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    Port de la cocarde tricolore obligatoire 

    Lois et Décrets de Juillet 1792 et de septembre 1793... 

                                           

      

    Cocarde tricolore obligatoire....Avec la loi du 5 juillet 1792, la pression sur le peuple devient légale. Le 8 juillet le port de la cocarde tricolore devient obligatoire pour les hommes, et la dictature républicaine enfonce le clou avec le décret n° 1575 du 21 septembre 1793, en rendant ce port obligatoire pour les femmes.

      Ces lois et décrets ne vous rappellent rien ? La loi n°2010-1192 du 11 octobre 2010 qui interdit la dissimulation du visage et cet infâme décret n°2020-860 du 10 juillet 2020 qui vous oblige à dissimuler votre visage, en contradiction complète avec cette loi, encore une entorse au droit et une entrave à la liberté. Depuis quand un décret prend-il le pas sur une loi, le tripatouillage législatif restant le secret des dictateurs, n’est-ce pas ?

    La dictature ploutocratique d’aujourd’hui est bien pire que celle de 93, elle est l’aboutissement de la Révolution bourgeoise de 89, dite Française, et ce n’est pas fini, comme disait Vincent Peillon*.

     

    * https://www.seuil.com/ouvrage/la-revolution-francaise-n-est-pas-terminee-vincent-peillon/9782020985208

     

    Juste un petit rappel sur la cocarde tricolore et les contraintes de l’époque.

     

    L’article XVII du 5 juillet 1792, qui sera complété par celui du 8 juillet :

     

    Décret sur les dangers de la Patrie 

     

    Assemblée Nationale – seconde session – séance du 5 juillet 1792 

     

    Toute personne revêtue d’un signal de rébellion sera puni de mort, s’il est prouvé qu’elle ait eu des intentions coupables. Il est ordonné à tout citoyen de l’arrêter ou de le dénoncer sur le champ (comme les salauds qui dénoncent ceux qui portent mal le masque), à peine d’être réputé complice ; toute cocarde autre que celle aux trois couleurs, est un signe de rébellion. 

    Toute personne excepté les ambassadeurs et les agents accrédités des puissances, seront tenues de porter la cocarde tricolore. » 

     

    Il est aussi interdit de piétiner la cocarde, de la jeter à terre, de cracher dessus, de la mettre à un endroit indécent de sa personne, insulte suprême, là, c’est la peine de mort. Il est aussi interdit d’uriner sur l’arbre de la liberté, de le couper, de le dégrader, d’enlever le bonnet des galériens placé à la cime etc...

    Vous ne trouvez pas une certaine continuité avec ce qui nous arrive aujourd’hui ? Porter la cocarde, c’est accepter la dictature républicaine, exactement comme porter ce masque qui n’est d’aucune utilité, ce n’est pas moi qui le dit mais Monsieur Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé, France 2, le 23 février 2020,  je cite : « Porter le masque est parfaitement inutile.» Porter la cocarde était aussi parfaitement inutile.

     

    C’est quoi un signe de rébellion ?

     

    Absence de cocarde, cocarde blanche, collets noirs, verts ou violets, cadenettes, ou tout signe vestimentaire jugé aristocrate (c’est à dire que pour un oui ou pour un non vous vous retrouvez devant la guillotine) etc.… Le refus de porter la cocarde rend suspect, la personne peut écoper de 8 jours de prison, ou la mort si l’on constate une persistance dans le refus.

    Le refus de porter le masque :  135 euros d’amende, si récidive après 15 jours, 200 euros d’amende, si la récidive persiste encore après, 15 jours, vous vous retrouvez au « ballon ». Heureusement que Robert a supprimé la peine de mort, rétablie par la mère Simone avec l’avortement.

     

    Pour le masque, c’est quoi un signe de rébellion ?

    Pas de masque ? Des mots orduriers écrits dessus, le masque jeté à terre, piétiné, le masque sous le nez, sur la tête en guise de kipa ?

    Pour passer sa colère, on peut toujours essayer de pisser sur les arbres de la liberté plantés par des abrutis en 1989...

    Le masque sous le nez, je ne vous le conseille pas suite à l’affaire de Breil sur Roya, où un magasinier (vendu par un salaud), rangeant ses bouteilles dans un petit super marché, s’est retrouvé en garde à vue, après avoir été interpellé violemment par les gendarmes locaux. Pour ceux qui ont vu la vidéo de surveillance du magasin, je ne sais pas si dans ce cas de figure on peut encore parler de gendarmes. En effet, il est plus grave de mettre son masque sous le nez que de tout casser, la racaille aurait bien tort de se priver.

     

      Pour ma part : REMBARRE !

     

     Sources :

     

    . Archives Départementales du Maine-et-Loire, tous droits réservés- Les Affiches d’Angers – vues 10 et 11/32 de Juillet 1792. 

    . Photo de l’auteur : Cocarde blanche. 

                           

    X. Paquereau pour Chemins Secrets 


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    « Le Refuge du Livre », édition 2020...

     

     

    2020 restera certainement comme une année particulièrement désagréable à tout point de vue et en particulier pour son épisode épidémique de Coronavirus qui tend de plus en plus à une « mascarade » de « Covid-business » destinée à nous faire acheter à prix d’or des masques dans le pays qui nous a contaminé. Après le réchauffement de la planète, il nous fallait bien une nouvelle débilité pour davantage de contrôle de la population. On attend désormais et probablement une invasion prochaine de Martiens, ou peut-être de « Jupitériens », assortie de nouvelles interdictions et des amendes qui vont avec, sauf évidemment pour certaines catégories de gens, qui eux sont dispensés de toute contrainte et peuvent mettre le foutoir, partout, tout le temps, sans qu’aucune autorité ne s’y oppose.

    Le Refuge de Grasla, dont j’ai rappelé l’histoire ici, loin des fantasmes et inventions d’historiens peu scrupuleux (du moment que ça fasse du chiffre de vente !) est tous les deux ans, un rendez-vous incontournable pour les écrivains vendéens, éditeurs vendéens et auteurs dont les ouvrages ont pour cadre la Vendée. Malgré un samedi dans les frimas d’un automne précoce, le dimanche, plus clément, a vu arriver une foule nombreuse venue pour satisfaire son envie de lire. A Grasla, il y avait de quoi satisfaire toutes les envies : romans d’aventures, livres pour la jeunesse, histoire de France générale, régionale ou locale. Ce fut l’occasion de retrouver une multitude d’amis que je ne saurais citer tous mais je retiens tout particulièrement l’amitié de Michel et Christine Chamard, bien évidemment fidèles au poste ; Armand Bérart, jeune diplômé qui vient de sortir un pavé sur Auguste de La Rochejaquelein, en grande partie grâce à des archives de la famille ; Amaury Guitard, toujours sur le qui-vive en matière de littérature mais aussi de bien d’autres choses ; Jacques Chauvet et son humour vendéen qui fera tordre de rire les gens du cru ; le conteur Marc Deborde à la fois avec nous et dans un autre monde peuplé de loups et de légendes de vieux chemins ; Noël Stassinet, président du Souvenir Chouan de Bretagne avec qui l’on a disserté pendant un long moment du travail à effectuer pour la mémoire des Guerres de L’Ouest, tout comme avec Tanneguy Lehideux, avec qui j’ai l’honneur de préparer un futur ouvrage sur les colonnes infernales ; Nicolas Delahaye, animateur du blog ami « Vendéens et Chouans » et bien d’autres encore, comme Evelyne, Brigitte et notre petit nouveau dans le milieu vendéen : Jean-Jacques Garcès !

    Au-delà des livres à présenter au public, tout ce petit monde a eu plaisir à se retrouver, à échanger, et même à partager de francs fous-rires. Voilà qui fait le plus grand bien dans cette ambiance morose qui est celle de la société française du XXI° siècle.

     

    RL

    Août 2020

     

    Grasla 2020....


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    Sur les chemins de Galerne... 

    Guillaume Bergault, un chouan du Baugeois 

     

     

     

    Guillaume Bergault....Guillaume Bergault est né le 10 novembre 1779 à Lasse. Il aurait commencé à chouanner vers 1798 sous les ordres de Henry-René Bernard de la Frégéolière et participe à la bataille de Foulletourte dans la Sarthe en 1799 et à la prise de Mouliherne en 1800. A cette époque il exerce la profession d’agriculteur. Dernier enfant de Joseph Bergault et de Madeleine Masse, il se marie le 5 Brumaire de l’an X (27 octobre 1801) à Lasse avec Perrine-Marie Reine-Raine, née le 25 mars 1769 à Cheviré-le-Rouge, fille d’André Reine, tonnelier et de Perrine Beaussier.

    Devenu veuf, il épouse le 4 janvier 1832 à Lasse, Jeanne Job, née à Lasse le 7 mai 1773, fille de Pierre Job, cultivateur et de Anne Breton.

    Guillaume Bergault....

    Pendant la campagne de 1799 :

     

    « Il s’est parfaitement conduit, il est de bonne vie et meurs (moeurs) et il a toujours montré les preuves d’un bon roialisme. » 

     

    Il dépose une demande de pension le 28 mai 1825.

     

    Certificat de Service :

     

    «  Armée Royale de la rive droite de la Loire - 13e Légion – Certificat de Service

     

    Nous Henry René Bernard de la Frégéolière, ancien commandant en chef de la 13ème légion, sous les ordres de Monsieur le général Comte de Bourmont, certifions que le nommé Guillaume Bergault soldat, domicilié de la commune de Lasse département de Maine et Loire a servi le Roi avec distinction, qu’il a fait la campagne de 1799 et a assisté à la bataille de Foulletourte et à la prise de *Mouliherne en 1800, que dans toutes les circonstances il nous a donné des preuves de bravoure et de fidélité au Roi en foi de quoi, pour preuve de notre satisfaction nous lui avons délivré le présent certificat que nous avons signé et scellé aux armes de France.  

    A Baugé, le 1er juin 1825. 

     

    signé : Bernard de la Frégéolière, chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint Louis et de la Légion d’Honneur. - Foussard, ex-capitaine – M . Reine sous lieutenant, seul officier restant de la compagnie de St-Louis. » 

     

    *Mouliherne : Faisait partie à la révolution du District de Baugé et fut chef-lieu de canton – Rattaché en 1801 au canton de Longué.

     

    Photos : Les maisons du hameau de *Vendanger, commune du Guédeniau, hameau situé au milieu du massif forestier, entre la forêt de Chandelais et la forêt de Monnaie. La tradition rapporte que Jeanne d’Arc aurait logé dans l’une de ces maisons.

    Il y avait une église sous le vocable de Notre-Dame, aujourd’hui disparue, vous pouvez d’ailleurs emprunter une allée forestière nommée : Vierge de Vendanger. Ce hameau appartenait aux Moines de l’Abbaye Saint-Serge d’Angers qui y fondèrent un prieuré. « avec église, maisons, fuye, jardins, plesse, garenne »

    On y signale deux ou trois vieux logis pittoresques, à pignon et fenêtres à meneaux.

     

    Guillaume Bergault....

    Guillaume Bergault....

    Guillaume Bergault....

     

    Sources : 

     

    . Archives Départementales du Maine-et-Loire, tous droits réservés- Registres paroissiaux et d’état civil de Lasse. 

    . Dossiers Vendéens, archives Départementales du Maine et Loire, tous droits réservés. Guillaume Bergault.- dossier 1M9/47. 

    . Carte de Cassini lexilogos 1744 – Lasse (entre Baugé et Noyant.) 

    . Photo de l’auteur : *Le hameau de Vendanger entre *Mouliherne et Baugé. 

                                              

    X. Paquereau pour Chemins Secrets 


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    Sur les chemins de Galerne... 

    Laurent Chicoine d’Auverse, capitaine chouan 

     

     

     

    Laurent Chicoine....Laurent Chicoine est né le 4 novembre 1759 à Meigné-le-Vicomte en Anjou. Il est le fils de Laurent Chicoine et de Magdeleine Bietrix. Veuf de Louise Froger, il épouse en seconde noce à Auverse, le 8 mai 1787, Louise Bodin, veuve de Pierre Cochard, maréchal, fille de Louis Bodin, fermier, et de Marie-Simone Bruneau. A cette époque il exerce la profession de maréchal en œuvre blanche*.

