. «  Geneviève Cormier, âgée de soixante huit ans, onze mois, dix neuf jours, née à Luynes le douze avril 1784, veuve en première noce de François Bruneau et en seconde de Nicolas Cormier, fille légitime de François Cormier et de Catherine Bergeault est décédée en son domicile au lieu du Port Caillard ».

     

    Sources : Archives Départementales de la Vendée, tous droits réservés – SHD B1/339.31 (page 2) Commission Militaire de Tours (mai 1794 – sept 1795).

    Archives Départementales d'Indre et Loire,tous droits réservés - commune de Luynes -

    Mgr Gaume, la Révolution, recherches historiques, t .I, p.18, Lille. Secrétariat Société Saint-Paul, 1877. Lille. - ''L'enfant Bara''' : Image choc au service d'une imposture d'Amaury Guitard dans Chemins Secrets.

     

    Xavier Paquereau pour Chemins secrets


  • Commentaires

    8
    louis28
    Mardi 7 Juin 2016 à 20:44

    René Boulet : la même qui a récupéré la bonne femme qui est passé plusieurs fois dans les journaux pour des histoires d'escroqueries. Ils s'étaient moqué d'elle sur leur site et après on l'a vu partout avec eux quelle honte !

      • Fruchard
        Mercredi 8 Juin 2016 à 12:04

        si encore la "bonne femme" en question ne s'était commise que dans des histoires d'escroqueries...

    7
    René Boulet
    Mardi 7 Juin 2016 à 13:18

    Vous savez, chère ''Alouettes'', effectivement il y a peut être, ceux qui pensent qu'il ne faut pas fâcher la république au sujet des victimes du Mans et qui espèrent ''une esquisse de réconciliation nationale avec la république''..... et d'autres qui collaborent aussi...

    Nous avons vu, en 2016, une Association Vendéenne n'hésitant pas à inviter un représentant de la république à l'hommage rendu au Général Vendéen Stofflet, le 28 février 2016, dans quel but ? Je veux parler de la présence de Monsieur le Député-Maire de Cholet, Monsieur Bourdouleix qui, en 2004, avait laissé un pseudo artiste Turc recouvrir de torchons les tableaux représentant les chefs Vendéens  et qui avait insulté les défenseurs de la mémoire s'y étant opposé, en les qualifiant ''d'attardés''; alors vous savez, les ''naïfs'', ils sont partout.

     

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    6
    Joseph Martin
    Mardi 7 Juin 2016 à 11:37

    On ne se réconcilie pas avec l'erreur, on la combat !

    5
    franck le chouan
    Mardi 7 Juin 2016 à 08:34

    https://youtu.be/j-qWVOtGLLk

     

     

    4
    Lundi 6 Juin 2016 à 23:26

    Si nous ne sommes pas d'accord sur le lieu, nous le sommes au moins  sur le fait que nous ne pouvons pardonner à la place de ceux qui ont été concernés par les massacres. De plus, il me semble qu'un pardon s'effectue en regard d'une faute avouée, ce qui est loin d'être le cas. Si c'est bien cela votre pensée, aucun souci.

      • Alouettes
        Mardi 7 Juin 2016 à 09:37

        C''est notre pensée. Merci de l'apprécier sans la déformer.

    3
    Alouettes
    Lundi 6 Juin 2016 à 22:38

    Très bon texte. Vous allez vous mettre mal avec ceux qui voyaient une esquisse de réconciliation nationale avec la république dans le Grâce aux prisonniers de Bonchamps et qui pense encore qu'il ne faut pas fâcher la République pour obtenir la sépulture des victimes vendéennes du Mans! Et qui en rêvent encore les naïfs.

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