• Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

     

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé…

     

     

    Une météo médiocre était annoncée mais encore une fois, c’est une journée radieuse qui attendait les Amis du Pont-Paillat, à Boismé, en ce jour anniversaire de la mort du général Lescure. La sortie était animée par notre amie Angélique qui nous a prouvé à quel point elle connaissait bien son village et son histoire. Outre deux historiens amateurs de Boismé, messieurs Bodin et Hay, venus présenter les petits trésors du village et échanger avec les chercheurs de notre groupe, nous avons eu le plaisir d’accueillir quatre nouvelles têtes : le jeune Enzo, l’étudiante en Beaux Arts Constance, ainsi que Christelle et sa fille Hortense. Quelques uns s’étaient costumés : « L’abbé » Charles-Antoine, la « bonne du curé Victorine » alias Jacqueline et bien entendu le meunier « Goule de Farine » qu’il n’est plus utile de présenter.

    Le point de rendez-vous était fixé à 11 h 00 sur la place de l’église et nous commençâmes sans retard par la visite de la chapelle Notre-Dame de Bon Secours, nettoyée de fond en comble pour l’occasion par monsieur Bodin où Angélique nous rappela l’histoire de Jacques Maupillier, qui n’est pas, contrairement à ce que l’on croit souvent, un personnage de fiction de la Cinéscénie du Puy du Fou mais quelqu'un qui a bel et bien existé.

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    S’en est suivi un passage dans l’église, qui recèle quelques petites curiosités, notamment des statues admirablement restaurées.

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Un petit passage à la fontaine de Saint Mérault et Il était déjà temps de se restaurer et nous partîmes pour les abords du plan d’eau de la commune. Un vaste préau nous permit d’être abrité des quelques gouttes qui tombèrent à ce moment-là. On notera les « œuvres d’art » taguées sur les murs qui ne nous dérangèrent nullement dans nos interminables conversations.

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

     

    Notre étape suivante nous conduisait au hameau des « Basses-Touches », dans une première maison, devenue grange, où Jacques Maupillier travailla comme journalier, puis devant une seconde, où il termina sa vie, chez son fils. Ces propriétés étant dans la famille d’Angélique depuis 1922, notre visite en fut grandement facilitée.

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

     

    Une petite marche d’un peu plus d’un kilomètre nous a conduit ensuite, sur l’ancien chemin de La Chapelle-Saint-Laurent, jusqu’à la croix de Michel Coutault, meunier assassiné par les républicains, en 1793, sous les yeux de son petit valet âgé de 12 ans. La croix fut déplacée en 1973 et nous dûmes avancer encore dans le chemin, sur les rives du Thouaret, afin de voir l’endroit exact où le malheureux fut enterré, à la lisière d’un champ, non loin de l’emplacement de son moulin aujourd’hui disparu.

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

    Ces choses vues, il fallut remonter le chemin et retrouver Nicolas qui arrivait tout juste, ayant travaillé jusqu’au petit matin (Eh oui, il en faut qui travaillent pour faire vivre les brasseurs de courants d’air dont la France est si richement dotée). Le rendez-vous suivant était pris à la croix du Souvenir Vendéen, posée à l’entrée de la célèbre charmille du château de Clisson, non loin des lieux où la marquise de La Rochejaquelein, alors encore épouse Lescure, fit ses premiers pas d’équitation. Angélique nous raconta alors une anecdote singulière à propos des arbres du parc à la suite de l’incendie du 2 juillet 1793, puis passa à une énigme concernant une probable fosse commune de l’autre côté de la route, de laquelle, un morceau de croix fut retiré il y a quelques années. Je profitais de ce moment, à la demande de l’un des participants pour rappeler la fameuse énigme de la sépulture de Lescure, qui n’en est plus une depuis déjà 50 ans...

     

     

    En ce jour anniversaire de sa mort, il semble que c’était là, le moment de parler de ses derniers moments, qui avaient tant désespéré son épouse,   au point de vouloir que son corps soit embaumé. Ceux qui étaient à la sortie connaissent aujourd’hui la suite. N’allez plus chercher ses ossements dans les caves de l’hôtel « Le Harivel » à Fougères, qui de toute manière n’existe plus.

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

     

    Au moment de reprendre les voitures, une averse arriva sur le bourg de Boismé. Qu’importe, nous étions déjà en route pour l’ancien prieuré et les moulins de Saint-Benoist de Clessé. C’est là, au pied du coteau et de ces « chirons » qui intriguaient tant Marie-Odile, que je me permis de rappeler le combat du 25 juillet 1794, contre une colonne bleue, sortie du camp de Chiché auquel participa le tervais Jacques Martineau. 

    Les Amis du Pont-Paillat à Boismé....

     

    C’était la fin de la sortie, le café et les gâteaux étaient servis chez Angélique. Vint le temps de se séparer, chacun retournant à son foyer. Mention spéciale à Bruno, venu d’Angoulême et qui retournait chez lui le soir même.

    Notre prochaine sortie aura lieu en décembre, en même temps que débute le temps des veillées chez les uns et les autres. Les « vraies veillées », où nous sommes en famille….

    RL

    Novembre 2017

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :