• Jean Caillet....

         

    Jean Caillet de Treize-Septiers, chef d'escadron de cavalerie, 

    puis maréchal des logis de Gendarmerie... 

                  

     

    Jean Caillet....Il est très difficile de reconstituer les exploits des combattants du département de la Vendée, car les demandes de pensions n'ont pas été  conservées.

    Nous ne pouvons que consulter les registres dans lesquels ils ont été enregistrés et avec très peu de renseignements les concernant. C'est un véritable jeu de piste, très chronophage...

     

    Du dossier classé SHD XU 33-2 16 mai 1816  des archives de la Vendée, contenant les noms de 533 anciens combattants, nous avons extrait le n° 2 :

     

    Jean Caillé 44 ans – domicilié à Bourbon-Vendéemarchand – 8 enfants – chef d'escadron. 

    « Coup de feu sur la malléole interne droite et un coup de bayonnette sur la côte de l'os des isles à droite. Il se précipita au milieu des retranchements ennemis à la tête de 200 hommes de cavalerie, fit le général Caillava* prisonnier et décida de la victoire, à une autre affaire il fit prisonnier un détachement de 50 hommes.

    Proposé le 18 janvier pour une pension de trois cents francs. »

     

    Jean Caillet....

    *Le général Caillava n'est pas répertorié dans la garnison de Mortagne et n'apparaît pas dans les officiers ayant servi en Vendée.

     

    Sa demande est reportée sur l'état nominatif des officiers, (vue n°14/21 classée SHD XU 16-25 du 15.9.1815).

    Elle nous informe qu'il n'est pas chef d'escadron, mais capitaine, qu'il est originaire de Beaurepaire, est âgé de 42 ans, est domicilié à Bourbon-Vendée et appartient à la Division Saint Paul. 

     

    Jean Caillet....

    « Ayant fait les campagnes de 1793 comme porte guidon – celle de 1794-1795 comme adjudant de cavalerie passé à l'Armée du Centre, comme capitaine de chasseurs, en 1799-1800... A fait celle de 1815 toute entière comme capitaine de cavalerie. 

    Père d'une nombreuse famille, sans fortune, ayant laissé son état, désire et mérite à tous égards une pension de retraite qui le mette à même d'élever ses enfants. » 

     

    Jean Caillet....

    Nous aurions pu en rester là, mais un petit sondage dans les archives de la Roche-sur-Yon s'imposait pour en savoir plus sur le personnage.

    Le 28 juin 1847 décède à Bourbon-Vendée Jean Caillet, maréchal des Logis de Gendarmerie, époux de Mathurine-Françoise Garnier. (Successions-class 2Q10312 vue 47/199) ; âgé de 79 ans (né en 1768) – Voici notre homme !

     

    L'acte de décès nous informe que Jean Caillé-Caillet est né à Treize-Septiers, qu'il est Maréchal des Logis de Gendarmerie en retraite, domicilié rue Mollière à Bourbon-Vendée, fils de Pierre Caillet, farinier, originaire de Saint-Hilaire-de-Loulay et de Renée Gouraud, veuf en première noce de Marie Marchand (vue 306/360 décès la Roche-sur-Yon).

    Il ne reste plus qu'à dérouler le fil d'Ariane...

     

    Jean Caillé-Caillet est né et a été baptisé le 17 avril 1768 à Treize-Septiers. Il est le fils de Pierre Caillet, farinier et de Renée Gouraud. Le parrain a été Ambroise Caillet, son frère et marraine Marie Caillet, sa sœur, (vue n°22/290 -13 Septiers 1768). Il exerce la profession de marchand à la Bruffière au moment du soulèvement et sert dans la cavalerie de l'Armée du Centre comme officier.

    Le 12 fructidor de l'an 5 (29.8.1797, vue n°68/266)), il épouse une jeune fille de 18 ans originaire du Poiroux : Marie-Rose-Véronique Marchand, fille de Pierre Marchand, boulanger, et de Marie Guittonneau. De cette union sont issus huit enfants, seulement sept ont été découverts, nés au Poiroux, aux Sables et à Bourbon-Vendée.

     

    1° Caillé Pierre, né le 24 ventôse an VII au Poiroux.

    2° Caillé Marie-Anne-Cécile, née le 1er nivôse an 12 aux Sables.

    3° Caillé Louis, né le 15 février 1808, idem.

    4° Caillé Jean-André, né le 5 février 1808, idem.

    5° Caillé Eugénie Ludivine, née le 9 décembre 1809, idem.

    6° Caillé Auguste, né le 29 septembre 1812, idem.

    7° Caillé Victorine-louise, née le 18 octobre 1814 Bourbon-Vendée.

     

    De 1806 à 1812, Jean Caillé est marchand de poissons aux Sables (rue des Jardins et rue de la Paix), puis marchand voiturier à Bourbon Vendée (rue Mollière).

    A la Restauration, il devient maréchal des logis de Gendarmerie à cheval à titre de récompense. 

     

    Marie-Rose-Véronique Marchand décède à Bourbon-Vendée le 26 mars 1835 (vue n°255/310).

    Le 16 mai 1838, Jean Caillé épouse Mathurine-Françoise Garnier, domestique, née le 14 mars 1798 à Gausson près de Loudéac dans les Côtes-du Nord, fille de Etienne Garnier de Luzel et de Félicité Gloux (vue 215/370 mariages).

     

     

    Sources:   

     

    Archives Départementales de la Vendée, tous droits réservés – Les documents consultés ont été référencé dans le billet. 

    Registres d'état civil de la Roche-sur-Yon, Treize-Septiers, le Poiroux 

    Photo: de l'auteur et peinture de Eugène Leliepvre peintre officiel aux Armées. 

                                                          

     

                                                           

     

     X. Paquereau pour Chemins Secrets 


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :