• Les rochers de Boussinioux…

     

    Suite à la publication de la Maraichine Normande sur son blog, nous avons fait le déplacement par une belle journée printanière.

    http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2013/05/25/27238207.html

     

    Ce chaos granitique, situé tout près de l’ancien bourg de la Chapelle-Seguin et du célèbre « Rocher branlant », nous rappelle que tout la vallée de la Sèvre Nantaise est parsemée de ces « chirons » énormes, restes des caprices de la nature des premiers âges. On les trouve partout de la Gâtine des Deux-Sèvres à la Suisse vendéenne, jusqu’au « Pré aux bleus » de la Verrie, en passant par Saint-Mesmin, Mallièvre et Mortagne. Quelques images d’un beau dimanche, sous un soleil longtemps attendu.

     

    RL

    Mai 2013

     

    Pénélope est arrivée…

     

    Les rochers de Boussinioux....

    Les rochers de Boussinioux....

    Genêts en fleur…

    Les rochers de Boussinioux....

    Les rochers de Boussinioux.... 

    Les rochers de Boussinioux.... 

    Les rochers de Boussinioux.... 

    Les rochers de Boussinioux.... 

    Les rochers de Boussinioux.... 

    Les rochers de Boussinioux.... 

    Les rochers de Boussinioux.... 

    Les rochers de Boussinioux....

     

    Une petite vidéo d’un endroit où le temps n’a pas de prise…

     


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    Les Quatre-Chemins de l’Oie…

     

    Certainement l’un des endroits les plus stratégiques de la Vendée du Centre, ce carrefour fut longtemps le croisement des routes de Nantes à la Rochelle et d’Angers aux Sables d’Olonne. Même si depuis quelques années, la circulation la plus importante se passe sur les autoroutes Angers-Les Sables d’Olonne et Nantes-Bordeaux, qui se croisent à proximité, les « Quatre chemins de l’Oie » n’en demeurent pas moins un lieu de fréquentation automobile très important, notamment en été.

    Très convoité autant par les bleus que par les blancs durant toute la guerre, Charette et Joly s’en emparent le 11 décembre 1793 et une anecdote assez savoureuse en est restée. Charette commence à attaquer par le Sud, du côté de Sainte-Cécile. Pendant ce temps Joly arrive par l’Ouest depuis Les Essarts. Couëtus est en position médiane. Joly qui s’impatiente de ne pas voir arriver Charette et Couëtus, s’engonce dans un grand manteau et s’élance à cheval au milieu de la nuit vers le camp républicain, seulement accompagné de quelques hommes à qui il aurait, dit-on, fait porter une cocarde tricolore. Les soldats républicains le prenant pour un gradé des leurs, lui demandent où en sont les nouvelles et s’ils vont avoir à se battre ou à partir.  Joly leur répond qu’il va falloir se battre et que les brigands sont sur leurs flancs. A la question de savoir si des renforts vont arriver, il leur répond qu’il y en a dans le bois voisin qui n’attendent qu’un ordre pour apparaître et qu’il s’en va justement les prévenir. Joly pousse le vice jusqu’à leur demander de prévenir leur commandant que leur artillerie est mal tournée. De là, il rejoint Charette, puis repart comme il était venu, sans éveiller le moindre soupçon. La bataille s’engage alors, furieuse, et il n’échappe pas la moitié des 2 000 républicains stationnés ici. Les républicains auraient d’eux-même surnommés le camp des Quatre-Chemins, le « tombeau de la république ».

    Revenus au début de l'année 1794, Charette les en délogera à nouveau le 4 décembre 1795.

    Le 8 août 1808, Bonaparte, passera par deux fois aux Quatre Chemins de l’Oie. Il observa la position et en conclu : « Bonne position pour une guerre de partisans. » Un certain Martineau de Saint-Fulgent, notable républicain, lui réclama la propriété de la forêt du Parc-Soubise dont la république avait dépossédé la maison de Chabot, au profit de la commune de Saint-Fulgent. Bonaparte lui demanda qui il était sur un ton agacé. « Je suis un ex-représentant du peuple, sire. » L’empereur auto-proclamé lui répondit : « Ex ? Alors monsieur vous n’êtes plus rien, taisez-vous ! »

    Le 15 mai 1815, ce sont les gendarmes de Bonaparte qui essuieront à leur tour un revers de la part des Vendéens à nouveau en guerre, aux Quatre-Chemins. Un monument à la gloire de Charette fut commencé en 1828 et la duchesse de Berry était venue en poser la première pierre. Sous l’usurpation orléaniste de 1830, on plaça un drapeau tricolore sur  une colonne de l’édifice non achevé. Puis, ce sera la 5° Guerre de Vendée en 1832… Le monument sera rasé en 1845.

     

    RL

    Mai 2013

    Le général Joly aux Quatre-Chemins, gravure de Thomas Drake dans l’Album Vendéen.

     

    Les Quatre-Chemins de l'Oie....

     

    Les Quatre-Chemins aujourd’hui…

     

    Les Quatre-Chemins de l'Oie....

    Les Quatre-Chemins de l'Oie....

     

    Croix à la mémoire de Royrand et des premiers combats du printemps 1793.

    Les Quatre-Chemins de l'Oie....

    Les Quatre-Chemins de l'Oie....

