• Un curieux cimetière....

     

    Un curieux cimetière...

     

     

    C'est un article un peu inhabituel que nous présentons ce soir, puisqu'il s'agit de la sépulture d'un farouche jacobin de Breuil-Barret. Ceci dit, l'histoire vaut bien que l'on s'intéresse à tout le monde, à fortiori lorsqu'il s'agit de personnages tombés dans l'oubli. Notre "Maraichine Normande" a publié récemment un texte particulièrement savoureux sur Jacques-Charles Guichet et les nombreuses aventures qu'il infligea au culte catholique à Breuil-Barret. Il faut lire l'article (en cliquant ici) pour bien comprendre de quel personnage nous parlons.

     C'est ainsi que nous nous sommes rendu aujourd'hui à la Gazillière (ou Gazelière) sur le lieu de la sépulture de ce monsieur Guichet qui n'est pas enterré dans le cimetière paroissial mais sur l'un de ses domaines, au beau milieu des champs, en compagnie de sa femme, de sa fille, de son gendre, de son petit-fils et de l'épouse de ce dernier.

     Jacques-Charles Guichet, né en 1754, décédera en 1826. Le cadastre de 1835 indique clairement la position du cimetière privé :

     

    Un curieux cimetière....

     

    Un curieux cimetière....

     

    Sur le terrain :

     

    Un curieux cimetière....

    Un curieux cimetière....

     

    Un curieux cimetière....

    Un curieux cimetière....

    Un curieux cimetière....

    Un curieux cimetière....

    Un curieux cimetière....

     

     L'entrée de l'enclos étant totalement condamnée par la végétation et mon mal de dos ne me permettant pas la gymnastique nécessaire pour y entrer, c'est la "Maraîchine Normande" elle-même qui s'est aventurée au milieu des tombeaux. La plupart de ceux-ci sont brisés, soit par le temps, soit par le vandalisme et ma compagne n'était guère rassurée, s'imaginant qu'un crâne grimaçant pouvait à tout moment lui sauter à la figure à travers l'épaisse végétation. Il n'y a absolument plus aucune inscription de lisible sur les monuments, nonobstant ce qu'annonce l'article de La Maraîchine Normande, repris du Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers en 1958. Contrairement à ce que nous avancions dans la première mouture de cet article, et grâce à un réexamen de nos photos, les six tombes sont bien présentes. La sixième est tellement envahie qu'elle ne nous était pas apparue au départ. Nous remettons le croquis à jour : 

     

    Un curieux cimetière....

     

     Une rue de Breuil-Barret portant le nom du petit-fils de Jacques-Charles Guichet...

     

    Un curieux cimetière....

     

    ... Et une autre celui de notre personnage lui-même.

     

    Un curieux cimetière....

     

     Je pense que monsieur Guichet a dû être surpris d'être ainsi visité à sa dernière demeure et il y a sans doute bien longtemps que personne ne pense plus à lui, ni ne vient fleurir sa tombe. Ceci dit, aimait-il les fleurs ?

    Quoiqu'il en soit, que lui et sa famille reposent en paix...

     

     

     

    RL

     Janvier 2015

     


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