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    Un moment de détente pour vos vacances 2017… 

                

                 

     

    Idées de vacances 2017....Vous êtes en vacances, profitez-en pour aller au théâtre. ''Le Bourgeois Gentilhomme'' de Molière (1670) mérite le déplacement. Vous reconnaîtrez certaines de vos relations et ce sera pour vous un moment de franche rigolade assuré. En effet, « la sottise et la vanité, ces deux compagnes inséparables si bien personnifiées dans M. Jourdain, survivent à toutes les transformations sociales. Aujourd'hui, il n'y a plus ni bourgeois ni gentilshommes, et cependant M. Jourdain est aussi vrai qu'au temps de Molière. Sa vanité a changé d'objet, mais au fond elle est restée la même. Et c'est précisément parce que nous le connaissons tous, que le Bourgeois Gentilhomme est l'une des pièces qui est encore la plus goûtée et la plus applaudie du répertoire de Molière. »

     

    « M. Jourdain est un bon bourgeois enrichi qui, oubliant son origine obscure, enrage de n'être pas gentilhomme ; mais il ne désespère pas de le devenir et veut du moins s'en donner tous les airs. Il met sa gloire à se mêler à la noblesse et à imiter les grands seigneurs. Comme il est fier de sa robe de chambre d'indienne, de son haut-de-chausse de velours rouge, et de sa camisole de velours vert ! ''Je me suis fait habiller comme les gens de qualité'', dit-il avec complaisance. On lui dit que les gens de qualité savent la danse et la musique, l'escrime et la philosophie, et vite, il fait appeler des professeurs qui ont tous le ridicule de leur métier. Le musicien prétend que l'ignorance de la musique est la cause de toutes les guerres ''La guerre dit-il, vient du défaut d'harmonie entre les hommes ; qu'ils apprennent la musique et l'on ne verra plus de guerres. '' Le danseur soutient que la danse est le premier de tous les arts. '' C'est parce qu'on ne sait pas la danse, dit-il, qu'on fait des sottises, c'est à dire des faux pas. Apprenez la danse et vous ne ferez plus de sottises. » Le maître d'armes est un ferrailleur dont tout le mérite consiste à donner et à ne point recevoir. Il se charge de tuer son adversaire par raison démonstrative, ce qui est fort du goût de M. Jourdain. ''De cette façon, dit-il, on est sûr, sans avoir du cœur, de tuer son homme, et de n'être point tué. »......

     

    « Être gentilhomme est pour M. Jourdain le comble de la félicité et il donnerait, dit-il lui-même, deux doigts de sa main pour avoir ce bonheur. Aussi est-il très flatté de l'amitié que lui porte Dorante, gentilhomme de la cour qui, connaissant le faible du bonhomme lui soutire, à titre d'emprunts, le plus d'argent possible. »......

     

    Voltaire, qui s'y connaissait sur le sujet, disait : '' C'est un des plus heureux sujets de comédie que le ridicule des hommes ait jamais pu fournir ''. 

     

     

    Sources : Salon Littéraire - l'internaute – résumé : le Bourgeois gentilhomme de Molière – D'après Daniel Bonnefon. Les écrivains célèbres de la France, ou l'histoire de la littérature française depuis l'origine de la langue jusqu'au XIXe siècle ( 7e édition ) Paris, librairie Fischbacher) - Photo : Marquis pour la France - MPF. 

                                                                      

                                                                

     

    Xavier Paquereau pour Chemins Secrets 


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    Les chroniques de Jacques Chauvet, N° 33…

     


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    Pierre-Charles Paquereau, de la Boissière-de-Montaigu, 

    tué à la bataille du Mans le 12 ou le 13 décembre 1793… 

                

                 

    Pierre-Charles Paquereau....Après la bataille de Cholet, le 17 octobre 1793, quatre mille hommes sous le commandement de Talmont et d'Autichamp s'assurent le passage de la Loire dans la nuit du 17 au 18 en traversant le fleuve à Saint-Florent et en délogeant le poste bleu de Varades. Le vendredi 18 octobre, Pierre-Charles Paquereau traverse la Loire avec l'armée vendéenne. Il participe à tous les combats de la Virée de Galerne et est tué à la bataille du Mans, le 12 ou le 13 décembre 1793*.

     

    * L'acte de mariage du fils de Pierre-Charles :  Pierre-François Paquereau, en date  du 4 février 1811 à Saint-Georges-de-Montaigu (vue n°79/125) nous informe que Pierre-Charles Paquereau serait mort le 8 septembre 1796 à Saint-Georges. Aucun acte de décès n'a été découvert à cette date. 

     

    Pierre-Charles Paquereau est né le 15 août 1760 à la Jousselinière, paroisse de la Boissière-de-Montaigu. Il est le fils de Pierre Paquereau  et de Renée Dixneuf, mariés le 14 mai 1755 à la Boissière. Il épouse le 25 janvier 1785 à Saint-Georges-de-Montaigu, Gabrielle Sachot née le 3 février 1759 à Saint-Georges-de-Montaigu, fille de Jean Sachot et de Marie Favreau. En 1793 il est domestique dans cette paroisse.

