• Les Philippistes en Vendée....

                                               

    1830-1848 : Un rappel sur l'attitude des Philippistes en Vendée... 

                            

     

    Les Philippistes en Vendée....Le Duc d'Orléans, dit ''Comte de Paris'', le descendant de Louis-Philippe d'Orléans, dont le père, Philippe Egalité, franc-maçon, avait voté la mort de son cousin, le bon Roi Louis XVI, vient de nous quitter ce 21 janvier 2019.

    Soixante quatorzième prince dans l'ordre de succession au trône de France... ''prétendant au trône de France'', les soixante treize princes le précédant, ne prétendent à rien, eux... Il faut oser quand même !

    Il serait tentant, dans ce cas de figure, d'ajouter une tirade de Michel Audiard, mais je ne le ferais pas.

    Donc, ce prince a rendu son âme à Dieu à une date anniversaire clé de notre histoire, faut-il y voir un signe ? Un rappel divin concernant le descendant d'un régicide ?

    Le silence sur l'heure du décès laisse perplexe, 10 heures 22 ?

    Je vais donc laisser la parole à Monsieur l'abbé Deniau en ce qui concerne l'action politique du « Roi des Français » envers les Vendéens, ce roi des bourgeois et des banques.

     

    « Ils mirent un grand empressement à faire disparaître les fleurs de lys et tous les emblèmes de la monarchie. Comme sous la Restauration on avait lié trop intimement le trône à l'autel, par une réaction haineuse on s'autorisa de cette alliance pour insulter aux sentiments religieux des Légitimistes. Un bon nombre de Libéraux cessèrent de fréquenter l'église et les sacrements. Les prêtres furent insultés, menacés et plusieurs, en certains lieux, furent assiégés dans leur presbytère. Pendant quelque temps, ils n'osèrent plus sortir en soutane et surtout coiffé du chapeau tricorne qui rappelait trop le Jésuite.

    Dans plusieurs paroisses on abattit des croix, notamment dans la plaine de Luçon et le marais méridional, à Fontenay, à Oulmes, à Maillezais, à Mareuil, à Béné. A Mortagne sur Sèvre, les autorités firent enlever les fleurs de lys d'une croix de Mission. Recoquillé, filateur de coton de Cholet, en détacha brutalement le Christ en proférant d'horribles blasphèmes. 

    A Trémentines, pendant le carême, des soldats profitèrent des exercices du soir, moment où la population était à l'église, pour scier la croix de mission. 

    Toutes les croix de carrefour, qui se trouvaient sur la route de Cholet à Vihiers, furent nuitamment abattues. Un gendarme ayant renversé une de ces croix fut aperçu par huit paysans ; ils le forcèrent de la replanter et de demander pardon à Dieu, au pied de cette croix. »

    « Le serment que le nouveau gouvernement demanda à tous les fonctionnaires, fit donner leur démission à un très grand nombre de préfets, d'officiers, de magistrats, d'employés civils, de maires, de gendarmes, de gardes champêtres et même jusqu'aux humbles pensionnés de l'Etat. Ces gens d'honneur, qui croyaient qu'il était de leur devoir et de leur dignité de garder intacte la foi qu'ils avaient jurée à leur souverain légitime, aimèrent mieux sacrifier leur avenir, et souvent une grande position de fortune, quelques-uns même jusqu'au morceau de pain dont ils avaient besoin pour vivre, que de servir une nouvelle dynastie. 

    Une telle délicatesse de conscience et de foi politique était loin de se rencontrer dans le parti libéral. » 

     

    « Pour obtenir des fonctions publiques, les vieux conspirateurs firent valoir leur persistance à saper clandestinement le trône des Bourbons ; les anciens Révolutionnaires, les Bonapartistes et les Libéraux encombrèrent les anti-chambres des autorités supérieures. » 

    « Les fonctionnaires, guidés presque toujours par l'esprit de parti, donnaient ordinairement gain de cause à leurs partisans contre les Royalistes, quand il s'élevait entre les uns et les autres des conflits ou des contestations d'opinion politiques. » Ca ne vous rappelle rien ? 

    « Leur arrogance fut extrême envers le clergé. » 

    Dois-je vous parler de 1832 ? Du désarmement des Vendéens en rendant, les larmes aux yeux, leurs armes d'honneur ? Du meurtre du fils de Jacques Cathelineau ? De la Duchesse de Berry ? Des visites domiciliaires de la soldatesque ? Des Vexations ? Des meurtres ? De la chasse aux réfractaires ?

    Honte à ce régime, qui déporta, pilla, massacra, organisa des battues aux Vendéens, en bon régime républicain qu'il était, affublé du masque « royaliste »

    Dois-je continuer ?

    Vous trouverez dans l'ouvrage de Monsieur l'abbé Deniau toutes les exactions du « Gouvernement de Juillet », une centaine de pages...

     

    Sources: 

    . Histoire de la Guerre de la Vendée de Monsieur l'Abbé Deniau – Tome VI – pages 504 et suivantes. 

    . Gravure : Louis-Philippe d'Orléans.

                                                         

     

    X. Paquereau pour Chemins Secrets 


  • Commentaires

    1
    MANSON
    Jeudi 14 Février 2019 à 09:14

    La bourgeoisie est un sparadrap qui nous colle aux doigts encore aujourd'hui. Elle est d'un égoïsme inébranlable, rampante, faisant un seul corps avec la franc-maçonnerie, elle veut tout et abandonne la France dans ses ambitions.

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