• Compléments sur les armes anglaises de Charette....

     

    Compléments sur les armes anglaises de Charette…

     

     


    Compléments sur les armes anglaises de Charette....  Un dossier des archives militaires de Vincennes fait état de l’interrogatoire d’un Vendéen du nom de Mathurin-Louis Barrion, marchand, domicilié à Sainte-Gemme-la-Plaine et ancien soldat de l’armée de Charette. Il livre à l’adjudant-général Delaage et au tribunal criminel de Vendée une foultidude d’informations et notamment le nombre et la nature des armes fournies par les Anglais lors de leur débarquement des 10, 11 et 12 août 1795. Barrion est arrêté le 5 septembre 1795 à la Jaudonnière et interrogé le lendemain à Luçon (SHD B 5/12-30). On sait que ce débarquement eut lieu entre Saint-Jean-de-Monts et Saint-Gilles, à hauteur de l’ancienne abbaye d’Orouet en plein sur les terres de Louis Pajot, sur la plage du Bec (à ne pas confondre avec le port du Bec près de Beauvoir-sur-Mer). Néanmoins, le document présenté ici nous parle d’un débarquement à la Barre-de-Monts, soit près de 20 km plus au Nord, en face de l’île de Noirmoutier. Faut-il y voir une méconnaissance de la géographie par Delaage ?

     

    Il n’était pas au débarquement de la Barre-de-Monts mais il savait « à n’en pas douter » que :

        « 1° : 3000 habits tant blancs que rouges qu’il avait distribué de suite à ses chasseurs à pied. 2° qu’il a reçu deux pièces de 8 et 900 gargousses, quelques pièces restent à Belleville ou elles sont servies par ses anciens canoniers n’en ayant pas reçu d’étrangers. 3° quatre vingts dix milliers de poudre (soit 44 tonnes d’aujourd’hui), 1500 fusils, 300 mousquetons 600 sabres à lames droites, 300 paires de pistolets. 4° que les armes ont été distribuées de suite, que la poudre avoit été mise d’abord dans un magasin de Belleville mais que le feu ayant pris dans une grange à foin qui y touchoit on avait de suite divisé la poudre en divers endroits, que Sapineau en avait reçu 9 barils de 200 livres.»

       Il ajoute que Sapinaud avait prêté cent hommes de cavalerie à Charette pour l’occasion. 

    Compléments sur les armes anglaises de Charette....

    Voici sans doute des chiffres plus près de la réalité que ceux nous avions évoqués dans cet article et qui peuvent expliquer pourquoi on n’a jamais retrouvé l’énorme stock de fusils qui fait quelquefois fantasmer les chasseurs de trésors.

     

    RL

    Août 2019

     

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