     

    * En Anjou, le maréchal en oeuvre blanche est un taillandier qui fabrique de gros outils à fer tranchant (cognées, serpes ainsi que des outils pour les charpentiers, les charrons, les menuisiers, les tonnelier, bouchers etc.). 

     

    Dans ses mémoires, le général Bernard de la Frégeolière nous dit qu’en 1799 « il remet un brevet de capitaine à Bruneau de Noyant, Chicoine d’Auverse, Sans-Peur de Clefs, Saint-Louis de Genneteil et à Franc-Coeur du Guédeniau. »

     

    Laurent Chicoine....

     

    Nous n’avons pas retrouvé la demande de pension de Laurent Chicoine. Il est répertorié avec le grade de lieutenant de la Division Delanoue et il a été proposé pour une lettre de remerciements le 13 juin 1817.

    Laurent Chicoine....

     

    C’est bien dommage car cet officier a certainement participé à une multitude de coups de mains, dans cette région sauvage qui se prête à de belles embuscades.

    Laurent Chicoine décède le 19 janvier 1844 :

    Laurent Chicoine....

     

     

    Sources : 

     

    . Archives Départementales du Maine-et-Loire, tous droits réservés- Registres paroissiaux de Meigné-le-Vicomte année 1759 – vue n°71/274. - Auverse, année 1787 vue 61/117 – décès année 1844 - Auverse, vue 67/188. 

    . Dossiers Vendéens, archives Départementales du Maine et Loire, tous droits réservés. Laurent Chicoine, juste une lettre adressée au Sous-Préfet de Baugé class1M9/110. 

    . Archives Départementales de la Vendée, tous droits réservés - class SHD XU 16-53 du 13 juin 1817.vue n°10/14, sous le n°150 – Une erreur s’est glissée dans le listing – Auverse se situe dans le Maine-et-loire et non en Mayenne. 

    . Emigration et Chouannerie - Mémoires du général Bernard de la Frégeolière, librairie des bibliophiles Rue Saint Honoré – Paris M DCCC LXXXI, pages 130 et 131. 

    . Carte de Cassini lexilogos 1744 – Auverse. (entre Baugé et Noyant.) 

    . Photo de l’auteur. 

     

                                                                   

    X. Paquereau pour Chemins Secrets 


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    Sur les chemins de Galerne... 

    A Pontigné, le curé à la tête de détachements patriotes… 

     

     

     

    Au moment de la Révolution, la cure de Pontigné est vendue nationalement le 19 messidor de l’an IV au citoyen Despoulains. L’ancien curé, J.Pineau avait été noyé à Nantes dans la nuit du 9 au 10 décembre 1793. Son vicaire, Jacques Hué était déporté en Espagne. Au Concordat, il devint desservant de Méon. C’est alors qu’une drôle d’équipe se met en place, dirigée par un sale type, le curé constitutionnel, Pierre Châtelain, ancien récollet de Doué-la-Fontaine.

    Après avoir prêté le serment, il fut d’abord élu curé de Chanzeaux mais ne pris pas ses fonctions. Elu pour Pontigné, le 29 mai 1791, il resta jusqu’au 18 mars 1794. Ensuite il se maria et tomba dans les pires excès révolutionnaires ; il commandait des détachements à la poursuite des chouans, avec une ardeur qui lui avait acquis un renom populaire, très compromis en l’an IV par son impuissance à arrêter son neveu Chartrin, chef d’une des bandes qu’on l’accusait d’éviter.

    C’est dans cette atmosphère que l’on découvre le mardi 12 messidor an 3 (30 juin 1795), le chirurgien de Pontigné « Mort, de mort violente par arme à feu » en bordure de la forêt de Chandelais, près du grand chemin de Baugé à Auverse et près de l’allée des Chevaliers, sur la commune de Lasse… Où le 21 avril 1795 (2 floréal an 3), les chouans avaient brûlé les registres de la municipalité et les rôles des impôts.

    Le chirurgien René Thiot faisait-il partie des bandes patriotes du curé ? Il y a de fortes chances. Les autorités locales baissèrent les bras et se refusèrent à toute recherche concernant les auteurs. La peur des chouans était telle que l’on ne se risquait guère à chercher. Surtout que le secteur concerné était infesté de Chouans. Les bandes de Nicolas de Lanoüe, du Vieil-Baugé, de Louis Liger, de Louis Hamelin de Baugé, de Laurent Chicoine, d’Auverse faisaient régner la terreur.

    Voici l’acte de décès de René Thiot :

     

    « Aujourd’huy douzième jour de messidor de l’an troisième de la république française une et indivisible à une heure après midi par devant moi Léonard Tourtois, membre du conseil général de la commune de Lasse et officier public est comparu Jean Pierre Devillers juge de paix du canton de Mouliherne, lequel accompagné de Louis Faucillon son greffier, âgé de cinquante trois ans, de Louis-René Thiot âgé de vingt huit ans de la commune de Pontigné et de Jacques Gaudais âgé de trente trois ans de la commune de Baugé a déclaré qu’étant instruit  par la rumeur publique que le nommé René Thiot  avoit été assassiné au lieu des Chevaliers il s’y étoit transporté et avoit dressé le procès verbal dont la teneur suit : 

    L’an trois de la république une et indivisible le douze messidor sur les dix heures du matin nous Jean-pierre Devillers juge de paix officier de police du canton de Mouliherne assisté du citoïen Louis Faucillon, notre greffier, en conséquence de l’avis qui nous a été donné qu’il s’étoit commis dans la commune de Lasse au lieu des Chevaliers un assassina en la personne de René Thiot, officier de santé, de la commune de Pontigné, nous nous sommes transportés au lieu des Chevaliers où étant arrivés y avons trouvé le citoïen Louis-René Thiot fils, Jacques Gaudais gendre du citoën Thiot père cy-dessus nommé, Anne Fouquereau, Louis Doisereau journalier, Jean Guibert tous demeurant commune du dit Pontigné à la (illisible) du citoïen Gaudais de la commune du Vieil Baugé, François Raveneau père et fils, Henri Clairet, Nicolas Imbert le dernier de la commune de Baugé présents aux informations que nous avons fait au sujet du susdit assassina pour avoir pu rien découvrir : de suite le dit Jacques Gaudais nous auroit conduit sur le bord du grand chemin où il nous auroit fait appercevoir que le dit Thiot était enterré et toujours en notre présence et du susdit dénommé de l’autre part le dit François Raveneau père et fils auroient déterré le dit corps pour le mettre dans un cercueil préparé à cet effet avoir reconnu que le dit Thiot est mort de mort violente et qu’il a été tué par arme à feu en conséquence et attendu que sa mort est connue pour avoir été assassiné par la révolution de la guerre actuelle et que toute recherches à cet égard deviennent inutiles que rien ne s’opposoit à ce que le dit corps fut inhumé suivant la forme ordinaire, nous avons comme dit fait faire une perquisition tant dans les poches d’un mauvais gilet que d’une grande culotte dont était vêtu le mort on avoit trouvé dans une des poches du dit gilet un couteau au manche de buis, un canif à manche de corne, le tout que nous avons déposé à notre greffe jusqu’à ce qu’il en soit ordonné et après le dit corps a été ensevelis et porté au bourg du dit Lasse pour y être inhumé etc... » 

     

    Formules de clôture de l’acte illisible.

     

    René Thiot était maître chirurgien à Pontigné, il avait épousé en ce lieu, le 7 janvier 1765, Magdeleine Chesneau, née le 14 septembre 1741 à Pontigné, fille de Félix Chesneau, avocat au Siège de Baugé et de Jacquine Bourguinon.

    Et pour terminer, quelques photos de Pontigné...

     

     

     

     

    Sources : 

     

    . Archives Départementales du Maine-et-Loire, tous droits réservés- décès de la commune de Lasse. Acte de mariage de René Thiot 7 janvier 1765 Pontigné -vue n°117/172. Copie de l’acte de décès de René Thiot. Vue n°79/302 Lasse -12 messidor an 3.

    . Cadastre Napoléonien 1837 - Tableau Assemblage – commune de Lasse- 3P4/179/1- Lieu-dit les Chevaliers. 

    . Dictionnaire Historique-Géographique et biographique de Maine-et-Loire, Tome III page 258 -Célestin Port. 

    . Photo : de l’auteur. 

                                   

    X. Paquereau pour Chemins Secrets 

     


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