•  

    Le billet de fin d’année...

     

    Il ne viendra à personne l’idée d’un quelconque regret de cette année 2020 marquée par des privations de libertés jamais vues depuis l’occupation allemande et l’incompétence notoire affichée tant par les politiciens que les pseudo-scientifiques et médicastres de plateaux télé qui n’ont eu de cesse de ridiculiser leur art dans un enchaînement de sorties et de décisions grotesques. Je ne suis pas certain que l’année 2021 sera meilleure car maintenant que la population a montré sa docilité, il sera évidemment tentant de pérenniser, voire d’accentuer les mesures destinées à tuer votre bonheur.

    En cette nuit de Noël, j’ai évidemment une pensée pour ces Vendéens et ces Chouans qui se sont battus pour être libres. Que nos aspirations d’aujourd’hui semblent bien éloignées des leurs !

    Des nouvelles de ce blog ? Etant absorbé depuis plusieurs mois par un ouvrage sur le général républicain Grignon, il m’est actuellement difficile d’alimenter  Chemins secrets, d’autant que les projets d’écriture ne manquent pas, notamment un recueil des articles les plus marquants publiés ici depuis ces dix dernières années. En attendant, je vous souhaite à toutes et à tous un Joyeux Noël et mes vœux les plus sincères pour l’année nouvelle.

    Et que vive la liberté !

     

    RL

    Décembre 2020

     

    Le billet de fin d'année...

     


    3 commentaires
  •  

    Vendée, Noël 1795, 

    mort de François Pajot... 

     

     

     

    Noël 1795....Le 24 décembre 1795 Charette « envoyait Lucas-Championnière, avec 300 hommes, pour arrêter un convoi qui se dirigeait du Grand-Luc au château de Chantenay. Lucas-Championnière s’embusque dans un bois taillis pour l’attendre. Il y reste longtemps, et comme il se faisait tard, ses officiers l’engagent à se retirer. Il allait le faire, lorsque le convoi arrive. Son apparition subite cause un peu le trouble parmi les royalistes. Cependant ces derniers se précipitent sur les Républicains, les mettent en fuite et s’emparent du convoi. Pajot qui avait suivi Lucas-Championnière, se jette à la suite de l’ennemi et le poursuit jusque dans les lande de Saint-Denis ; mais blessé mortellement au bas ventre, il tombe sans vie. « Vous m’avez laissé tuer un brave » dit Charette à Championnière, quand ce dernier vint lui annoncer sa mort. 

    Pajot était le plus terrible officier du Bas-Poitou et le plus dévoué à Charette. Né paysan, puis valet d’écurie, il se ressentait de son premier métier. Il joignait à un caractère violent, les ridicules d’un parvenu et l’immoralité d’un homme sans principes. Il fit tuer sans remords, nous l’avons dit, les prisonniers de l’Ile de Bouin ; on lui aurait fait commettre les plus grands crimes aussi bien que les meilleures actions. » 

     

    François Pajot à été enterré dans la nuit de Noël au camp de Montorgueil au Poiré-sur-Vie.

    François Pajot est né à Saint-Gervais en 1761. Il est le fils de Pierre Pajot et de Charlotte Morin. En 1787 il est domicilié à Bouin où il exerce la profession de journalier et épouse à 26 ans, le 23 octobre 1787, Renée Sorin âgée de 33 ans, fille de Jacques Sorin et de Julienne Girard de la paroisse de Bouin.

    Très apprécié de Charette pour sa combativité, il commande la division de Bouin dans le Marais.

     

                                Bon et Saint Noël à vous tous.

     

     

    Sources : 

     

    . Histoire de la Guerre de la  Vendée – Tome V - Page 529. de l’Abbé Deniau. 

    . Archives Départementale de la Vendée, tous droits réservés, Registres d’état civil de la commune de Bouin, mariage, année 1787, vue n°72/121.   

    . Crédit photo : The Cathedral of St John the Baptist – Charleston South Carolina. 

     

    X. Paquereau pour Chemins Secrets 


    1 commentaire
  •  

    Sur les chemins de Galerne... 

    Détection sur les bords du Loir. 

     

     

     

    Le temps de l’Avent qui nous prépare à Noël est la période du rêve des enfants, de la Crèche, des étoiles plein les yeux, du merveilleux.

    Si vous le voulez bien, mes chers amis, nous allons remonter le temps et rêver sur des objets perdus il y plus de deux siècles... Il y a 25 ans, au cours d’une sortie prospection en pays chouan sur les bords du Loir, dans le secteur du Général Tranquille, j’étais « tombé » à l’époque, sur « du républicain » avec trois trouvailles insolites et trois monnaies révolutionnaires.

