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Cirières et ses églises....
Cririères et ses églises…
Très impliqué dans les Guerres de Vendée, avec des personnages comme Louis Richard (qui sera à la tête de la division de Cerizay, sous les ordres de Stofflet, après l’assassinat de Marigny) ou François Guignard (1), Cirières est un village constitué de deux entités géographiques, le Haut-Bourg situé sur la route de Brétignolles et le Bas-Bourg, actuellement traversé par la départementale Cerizay-Bressuire et dont les nouvelles constructions en bordure de cette route porteront le nom de « Quartier de la Paix », en souvenir des Guerres de Vendée.
L’église Sainte-Radegonde, située dans le Bas-Bourg, anciennement dépendante d’un prieuré avait à peu près le même emplacement que celle d’aujourd’hui. Dans le Haut-Bourg, en revanche, c’est une autre église, celle de Saint-Georges, qui domine le hameau. Lorsque le 7 septembre 1799 (2) (et non le 30 août comme l’a écrit Crétineau-Joly, tome II, p. 539), Forestier attaque la trentaine de républicains en campement à Cirières avec 250 hommes, c’est près de l’église Sainte-Radegonde que le combat a lieu. De là, ils prendront très certainement la direction des « Roches « et de « Cadiou » pour bifurquer à gauche et ainsi rejoindre le « Chemin des Roches » débouchant tout droit au Plessis de Cerizay. Ce chemin étant nettement plus commode qu’un passage par le chemin du Châtellier dont le tracé suit approximativement la route actuelle, tracée quant à elle sous la Restauration.
Combien de mystères éternels se cachent ainsi dans la campagne ?
RL
Octobre 2012
Notes :
(1) Portraituré par Louise de la Rochejaquelein dans son album éponyme avec le commentaire : « Que dirait le Roi s’il savait que le grand Guignard n’a pas de pension ?
(2) ADDS, L 105, N° 88 et M. Chatry in Revue du Souvenir Vendéen, art.cit., N° 209, décembre 1999, pour tout ce qui concerne le combat de Forestier.
Sur le cadastre napoléonien :
L’église Sainte-Radegonde du Bas-Bourg.
L’église Saint-Georges du Haut-Bourg.
Emplacement de l'ancienne église Saint-Georges.
Le chemin reliant les Roches au Plessis de Cerizay.
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Commentaires
Au combat de Cirières, le 7 novembre 1799, Forestier fut grièvement blessé et sauvé grâce à un gars du May-sur-Èvre (qui en parle dans son dossier de pension).