     


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  • La Croix de la bataille de Gravereau…

     

    Nous n’allons pas raconter ici la première bataille importante qui donna son nom aux « Guerres de Vendée », ce combat s’étant déroulé dans le département de la Vendée (portant le N° 79 à l’époque, eh oui ! Hein les « belous » ? ). Nous n’allons pas effectivement raconter cette bataille car nous ne saurions aussi bien le faire qu’Auguste Billaud dans son ouvrage «  La Guerre au Bocage Vendéen » (p.97 et sq).

    RL

    Mai 2013

     

     

    La croix de la bataille de Gravereau....

     

    La croix de la bataille de Gravereau....

    La croix de la bataille de Gravereau....

     

    On notera le mauvais état du socle de la croix. Peut-être pourrait-on trouver des volontaires maçons afin de reprendre cette construction… Même si le crépi apparaissait déjà fissuré en 1979 sur une photo de l’ouvrage de Philbert Doré-Graslin (Itinéraires de la Vendée Militaire).

     

    La croix de la bataille de Gravereau....

     

    La croix de la bataille de Gravereau....

    La croix de la bataille de Gravereau....

     

    Un panneau explicatif qui n’explique plus grand chose….

     

     


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  • Le camp des Roches…

     

    Le 3 septembre 1793, Royrand appelle à l’aide la Grande Armée  pour contenir la menace que représente l’immense camp républicain des Roches-Baritaud en Saint-Germain-de-Prinçay, qui coupe la grande route, entre Saint-Vincent-Sterlanges et Chantonnay.

    Le lendemain, un plan de bataille est établi avec les armées angevines. Le 5 septembre, D’Elbée a réussi à contourner les bleus par Monsireigne et Sigournais. Ils les attaquent au Puybelliard avec  Stofflet. Pendant ce temps, Bonchamps et Fleuriot ont exécuté une grande boucle par Bazoges-en-Pareds et la Jaudonnière, ils arrivent ainsi à prendre le Pont-Charron à revers. Royrand décide alors l’assaut du camp des Roches, accompagné par une violente charge de cavalerie, menée par La Rochejaquelein et quelques officiers. C’est un désastre pour l’armée républicaine de Luçon, dont le commandement a été confié au général de brigade Lecomte qui succède à Tuncq (Lecomte décèdera à Bressuire, après avoir été blessé au Bois-des-Chèvres le 11 octobre 1793.).

     Les 3 précédentes défaites vendéennes  de Luçon ne sont peut-être pas pour autant vengées, mais 3 000 cadavres de bleus jonchent le terrain et un important butin est pris.

     

    RL

    Lundi de la Pentecôte 2013

     

     

    Le camp des Roches....

    Le camp des Roches....

     


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    Souvenirs à Cerizay…

     

    Il y aurait beaucoup à dire sur Cerizay, la « Ville aux deux légendes » du Moyen Age et qui sera au moment des Guerres de Vendée au cœur de bien des événements, notamment avec Lescure et Marigny. Le 18 décembre 1793, pendant que la Grande Armée est en « Virée de Galerne », à la nuit tombée, Charette en personne tombe sur 200 républicains cantonnés dans la ville. Leur commandant est sabré en voulant rallier sa troupe. Très peu de républicains s’en sortiront.

    C’est encore à Cerizay, que sera conduit « mystérieusement », le 26 mars 1795, l’adjudant-général Beker, en vue d’une entrevue avec Stofflet (Savary, tome IV, p. 413 et sq.). Un ancien relais de poste, construit en 1752, toujours debout actuellement malgré l’incendie de la ville par les allemands le 25 août 1944, pourrait bien avoir des choses à nous raconter, surtout au vu des découvertes qui y furent faites il y a déjà plusieurs années et dont nous reparlerons plus tard… Ce n’est cependant qu’une hypothèse et l’endroit pouvait tout aussi bien se situer dans le vieux quartier de la Jetterie ou dans l’une des maisons qui bordaient l’ancienne église. Le bourg n’avait absolument pas du tout la même physionomie qu’aujourd’hui. L’ancienne église, orientée à l’Est (l’actuelle étant orientée au Nord), était contiguë au fameux « Château aux sept tours » déjà en ruine au moment des Guerres de Vendée, comme l’atteste un rapport républicain lors de « l’affaire de Cirières » de septembre 1799. Nous n’oublions pas non plus le fameux Vrignault qui fit grand bruit à Cerizay à la même époque.

     

    Nous publions à suivre, afin d’aiguiser la curiosité de nos lecteurs, quelques images de lieux, sur lesquels nous reviendrons prochainement…

     

    RL

    Lundi de la Pentecôte 2013

     

    Photographie représentant avant 1890 (année de sa destruction), l’ancienne église romane de Cerizay. On y distingue au premier plan, l’abbé Charruyer.

     

    Souvenirs à Cerizay....

     

    Gravure de Thomas Drake, Album Vendéen, 1856, présentant une vue sinistre des ruines du donjon de Cerizay.

     

    Souvenirs à Cerizay....

     Les ruines du château en 1809 sur le cadastre :

    Souvenirs à Cerizay....

    Le même endroit aujourd’hui. Des fondations du château se trouvent toujours dans les sous-sols de l’actuel bureau de Poste.

     

    Souvenirs à Cerizay....

     


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