     

    De cette union sont issus :

    1° Pierre-François Paquereau, né le 20 octobre 1786 à Saint-Georges.

    2° Jeanne Paquereau, née en 1790, mariée le 26 février 1814 avec Alexandre

         Rambaud à Saint-Georges.

     

      Le 15 février 1817, Gabrielle Sachot dépose une demande de pension comme veuve de soldat vendéen. Sa demande est enregistrée sous le numéro 99 – (SHD XU 39-5, vue n° 8/41 – 15 février 1817). «  N°99 – Sachot Gabrielle, née en 1758 - Paquereau Pierre – tué au Mans – soldat de l'armée Vendéenne – indigente – domiciliée à Saint-Georges-de-Montaigu. »

    Pierre-Charles Paquereau....

    Pierre-Charles Paquereau....

    Elle est proposée pour une pension de 40 francs. Cette pension lui sera versée jusqu'en 1830.

     

    Gabrielle Sachot décède chez sa fille Jeanne à la Déderie à Chavagnes-en-Paillers le 24 juillet 1830. (Registre de l'Etat Civil de Chavagnes-en-Paillers année 1830, vue n°186/458).

     

       

    Sources: Archives Départementales de la Vendée tous droits réservés. Dossiers de pensions, vue n°8/41-  SHD XU 39.5 du 11 février 1817 – Registres d'état civil des communes de Saint-Georges-de-Montaigu, Chavagnes-en-Paillers, la Boissière-de Montaigu – Photo : les charniers du Mans de Vendéens et Chouans. 

                                                                    

     

    Xavier Paquereau pour Chemins Secrets 


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    Jacques Girard, de la paroisse de Grosbreuil, 

    cavalier chez Monsieur de Saint-Pal, très grièvement blessé 

    de cinq coups de sabre et d'un coup de feu au combat de Nesmy… 

                 

                                    

      

    Jacques Girard....La paroisse de Nesmy se situe au Sud de la Roche-sur-Yon. A première vue, pas de combats d'envergure faisant la ''une'' chez les auteurs connus, spécialistes des guerres de Vendée. Le 28 mars 1794, l'église du village est incendiée et 200 personnes sont massacrées dans le bourg par une Colonne Infernale.

    En parcourant le tableau des opérations de l'Armée de l'Ouest depuis que le commandement provisoire en a été donné au général Vimeux, du 3 Prairial au 21 Thermidor de l'an 2 (class SHD5/10-1- 22 mai – 8 août 1794) la correspondance du général de brigade Guillaume nous informe que Charette est à Nesmy et dans ses environs le 5 Thermidor de l'an 2, mercredi 23 juillet 1794, (vue N°9/26). Que le 9 thermidor il y a toujours des rassemblements à Nesmy, les Cerisiers, le Tablier, et la Chaise.

    Le 11 Thermidor de l'an 2, mardi 29 juillet 1794, (vue n°4/26), « 1100 hommes ont marché la nuit dernière en deux colonnes pour se porter sur Nesmy où se retiroit Saint-Pal* qui a prit la fuite après avoir perdu 60 hommes, quelques bons fusils et deux pistolets. Il y avoit 700 brigands et une 60e de cavaliers. On a trouvé dans leur camp deux bœufs tués et beaucoup de pain. »...... (Extrait de la correspondance du général de brigade Dutruy).

     

    C'est dans ce combat que Jacques Girard est très grièvement blessé.

     

    * Mais avant de nous intéresser à Jacques Girard, un mot concernant le Seigneur de Saint-Pal : Monsieur Joseph-Claude-Léon de Saignard de Saint-Pal est un officier Vendéen, né le 30 avril 1750 à Mareuil-sur-le-Lay. Il s'occupe particulièrement des cantons du Poiroux, Talmond et Angles qui se trouvent sous son commandement et a, entre-autres chefs pour l'aider dans sa tâche, le jeune Duchaffault de la Guignardière et le Chevalier de la Voyerie. Il est donc le chef des divisions de Moutiers-les-Mauxfaits et du Tablier sous Charette. Il se spécialise dans une guerre de coups de main, d'embuscades, de razzias, s'acharnant sur les colonnes de vivres ennemies. 