    Je vais donc vous les faire découvrir : La première se présente sous la forme d’une plaque ovale en laiton de fabrication locale avec une inscription centrale, le mot LOI entouré d’une double bordure ciselée. S’agit-il d’une plaque de garde-champêtre de la période révolutionnaire ? d’un officier public ? Elle présente en son sommet, un trou permettant son rivetage à un baudrier ou à un vêtement.

    Détection vallée du Loir....

    La deuxième ressemble à un affût de canon stylisé en laiton, l’une des extrémités se présente sous la forme d’un écouvillon et l’autre d’un boulet sortant. S’agit-il d’un élément de décoration d’une giberne d’artilleur ? d’une coiffure militaire ? Le mystère reste entier.

    La troisième, deux anneaux en laiton, s’agit-il d’anneaux de fourreaux de sabre ou d’épée ?

     

    Détection vallée du Loir....

     

           Au sujet des monnaies :

     

    1° Une monnaie de 2 sols à la balance de l’an II – 1793 - Atelier W (Lille) -

         Métal de cloche.

    2° Un décime de l’an 4 – Atelier A (Paris). cuivre

    3° Un décime de l’an 5 – Atelier D (Lyon) – graveur Dupré. Cuivre.

     

     

    Source : 

     

    . Photo de l’auteur.  

     

                                                                   

    X. Paquereau pour Chemins Secrets 


    1 commentaire
  •  

    Revue « Moyen Age » N° 123...

     

     

    Revue "Moyen Age", N°123....Le dernier numéro de la revue « Moyen Age » (1) propose en couverture un alléchant article de Georges Bernage sur « les châteaux forts de Vendée ». S’il est forcément dommage de se cantonner au découpage départemental, car ces châteaux relèvent d’une volonté de défense territoriale poitevine, l’article s’annonce comme l’ébauche d’un prochain livre ; peut-être cette limitation n’est-elle donc que temporaire pour l’amateur épris de cette région !

    Ce long article propose un voyage sur cinq siècles de bâti essentiellement civil , de Vouvant à Tiffauges, sur toute la façade Est du département, exception faite pour Talmont sur la côte Ouest. Nous sommes invités à découvrir ce qu’étaient Bazoges-en-Pareds, Pouzauges, et Saint Mesmin (dont le château est en Deux-Sèvres, pour l’anecdote !) et comment l’Histoire y a été écrite par les seigneurs de Mauléon, de Parthenay, , les Lusignan, Rorthais ou Surgères.

    De belles prises de vues des extérieurs et mobiliers, documents, plans et coupes permettent de comprendre la genèse et la finalité de ces ouvrages. Il donne aussi à voir les animations qui permettent de les rendre vivants et invitent à visiter ces hauts lieux de l’histoire poitevine.

    Quelques lieux, tels Sigournais ou la Flocellière, sont traités plus succinctement , d’autres telles les églises du Boupère ou de Parthenay sont juste évoqués. Tiens, ce dernier lieu n’est sur aucune des deux cartes de l’article qui, quoiqu’en apparence identiques, réussissent à comporter des erreurs différentes ! Mais il serait dommage de s’arrêter sur les quelques fautes d’édition dont ces cartes, même si cela hérisse un peu le poil vue la qualité – et le prix – de la revue !

    L’article se termine par un hommage aux spectacles et surtout aux reconstitutions de bâtis des époques médiévales au Parc du Puy du Fou. Les bâtiments couvrent cette même période entre l’an mil et la fin du XVe siècle et leur construction ayant commencé au milieu des années 90, ils ont encore gagné en réalisme grâce à la patine des ans. Il est vrai que c’est un plaisir de se plonger dans ce qui est plus qu’un décor car le soin donné aux matériaux, aux proportions permet de s’immerger sans difficultés dans ces époques, sentiment renforcé par la visite des bâtiments et le mobilier : meubles, ustensiles, sculptures et décors peints, particulièrement réussis dans la chapelle du village dit médiéval.

         Le village médiéval reconstitué du Puy du Fou : 

    Revue "Moyen Age", N°123....

    Dommage que l’existence d’un vrai château fort - dont l’emplacement correspond à l’arène du spectacle « le Bal des Oiseaux Fantômes » - ne soit pas mentionné. Pourtant les quelques ruines intégrées dans le décor et les fouilles effectuées sur le site au moment de la création du Parc mériteraient sans doute d’être publiées et restituées dans une telle étude.

         L'église Notre-Dame du Vieux Pouzauges : 

    Revue "Moyen Age", N°123....

    Les guerres de Vendée ne sont pas oubliées même si nous sommes ici loin de notre période de prédilection, ne serait-ce que pour déplorer les méfaits des « Colonnes Infernales ». En effet, comment passer sous silence que nombre de ces édifices ont été ruinés, incendiés et pillés, parfois à plusieurs reprises, par les troupes républicaines révolutionnaires à la fin du XVIIIe siècle ? L’émouvante Croix photographiée au pied du donjon de Pouzauges commémore ainsi les massacres du 30 janvier 1794 perpétrés en ce lieu par les colonnes de Lachenay et Grignon (2).

     

    Anne-Dauphine Docq pour Chemins secrets

     

    Notes :

    (1) Numéro 123 de Novembre, décembre 2020 et janvier 2021, Edition Heimdal, 11,70€.

    (2) Voir les photos de l’article sur la restauration de la croix par le Souvenir Vendéen, «La croix du château de Pouzauges entièrement restaurée», ici.

     

     


    votre commentaire
  •  

    1788-1789, un pays terrorisé par la famine... 

     

     

     

    Souvenez-vous de la famine organisée par la clique maçonnique en juillet 1788-1789 pour le premier grand reset des illuminatis…

    1789, famine et troublés organisés....

    Pour ceux qui dorment, un petit rappel « du Franc-Maçon Marmontel*, nous montrant à quel point une minorité décidée et sans scrupule peut imposer ses volontés à un pays terrorisé » :

     

    * Marmontel Jean-François (1723-1799) – écrivain, membre de l’Académie Française – Franc-Maçon, membre de la Loge parisienne « Les Neufs Soeurs ». 

     

    « L’argent surtout et l’espoir du pillage sont tout puissant parmi ce peuple. Nous venons d’en faire l’essai au Faubourg St Antoine, et l’on ne saurait croire combien peu il en a coûté au duc d’Orléans pour faire saccager la manufacture de cet honnête Réveillon qui, dans ce même peuple, fait subsister cent familles. Mirabeau soutient plaisamment qu’avec un millier de louis on peut faire une jolie sédition.

    Avons-nous à craindre l’opposition de la grande partie de la nation, qui ne connaît pas nos projets et qui ne serait pas disposée à nous prêter son concours ? Sans doute, dans ses foyers, à ses comptoirs, à ses bureaux, à ses ateliers d’industrie, la plupart de ces citadins casaniers trouveront peut-être hardis des projets qui pourraient troubler leur repos et leurs jouissances. Mais s’ils les désapprouvent, ce ne sera que timidement et sans bruit. Du reste, la nation sait-elle ce qu’elle veut ? On lui fera vouloir et on lui fera dire ce qu’elle n’a jamais pensé. Si elle en doute, on lui répondra comme Crispin au légataire : C’est notre léthargie. La nation est un grand troupeau qui ne songe qu’à paître et qu’avec de bons chiens les bergers mènent à leur gré. Après tout, c’est son bien que l’on veut à son insu. Ni son vieux régime, ni son culte, ni ses mœurs, ni toutes ces antiquailles de préjugés ne méritent qu’on les ménage. Tout cela fait honte et pitié à un siècle comme le nôtre ; et pour tracer un nouveau plan, il faut faire place nette… 

      La bourgeoisie ne produit que d’élégants parleurs ; tous ces orateurs de tribune ne sont rien en comparaison des Démosthènes à un écu par tête qui, dans les cabarets, dans les places publiques, dans les jardins et sur les quais, annoncent des ravages, des incendies, des villages saccagés, inondés de sang, des complots d’assiéger et d’affamer Paris (Les merdias d’aujourd’hui).

    Ainsi le veut le mouvement social. Que ferait-on de tout ce peuple en le muselant aux principes de l’honnête et du juste ? Les gens de bien sont faibles et timides : il n’y a que les Vauriens qui soient déterminés. L’avantage du peuple dans les révolutions est de n’avoir point de morale. Comment tenir contre des hommes à qui tous les moyens sont bons. Il n’y a pas une seule de nos vieilles vertus qui puisse nous servir ; il n’en faut point au peuple, ou il lui en faut d’une autre trempe. Tout ce qui est nécessaire à la révolution, tout ce qui lui est utile est juste ; c’est là le grand principe. » 

     

    Réveillez-vous ! Les porteurs de masques, les terrorisés du COVID, il est déjà trop tard !  

    Vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été déjà avertis, il y plus de deux siècles. Le soulèvement et le génocide de la Vendée, ça vous dit quelque chose ? 

     

    Sources : 

     

    . La Franc-Maçonnerie d’après ses documents secrets (quatrième édition) de Léon de Ponçins – Diffusion de la Pensée Française – Chiré-en-Montreuil 86 – Vouillé. - pages 115 et 116. 

    . Photo :  Tirée de Démocratie Royale. 

    http://www.democratie-royale.org/article-revolution-fran-aise-la-famine-organisee-par-l-orleans-franc-ma-on-111495734.html 

     

                                                                   

    X. Paquereau pour Chemins Secrets 


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique