• Jacques Potiron et ses deux fils, fusillés à Nantes....

     

    Jacques Potiron, et ses deux fils, de Basse-Goulaine 

    sont fusillés à Nantes en Floréal de l'an II 

       

    Jugements 

    Tribunal Révolutionnaire du département de la Loire-Inférieure 

     

     

     

    Jacques Potiron et ses deux fils, fusillés à Nantes....« 7 Pluviose (26 janvier 1794) – Jugement qui condamne à la peine de mort : 

     

      . Jacques Potiron père, âgé de cinquante sept ans ; 

      . Louis Potiron fils, âgé de vint trois ans

                . Jacques Potiron fils, âgé de vingt six ans, tous trois laboureurs, de la commune de Basse-Goulaine, convaincus entre autres délits, d'avoir été instigateurs, conspirateurs et chefs de brigands.»

     

    Jacques Potiron père, épouse le 8 juillet 1766 à Basse-Goulaine, Jeanne Brevet, mineure. Il est le fils de Louis Potiron et de Marie Fadet. Jeanne Brevet est la fille de Joseph brevet et de Jeanne Bahuaud de Vallet. Au moment de la Révolution Jacques Potiron est laboureur au Gué à Basse-Goulaine.

      Jacques Potiron fils, est né le 8 août 1767 au Gué et baptisé le lendemain.

      Louis-Joseph Potiron fils, est né au Gué le 2 juin 1769 et baptisé le lendemain.

     

    «Le 6 Floréal (25 avril 1794) – Jugement qui, par les raisons que Jean Monier, âgé de quarante cinq ans, laboureur, commune de la Marne, est domicilié d'une commune où il n'y a point de patriotes, qu'il a été plusieurs fois monter la garde, armé d'une pique, avec les brigands à Saint-Philbert et Machecoul ; que, le dix mars (vieux style), premier jour de l'insurrection des campagnes, il a assisté à la messe d'un prêtre réfractaire à Pau (Paulx), église éloignée de la sienne; qu'il est frère d'un prêtre déporté ou émigré ; qu'il a un autre frère et son père avec les brigands; condamne le dit Jean Monier à la peine de déportation à vie. » 

     

    La famille Monier ? Ce sont ''d'honorables gens'', ainsi s'exprime le Recteur de la paroisse de la Marne. Des laboureurs aisés puisqu'ils ont un valet et une servante à leur service.

     

    Jean Monier père, laboureur au Breil (Breuil), épouse le 11 février 1744 en la paroise de la Marne, Marie Guibreteau d'où sont issus :

    1- Marie Monnier, née au Breil le 26 octobre 1745.

    2- Anonyme, né et décédé le 6 décembre 1746.

    3- Jean Monier, né le 7 septembre 1748 au Breil. (fusillé le 25 avril 1794). 

    qui épouse le 4 juin 1771, Catherine Thenaud, est laboureur au Flachoux.

    4- Anne Monier, née le 21 novembre 1750.

    5- Augustin Monier, né le 23 octobre 1753 et † le 17 décembre 1753.

    Devenu veuf, Jean Monier épouse Marie Thenaud-Tenaud, d'où :

    6- Augustin Monier, né le 23 octobre 1756.

    7- Sébastien Mosnier, né le 22 mars 1759 – Prêtre, aumônier à l'Hôtel-Dieu de Nantes.

    8- Gabriel Mosnier, né le 1er avril 1761.

    9- Marie Mosnier, née le 20 avril 1763 au Breil.

    10- Honorée Monier, née le 15 mai 1766 au Breil.

      Augustin, Marie et Honorée se sont mariés le même jour: le 17 septembre 1787.

     

     

    Sources  

     

    . Archives Départementales de la Loire-Atlantique, tous droits réservés – Extrait de la Feuille Nantaise n°16 - sextidi 16 Vendémiaire l'an troisième de la République Française une et indivisible – vue: 4/4 

    . Registres d'état civil de la commune de Basse-Goulaine BMS 1769 vue n° 5/10 - BMS année 1767, vue n°6/9 – mariages 1766, vue n°6/11. 

    . Registres d'état civil dela commune de La Marne de 1744 à 1772. Rôle et capitation de la paroisse de la Marne 1790. 

    . Photo de l'auteur. 

     

                                                                 

     

    X. Paquereau pour Chemins Secrets 


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :