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    Bonnes vacances à tous !

     

    Les vacances sont là, le repos aussi et la découverte de nouveaux paysages est au programme pour beaucoup d’entre nous. Il est temps de faire une pause et de se ressourcer.

    Chemins secrets ne sera cependant en vacances qu’une semaine et nous allons ainsi vite nous retrouver. La rentrée sera ensuite très chargée avec plusieurs sorties des « Amis du Pont-Paillat », les veillées qui recommenceront avec l’automne et bien avant cela avec une belle manifestation organisée par l’association « La Durbelière » dès le 29 août à laquelle bon nombre de nos amis participeront. Avant de partir explorer les collines du Limousin comme quasiment chaque année, je tiens tout de même à exprimer mes plus vifs remerciements aux membres des « Amis du Pont-Paillat » dont la motivation n’est désormais plus à prouver. Chacun s’entraidant dans les recherches, avançant, faisant avancer les plus novices et tirant chaque jour un peu plus le groupe vers le haut et vers l’élite des historiens non professionnels.

    Les Nicolas, Arnaud, Xavier, Bruno, Guy, Angélique, Anne-Dauphine, les deux « Pierre », Jacqueline, Geneviève, Chachou, le jeune Quentin qui nous a rejoints il y a peu ; la Troupe des Cœurs de Chouans avec qui la collaboration est toujours au beau fixe. Tous jeunes, ou plus grisonnants, novices ou expérimentés apprennent les uns des autres et il n’y a rien de plus formidable que de voir cette ferveur et cette envie de la part de personnes qui se voient désormais comme des amis avant que d’être membres d’un collectif d’historiens amateurs. Une leçon à retenir cependant et qu’il ne faudra jamais oublier : la modestie, le respect de l’autre et de son travail, un zeste d’humour et de détente, et par-dessus tout, la franchise et l’envie de servir la cause vendéenne…

    RL

    Juillet 2017

     

     

    Bonne vacances à tous....

     


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    Compléments sur le camp de Largeasse…

     

     

    Puisque nous sommes plongés depuis quelque temps dans l’histoire de la Gâtine et de ses camps républicains, voici quelques nouvelles précisions sur le camp de Largeasse où nous nous sommes rendus cet après-midi avec « La Maraîchine normande » et notre amie Anne-Dauphine.

    Bien entendu, les lecteurs de Chemins secrets connaissent l’histoire de ce camp avec cet article, ainsi que celui-ci. Nous y apportons quelques photos supplémentaires.

    La parcelle du cadastre napoléonien C351 appelée « l’Echo du Bœuf » au Sud-Ouest du camp, en face du chemin à la ferme du « Châtaigner ». Ici des bœufs d’attelage furent sacrifiés pour leur viande et on retrouva au début du XX° siècle, en labourant le champ, bon nombre de pièces métalliques de charrettes et des morceaux de roues.

     

    Compléments sur le camp de Largeasse....

     

    La parcelle C322 dite du « Champ du Poteau » près de la ferme de « La Cressonnière » qui n’existait pas à l’époque. Aujourd’hui envahi par la végétation, ce champ aurait connu de probables exécutions de Vendéens.

     

    Compléments sur le camp de Largeasse....

    Compléments sur le camp de Largeasse....

     

    Les dernières redoutes visibles du camp :

    Compléments sur le camp de Largeasse....

    Compléments sur le camp de Largeasse....

     

    RL

    Juillet 2017

     

     


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    François Paquereau, de la paroisse d'Ardelay, 

    tué à la bataille de Laval, le 27 octobre 1793.

     

                

                 

    François Paquereau....Le Dimanche 27 octobre 1793 «Conformément aux ordres de Léchelle qui rejette un plan qui aurait été beaucoup plus dangereux pour les insurgés, l'armée républicaine s'ébranle de Villiers-Charlemagne, en longue file, vers Laval.

    L'armée vendéenne s'est disposée en bataille au Nord de la Jouanne : Talmont, Lyrot et Fleuriot commandent le droite ; Royrand, Desessarts, La ville-Baugé et Dehargues sont à gauche ; Stofflet, Duhoux et Marigny occupent le centre ; tous sont sous les ordres de La Rochejaquelein. L'avant garde de Beaupuy est foudroyée par l'armée vendéenne. La division de Chalbos rompt rapidement le combat, mais les Mayençais tiennent fermement. Deux de leurs canons font l'objet d'une lutte à outrance entre les deux parties et restent finalement aux Blancs qui les braquent sur leurs ennemis. Guidée par Jean Chouan, une colonne vendéenne tourne les Mayençais sur leur droite, les attaque de flanc à l'improviste. Cette manœuvre associée à une charge à la baïonnette par la division de Stofflet a raison de la ténacité des Mayençais. Malgré les objurgations de Kléber, les célèbres soldats de Mayence cèdent, reculent.... Bientôt toute l'armée républicaine est en fuite et Kléber écrira plus tard : ''Pour la première fois, je vois fuir les soldats de Mayence.''

     

    Cette course éperdue, depuis Entrammes, avec les Vendéens dans les reins, se poursuit jusqu'à Chateau-Gontier. Kléber essaie de défendre le pont sur la Mayenne mais la fougue vendéenne a raison de la résistance républicaine qui s'achève en une fuite en direction d'Angers. La route de la Vendée est libre.

    A l'issue de cette bataille de quatorze heures, l'armée de Mayence n'existe plus : ses derniers soldats sont versés dans d'autres unités. Ceux que l'Europe coalisée n'avait pu vaincre ont trouvé leurs maîtres en Vendée militaire. »

     

    TORFOU et LAVAL furent les tombeaux de l'armée de ''faïence'', comme disaient nos ancêtres. En seulement deux batailles, les Vendéens firent disparaître cette formidable armée. 

     

    François Paquereau-Pasquereau est né le 18 juin 1761 dans le bourg d'Ardelay près des Herbiers. Il est le fils de François Paquereau, bordier et de Marie Boudaud. Il épouse le 14 juillet 1789 (vue n°278/309) aux Epesses, Marie-Françoise Devaud, fille de François Devaud et de Françoise Pierre. A cette époque il exerce la profession de serviteur-domestique, est originaire d'Ardelay et domicilié dans la paroisse de la Trinité de Châtillon.

     

    Le 15 février 1817, Françoise Devaud dépose une demande de pension comme veuve de soldat vendéen. Sa demande est enregistrée sous le numéro 309 – (SHD XU 39-5, vue n°22/41 – 15 février 1817). « N°309 – Devaud Françoise née aux Epesses en 1740 ( en réalité le 23 septembre 1741) – épouse de François Paquereau- soldat des armées Vendéennes – tué à Laval – indigente – domiciliée aux Epesses – proposée pour une pension de 35 francs. »

     

    François Paquereau....

    François Paquereau....

     

    Cette famille, comme pratiquement toutes les familles de la Vendée militaire a été très éprouvée. Rosalie-Pélagie Devaud, née le 11 décembre 1765 aux Epesses, sœur de Françoise Devaud, se présente à la Maison Commune des Epesses, le 6 Fructidor de l'an 9 et déclare que son père, François Devaud, « âgé de 57 ans, veuf de Françoise Pierre a été tué par l'armée révolutionnaire au bourg des Epesses le 29 janvier 1794 et que son corps fut inhumé dans une noue du citoyen Chennuau proche de sa maison. » Que son frère François Devaud, âgé de 21 ans et que son mari Félix Caillé ont été tués au bourg des Epesses par la troupe de la république le 20 janvier 1794, que les deux ont été inhumés au champ de repos de cette commune.  » (Etat civil des Epesses – reconstitution d'actes 1789, an 9, vue n°4).

       

    Sources: Archives Départementales de la Vendée tous droits réservés. Dossiers de pensions, vue n°22/41- SHD XU 39.5 du 15 février 1817 – Registres d'état civil des communes d'Ardelay et des Epesses. - Itinéraires de la Vendée Militaire  pp 84,85 par Doré Graslin, Editions Garnier 1979. - Photo de l'auteur. 

                                                                     

                            

     

     Xavier Paquereau pour Chemins Secrets 


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    Le « Refuge du Livre de Grasla »…

     

    De nombreux témoignages et photos de l’événement ont été partagés sur Facebook et je ne vois donc pas l’utilité d’y revenir.

    En revanche et à titre de conclusion, voici un petit montage de notre ami Franck le Chouan où l’on retrouvera quelques têtes connues…

     

    RL

    Juillet 2017

     


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    Jacques Faivre de Saint-Hilaire-de-Talmont, grièvement blessé 

    de huit coups de sabre au combat de Saint-Vincent-Sterlanges. 

