• Vendéens du 64ème régiment d'infanterie....

              

     

    Honneur aux Vendéens du 64ème Régiment d'Infanterie 

     

     

     

    Vendéens du 64ème régiment d'infanterie....« Le 64ème régiment d'infanterie est l'un des régiments composé de Bretons et de Vendéens, qui s'est fait saigner pendant quatre années. 

    Départ d'Ancenis, le 5 août 1914 sous le commandement du Colonel Bouyssou. 

    Du 22 août 1914 à l'armistice du 11 novembre 1918, le 64ème régiment a mené rudement la guerre, toujours sur la brèche, toujours des grandes-parties. Il a tenu les secteurs les plus durs, subi sans faiblir des assauts furieux Il a préparé des attaques dans des conditions les plus pénibles, il a su en mener des brillantes. 

    Ne marchandant jamais ses fatigues, ses souffrances et son sang, il apporta constamment, dans les nombreuses missions, la ténacité, l'endurance, la volonté têtue de faire son devoir et plus que son devoir ; ces qualités maîtresses de l'âpre et forte race de Bretons et Vendéens qui constituent le régiment d'Ancenis. 

    En présence de l'ennemi, au cantonnement de repos, en permission, à l'intérieur, partout et toujours nos vaillants poilus, par leur excellent esprit, se sont appliqués à maintenir le bon renom du n°64. 

    Dans toutes les situations cadres et soldats ont su faire apprécier le régiment apportant ainsi un hommage au drapeau. 

     

    Maissin. 

     

    Le 22 août 1914, baptême du feu à Maissin en Belgique. 

    Le tir très précis des mitrailleuses, les rafales d'obus ne sont pas pour déconcerter les 7 compagnies de première ligne du régiment. Elles subissent sans broncher les assauts d'un ennemi nombreux et puissamment outillé, passent à l'offensive et, sur deux kilomètres chassent, baïonnettes dans les reins, ces Allemands confiants et mordants. La troupe au diapason de ses chefs, elle charge magnifiquement. Vers le soir, dans un assaut des plus vigoureux, la décision est obtenue, l'ennemi est rejeté de ses positions. 

    Pertes : 450 hommes... on s'est battu au corps à corps... 

     

    Chaumont-Saint Quentin. 

     

    Le terrain conquis, il faut battre en retraite...Traversée de la Meuse, sur les hauteurs de Chaumont-Saint-Quentin, y fait tête aux chiens pendant quatre jours, et suite à une brillante attaque font repasser la Meuse aux Allemands. 

    Le 28, superbe défense de la ferme des Beaux-Mesnil.

    Pertes depuis le 24 : 500 hommes. 

    Puis c'est la retraite encore, la longue, pénible et déprimante retraite.Les chaudes affaires de Bégnicourt et Vandemange nous coûtent 300 hommes. 

     

    La Marne.

     

    La bataille de la Marne est engagée, c'est pendant cette bataille qu'au cours d'une attaque, mon grand-père s'est retrouvé pratiquement seul face aux mitrailleuses allemandes. En voulant faire un nouveau bond en avant, il s'est aperçu que tous ses camarades à sa droite comme à sa gauche avaient été tués par la même rafale... Une dépression du terrain l'avait protégé des balles... La vie tient à peu de choses...

    « Le 64ème après cinq jours de combats incessants poursuit l'ennemi jusqu'au camp de Châlons. Plusieurs corps à corps se produisent au cours de la nuit du 7 au 8 ; des groupes se trouvant encerclés foncent dans le tas et s'ouvrent un chemin sanglant. 

    Au cours de cette glorieuse journée, les pertes s'élèvent à : 1050 hommes. 

     

    La Boisselle.

     

    Et voilà le ''terminus'' pour le grand-père...

    « Retiré de la bataille, le 64ème va pouvoir respirer et penser ses plaies ; mais dans le train qui l'emporte vers le Nord. Dans les deux camps, c'est la course à la mer. A peine débarqué, il s'engage et durant vingt cinq jours, ce sera la lutte opiniâtre sans trêve. Il se dépense en attaques partielles, tour à tour menées ou subies dans les plaines boueuses et glacées de la Somme, aux vagues tranchées de la Boisselle, de Beaumont et de Bécourt. » 

     

    Et c'est là que mon grand-père, désigné, pour aller chercher du bois pour le bivouac, s'égare de nuit sur le champ de bataille... se fait ''allumer'' au ''mauser'' par une sentinelle allemande.... se sauve et tombe dans une tranchée bourrée de ''Boches''. C'EST FINI ! Direction l'Allemagne, les mines de sel, les camps de Orb dans la Hesse, Munster III, Munster I-Haus-Spinal en Rhénanie du Nord.

     

    Vendéens du 64ème régiment d'infanterie....

    Sources: 

     

    . Ancestramil-guerre de 1914-1918 – Historique sommaire du 64ème régiment d'infanterie. 

    . Photo : Pierre-Louis Paquereau 1874-1956. 64ème régiment d'infanterie. 

     

                                                           

     

     X. Paquereau pour Chemins Secrets 


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