• Les Oulleries....

    Les Oulleries

     

    C’est ici que par deux fois, les troupes des colonnes infernales de Grignon ont subi un violent revers.

     

    Le 18 mars 1794 Grignon fait le rapport suivant aux représentants du peuple (Savary, tome III, p. 294 & 295) :

    "Je vous ai donné connaissance des succès que j'avais eus sur les brigands. Après les avoir battus trois fois de puis que je vous ai quittés, j'apprends qu'ils sont pour la quatrième à Saint-Aubin-de-Baubigné, je dispose ma troupe de manière à vouloir les attaquer une quatrième fois. j'ai donc marché sur Saint-Aubin-de-Baubigné, je les ai trouvés rangés en bataille sur les hauteurs, avec un renfort que sûrement ils avaient reçu dans la nuit. Ma troupe paraissait toute disposée à se battre, malgré qu'il y en eût quelques-uns qui se plaignaient de la fatigue. Le combat s'est donc engagé sur les onze heures, les troupes n'ont pas soutenu un feu qui n'aurait pas duré, elles se sont repliées l'espace d'une lieue et demie, sans pouvoir les rallier ; à la fin je suis parvenu à les réunir et j'ai fait retraite à la Bressonnière, sur les hauteurs d'Argenton. J'ai passé la revue ; la moitié de la troupe est pieds nus, je n'ai plus de munitions, la majeure partie se plaint d'être trop fatiguée.

    "Citoyens représentans, que l'on me donne des troupes qui veuillent se battre et je répondrai du succès. Il y a de la mésintelligence, surtout parmi les officiers. J'ai voulu retourner sur les brigands au pas de charge ; il n'y a que vingt soldats d'infanterie qui aient voulu me suivre. Comme je suis éloigné du général en chef, je vous prie de lui faire parvenir ces détails.

    "Depuis huit jours la troupe est harassée et hors d'état de marcher. La majeure partie demande des billets d'hôpitaux."

     

    Une semaine plus tard, en compagnie de Crouzat, la colonne infernale ravagera l’hôpital camp de Stofflet, en forêt de Vezins comme nous l’avons vu dans un précédent article sur le « Cimetière des Martyrs ». Les troupes de Stofflet, enragées par la découverte des cadavres des 1 200 innocents du camp vont rattraper les troupes de Grignon et Crouzat. 7 000 vendéens contre 8 000 républicains. C’est un autre carnage et la colonne de Grignon est décimée par la vengeance des vendéens.

    En 1894, un calvaire sera érigé à la mémoire des combattants vendéens. Il est tout de même étrange que la république n’ait jamais pensé à mettre de monument à la gloire de ses « vaillants  soldats » égorgeurs de femmes et rôtisseurs d’enfants…

    RL

    Mai 2012

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 6 Mai 2012 à 18:43
    Admin bernie

    Tous ces génocides seront RECONNUS, celà est nécéssaire pour les Vendéens et Vendéennes de 1793, pour ceux et celles d'aujourd'hui et pour la VERITE de la VRAIE HISTOIRE!!!!!!

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