                     

                         

       Jacques Faivre....Le 19 mars 1793.

     

    « Marcé quitte Chantonnay à dix heures du matin. Après avoir traversé Saint-Vincent-Sterlanges, il arrive vers midi, au pont de Gravereau qu'il fait rétablir. Vers deux heures, sa colonne franchit le Petit-Lay puis, continuant sa marche en avant, elle arrive au pont sur la Vendée (en réalité du ruisseau de Ramberge, la Vendée ne coulant absolument pas dans ce secteur) qui est, lui aussi détruit. Marcé ordonne de le réparer.... Une troupe apparaît en face de lui ; il pense que ce sont des brigands... mais il entend l'air de la Marseillaise. Le représentant Niou le persuade que c'est un renfort nantais… Mais une brusque fusillade éclate vers cinq heures du soir. Un combat meurtrier s'engage auprès de la Vendée et autour du moulin de Pierre-Bise. Les Vendéens emportent le pont de la Basse-Rivière, bousculent les derniers carrés républicains, puis les poursuivent jusqu'à onze heures du soir au delà de Saint-Vincent-Sterlanges avant de rentrer au camp de l'Oie. Les Bleus fuient jusqu'à Sainte-Hermine, malgré leurs chefs qui essaient de les arrêter. Cette brillante victoire de la Guérinière donnera son nom aux guerres de Vendée. »

     

    C'est au cours de ce combat que Jacques Faivre est grièvement blessé.

     

    Jacques Faivre est répertorié sous le n°309 dans le dossier des demandes de pensions du 16 mai 1816 et sous le n°78 des secours accordés en 1825.

     

    Faivre Jacques – 44 ans- né à Saint-Hilaire-de-Talmont – laboureur – 3 enfants – cavalier – blessé au combat de Saint-Vincent - « Sept coups de sabre sur la tête et un coup de sabre sur la main gauche.''

    Faivre Jacques – né le 27 août 1770 à Saint-Hilaire-de-Talmont (Vendée) - soldat – domicilié à Saint-Hilaire-de-Talmont, reçoit une pension de cent francs.

    Jacques Faivre....

    Jacques Faivre....

     

    Jacques Faivre-Fèvre est né le 27 août 1770 à Saint-Hilaire-de-Talmont. Il est le fils de Jacques Fèvre et de Mary Jarry domiciliés à la Guittière à Saint-Hilaire. (acte de baptême vue n°91/216 St-Hilaire-de-Talmont). Il se marie le 23 brumaire de l'an 5 (13 novembre 1796) à Saint-Hilaire-de-Talmont avec Louise Maquignon domiciliée à la Guittière, fille de Pierre Maquignon et de Marguerite Renou. A cette époque il exerce la profession de saunier. (vue n°8/24 an 5 mariages St-Hilaire-de-Talmont).

     

    De cette union sont issus :

     

    1° Jacques-Aimé Faivre, né en 1799 et décédé le 28 mai 1802 à la Guittière.

    2° Jacques-Augustin Faivre, né le  17 mars 1803 à la Guittière.

    3° Jean-Baptiste Faivre, né le 24 juin 1805 à la Guittière, décédé le 25.12.1810.

    4° Pierre-Aubin Faivre, né le 7 juillet 1807 à la Guittière.

    5° Jean-Constant Faivre, né le 8 octobre 1809 à la Guittière.

     

    La liste nominative de l'année 1836 nous informe que Jacques Faivre est ''propriétaire saulnier'' à la Guittière (vue n°33/57 Talmont-Saint-Hilaire).

     

    Ce soldat royaliste est décédé à la Guittière à Talmont-Saint-Hilaire le 8 septembre 1849 à cinq heures du soir. (vue n° 72/306 décès Talmont-St-Hilaire).

       

    Sources: Archives Départementales de la Vendée tous droits réservés. Dossiers de pensions vue n°33/80 SHD XU 33-1 du 16 mai 1816 – et secours accordés en 1825 SHD XU 33-4 -  Etat civil de Saint-Hilaire-de-Talmont – Itinéraires de la Vendée Militaire, Doré-Graslin, Editions Garnier 1979. - Photo de l'auteur. 

                                                                      

                                                            

     

     Xavier Paquereau pour Chemins Secrets 


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