    C'est un brave, mais un incompétent, ses talents militaires ne jouissent pas d'une grande réputation. Il est d'ailleurs remplacé à la tête de sa division par le Moelle, et devint inspecteur des divisions de Charette, responsable de l'intendance et membre de l'état major. Il dépose les armes en février 1795 avec la paix de la Jaunaye et ne les reprit pas. Contraint, il reprend les armes en 1799, mis sous surveillance en 1800, il mourut à Saint-Vincent-sur-Graon le 3 août 1805. Il avait épousé le 4 juillet 1774 à Saint-Florent-des-Bois Marie-Louise-Françoise de Rorthays. « Ce mariage, peut-être heureux au début, fut troublé dans la suite par les dilapidations du mari, par les mauvais rapports qu'il entretînt avec sa femme, et sans doute aussi par un libertinage plus délicat à dévoiler....... »  

     

    Jacques Girard – n°306 – 47 ans – demeurant à Grosbreuil – sabotier – 2 enfants – Cavalier – blessé à Nesmy : « Deux coups de sabre sur le bras – un coup de sabre sur l'index de la main gauche – deux coups de sabre sur la tête et un coup de feu à la jambe gauche. »

    « Proposé pour une gratification de 100 francs. » 

     

    Jacques Girard est né à la fin de janvier 1766 en la paroisse du Givre. Il est le fils de Louis Girard, marchand de blé et d’ Anne Girard. Il se marie le 10 Floréal an 7 (29 avril 1799) à Angles (vue n°129/163 mariages Angles) avec Roze Tesson, fille de confiance, née vers 1773 à la Ferrière, fille de Jean et de Marie Druillard.

    De cette union sont issues :

    1° Marie-Rose Girard, née le 1er Brumaire de l'an 10 23 octobre 1801 à Grosbreuil.

    2° Jeanne-Julie Girard, née le 12 ventôse an 13 (3 mars 1805) à Grosbreuil, servante.

     

    Ce brave soldat royaliste est décédé à une heure du soir le 23 février 1839 à la Lande commune de Grosbreuil. (vue n°5/485 année 1839 Grosbreuil)

     

    Jacques Girard....

    Jacques Girard....

     

    Sources: Archives Départementales de la Vendée tous droits réservés. Dossiers de pensions vue n°33/80 SHD XU 33-1 du 16 mai 1816 – Registres d'état civil des communes de Grosbreuil et Angles - Le Seigneur de Saint-Pal dans sa vie privée et publique / G Loquet - BIBPC 16/27 – Vendéens et républicains dans la guerre de la Vendée, par F.Augris, Editions du Choletais, 1993, pp 139,140 -  Photo de l'auteur. 

                                                                     

     

    Xavier Paquereau pour Chemins Secrets 


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    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat…

     

     

    Si les Amis du Pont-Paillat ont plaisir à se retrouver tous les deux mois pour parler des Guerres de Vendée et organiser des veillées les soirs d’hiver, la sortie du 14 juillet en mémoire de Jacques Cathelineau s’est désormais institutionnalisée chaque année. La proximité dans le temps avec la sortie d’Angers avait un peu bousculé nos habitudes et bien des membres se sont inscrits un peu à la dernière minute. Malgré cela, la journée fut encore une fois une belle réussite qui s’est traduite sur les visages réjouis des participants, heureux de retrouver à nouveau ce qui est désormais une grande famille. Quelques membres de la Troupe des Cœurs de Chouans nous avaient également rejoints, tant nos deux groupes sont dorénavant liés par une amitié irréfragable.

    C’est Nicolas, qui nous avait concocté le programme cette fois-ci et le rendez-vous était fixé à 10 h 00 au cimetière de la Chapelle-Heulin. Le premier arrivé était comme à son habitude Patrick, notre chouan breton, toujours impatient de retrouver ses amis vendéens. Petit à petit le groupe prît de l’ampleur et nous pénétrâmes dans le cimetière sous la conduite de Gérard Biteau, président de l’association « SOS Calvaires » qui avec l’appui de Nicolas, nous raconta la vie de la famille de Bruc, devant le tombeau familial qui aurait bien besoin d’être restauré. Nicolas nous rappela ensuite la mémoire d’André Ripoche, enterré dans un lieu inconnu du cimetière, après avoir été horriblement torturé suite à son refus d’abattre une croix, dans son village de Bas-Briacé.

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    Photo : Nicolas.

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

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    Le café offert par Jacqueline avant de rejoindre Bas-Briacé :

     

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

     

    Après être passés sur le lieu du supplice d’André Ripoche et vu les restes de ce que fut sa maison, il était déjà temps de nous rendre à la Boissière-du-Doré chez Jean-Camille, à « L’Auberge des Brigands » comme chaque année.

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    Un vestige de la maison d’André Ripoche :

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    Monument à sa mémoire :

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

     

    Suite à un repas très animé et dans une ambiance que l’on ne retrouve que chez les Amis du Pont-Paillat, nous rejoignîmes Saint-Florent-le-Vieil pour les commémorations animées par nos amis du Souvenir Vendéen. La journée s’acheva enfin et chacun regagna son foyer la tête pleine de souvenirs en pensant déjà aux sorties de septembre et octobre qui sont en train de se préparer en coulisses…

    RL

    Juillet 2017

     

    Le compte-rendu de Nicolas est ici.

     

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat.... 

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....

    14 juillet 2017 des Amis du Pont-Paillat....


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